Les quatre éléments

Hausse du prix de l’électricité : l’usager est prié de financer les erreurs d’EDF

Par Corinne Lepage

L’annonce de la hausse du prix de l’électricité illustre à la fois l’art consommé du mensonge au regard du prétendu financement massif des énergies renouvelables et l’incompétence caractérisée des décideurs politiques français en ce qui concerne la politique de l’énergie. Le prix de l’électricité est moins élevé en France que dans nombre de pays européens. Ce choix historique et délibéré était destiné à favoriser le chauffage électrique pour assurer la vente de l’électricité nucléaire en surcapacité. Le contribuable a en effet  financé les investissements d’EDF et en bénéficie aujourd’hui, même si cette politique nous a fait perdre 30 ans en terme d’efficacité énergétique et 20 ans en terme de développement d’énergies renouvelables.

Aujourd’hui, le choix français est à l’opposé du choix allemand et va creuser de manière abyssale nos déficits industriels, économiques, commerciaux et financiers.

En effet, contrairement aux mensonges publics, la hausse du prix de l’électricité n’est pas destiné à financer des énergies renouvelables… Pour la bonne et simple raison que le gouvernement s’acharne à empêcher leur développement et à les détruire si elles parviennent néanmoins à croître. Après avoir scientifiquement détruit la capacité française de développer une filière éolienne, il s’est attaqué avec la même efficacité à la filière solaire et plus précisément photovoltaïque dont les tarifs de rachat viennent d’être très brutalement baissés en même temps que l’avantage fiscal qui  y était attaché  était considérablement réduit.

On risquait d’atteindre en 2012 les objectifs de 2020 ! Quelle catastrophe !
De surcroît, on risquait de voir apparaître une filière industrielle française qui aurait pu revendiquer d’être traitée comme un employeur français… quel scandale !

Financer le statu quo

D’où haro sur la « spéculation » du solaire après la descente en flamme de l’éolien coupable de défigurer les beaux paysages de France merveilleusement respectés par les centrales nucléaires et les couloirs de ligne à haute tension qu’elles génèrent. La hausse des prix de l’électricité est donc présentée comme la nécessité de compenser le coût du rachat des énergies vertes. Faux. Pour 2010, la Commission de Régulation de l’Energie rappelle que le financement des énergies renouvelables pèse pour 24 % de la taxe quand la cogénération gaz pèse 32 % et la péréquation tarifaire 41%.

La hausse du prix n’est donc pas destinée à permettre à la France d’atteindre son objectif virtuel et purement publicitaire de 23% d’énergies renouvelables en 2020. Elle est destinée d’abord à renflouer EDF qui peine après ses investissements absurdes dans Constellation aux Etats-Unis. La situation de trésorerie est si préoccupante que le gouvernement a autorisé en catimini EDF à vendre ses filiales britanniques au secteur privé. Ainsi, la hausse du prix de l’électricité est d’abord la contribution de l’usager français à la folie des grandeurs d’EDF à l’international, demain peut être au mercato nucléaire pour financer le rachat par EDF du capital d’Areva.

Mais c’est avant tout le financement du fiasco que représente l’EPR dont le coût a augmenté de 50% ainsi que le coût des travaux nécessaires à la prolongation de la durée de vie des centrales. Et c’est là que la politique française est à l’inverse de la politique allemande, inscrite dans le XXIéme siècle et qui vise  à couvrir 80 % de ses besoins en électricité et 50 % de ses besoins en énergies grâce aux énergies renouvelables à l’horizon 2050. Le financement à hauteur de 20 milliards d’euros par an sera financé par le public et par les exploitants de centrales nucléaires puisque, 60 % des profits générés par l’allongement de la durée de vie des centrales iront à l’État sous la forme de taxes ou d’investissements dans les énergies renouvelables.

En France, c’est exactement le contraire. L’usager est prié de financer l’allongement de la durée de vie des centrales. Le nucléaire est chargé d’empêcher le développement des filières renouvelables et ainsi l’usager non seulement ne finance pas les filières du renouvelable par l’augmentation des tarifs mais finance leur enterrement progressif.

En définitive, le citoyen français perd trois fois :

- il paye plus cher (6% en 6 mois, 6% dans 6 mois s’ajoutant aux hausses précédentes, c’est-à-dire le plan Gadonneix qui avait au moins eu l’honnêteté de reconnaître que la hausse des prix était pour les investissements nucléaires) et perd le bénéfice de la rente qu’il a pourtant payé comme contribuable

- il ne finance pas le développement de filières françaises d’Enr et se condamne au nucléaire à l’intérieur ou à l’importation de sources et d’électricité vertes

- il s’expose à un risque nucléaire croissant en raison des pressions exercées par les exploitants pour réduire les coûts, donc la sûreté, pour réduire les exigences de l’   ASN sur les conditions de renouvellement des centrales et de construction de l’EPR.

C’est sans doute ce que nos grands dirigeants appellent un développement durable 

Ecocités et appel à projet « Ville de demain »

Benoist Apparu, le secrétaire d’État chargé du Logement et de l’Urbanisme a présenté une communication relative aux écocités lors du Conseil des Ministres du 20 octobre 2010. Il a annoncé que les treize écocités sélectionnées(1) dans le cadre du plan ville durable seront les premiers sites concernés par l’appel à projets « ville de demain » du Grand emprunt. Cet appel à projet s’inscrit dans le cadre de la convention entre l’Etat et la Caisse des Dépôts pour la mise en œuvre de l’action « ville de demain » du programme d’investissements d’avenir voté par le Parlement en mars 2010 et parue au Journal Officiel du 30 septembre 2010. Le but de la convention est le soutien à l’investissement dans les villes « afin de faire émerger un nouveau modèle urbain et de favoriser un nouveau cycle de villes ». Ce projet dispose d’un budget d’un milliard d’euros pour la période 2010-2017 pour "des opérations [...] sélectionnées en fonction de leur caractère innovant et de leur exemplarité pour la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement".

Le secrétaire d’Etat a expliqué que "600 millions d'euros seront apportés sous forme de subventions à hauteur de 10% à 35% du coût des projets et 400 millions d'euros seront investis sous forme de prises de participation avec un effet de levier attendu de l'ordre de 4 à 6" pour ce projet « Ville de demain ».
Il a affirmé qu’il est important de s'appuyer sur une « approche intégrée qui conjugue transports, habitat, gestion de l'eau » pour faire face aux mutations de la métropole. Il précise que "la réalisation de ces projets permettra de disposer de véritables laboratoires et vitrines de la ville durable française : îlots urbains servant de test à l'adaptation au changement climatique ; quartiers zéro énergie grâce à l'utilisation de différentes sources d'énergie renouvelable ; maillage de transports collectifs autour de véritables nœuds multimodaux ; accompagnement du développement de la voiture électrique ou encore dispositifs d'assainissement ou de dépollution innovants".

L’appel à projets lancé le 19 octobre, les villes pilotes auront jusqu’au 15 mars pour présenter des projets opérationnels devant être mis en œuvre dans un délai de deux ans. Un deuxième appel à projets serait lancé d'ici la fin de l'année où seront sélectionnées de nouvelles écocités pour un budget supplémentaire de 250 millions d'euros.

(1)Les treize écocités pilotes sont  situées à Marseille (Marseille Euroméditerranée), Clermont-Ferrand (Ecocité Clermont métropole), Strasbourg-Kehl (métropole des Deux Rives), Rennes (Quadrant nord-est), Plaine commune (Terre de partage et d'innovation urbaine), Bordeaux (Plaine de Garonne), Montpellier (de Montpellier à la mer), Nantes-Saint-Nazaire (Construire la ville autour du fleuve), Metz métropole (Ecocité 128), Grenoble (Grenoble écocité), , Nice (Ecocité Nice Côte d'Azur), territoire de la côte ouest-La Réunion (Ecocité insulaire et tropicale) et pays Haut Val d'Alzette, en Moselle et Meurthe-et-Moselle (Ecocité Alzette Belval).

La France importera moins d’électricité cet hiver

 
La France importera cet hiver de moindres quantités d’électricité qu’il y a un an, malgré une hausse sensible de la consommation, a indiqué jeudi le Réseau de Transport d’Electricité (RTE), en jugeant que le risque de coupure était "modéré". La filiale d’EDF, qui gère le réseau de lignes à haute tension, juge la situation "globalement plus favorable que l’hiver dernier", quand l’Hexagone avait dû importer des quantités massives d’électricité au risque de saturer son réseau électrique. De nombreux réacteurs nucléaires étaient alors arrêtés pour cause d’avarie, tandis que la consommation des chauffages électriques atteignait des niveaux historiques sous l’effet du froid.

La France avait ainsi atteint un un pic d’importation à 7.794 mégawatts (MW) le 6 janvier 2010 et un record de consommation à 93.080 mégawatts (MW) le 11 février (avec des températures inférieures de 8,4°C à la normale). Pour cet hiver, RTE estime que la pointe de consommation devrait s’élever à 85.700 MW si les températures restent proches des normales saisonnières, soit 2.200 MW de plus que lors des prévisions de l’an dernier. Toutefois, la disponibilité du parc de production français est en "nette augmentation", grâce notamment à la mise en service de nouvelles centrales au gaz et au meilleur fonctionnement des réacteurs nucléaires.

Le niveau d’importation devrait être au maximum de l’ordre de 3.500 MW en décembre, prévoit ainsi RTE, soit l’équivaut de la production de 3 réacteurs nucléaires. En cas de vague de "froid intense et durable", c’est-à-dire avec des températures de 8°C sous les normales saisonnières, "le niveau d’importation pourrait atteindre 8.500 MW", soit une quantité qui reste compatible avec les capacités du réseau français de lignes à haute tension. Le réseau électrique français n’est en effet pas conçu pour importer de grandes quantités d’électricité, le pays étant d’habitude plutôt exportateur d’électrons.

Deux régions restent cependant dans une situation difficile, comme l’an dernier : la Bretagne et Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA). Qualifiées de "péninsules électriques" car relativement isolées par rapport au réseau national, ces régions disposent de peu de moyens de production d’électricité locale. RTE souligne qu’il a renforcé les réseaux électriques permettant d’approvisionner ces deux régions et qu’il continuera à inciter les consommateurs à maîtriser leur consommation via des alertes par mail et par textos.

Investissements d’avenir : lancement de l’appel à manifestation d’intérêt sur les bâtiments et ilots à énergie positive

Jean-Louis Borloo, ministre d’État, ministre de l’Écologie, et l’ADEME ont lancé, le mercredi 3 novembre 2010, le premier appel à manifestation d’intérêt du programme « démonstrateurs et plateformes technologiques en énergies renouvelables et décarbonées et chimie verte » du grand emprunt.

Cet appel à manifestation d’intérêt (AMI), qui porte sur la thématique des « bâtiments et îlots à énergie positive et à bilan carbone minimum », participera aux objectifs définis par le Grenelle Environnement à l’horizon 2020 et au facteur 4 à l’horizon 2050 dans le secteur du bâtiment.

 

Les technologies vertes sont au cœur du Grenelle Environnement et des investissements d’avenir

 

Les investissements d’avenir consacrent près de 10 Md€ au développement durable dont 2.85 M€ pour le développement des technologies vertes dans le cadre de programmes confiés à l’ADEME :

• 1,35 Md€ pour le développement des énergies renouvelables et la chimie verte ;
• 250 M€ pour le développement des réseaux électriques intelligents ;
• 250 M€ pour le tri et la valorisation des déchets ;
• 1 Md€ pour le développement du véhicule du futur.

 

Au cœur de l’AMI : des démonstrateurs, des expérimentations préindustrielles et des plateformes technologiques d’essai

 

Ce premier AMI, piloté par l’ADEME dans le cadre du programme « énergies renouvelables et chimie verte », portera sur la thématique des « bâtiments et îlots  à énergie positive et à bilan carbone minimum », avec un objectif ambitieux de consommation énergétique de 25 kWh EP/m².an pour les cinq usages réglementés. L’AMI accorde une forte priorité au parc existant où résident les plus forts enjeux.

 

Il s’agit notamment de :

• Contribuer à l’émergence de bouquets de composants technologiques, organisationnels et socio-économiques, propices à une réhabilitation énergétique massive des bâtiments et îlots existants.
• Expérimenter en condition d’usages réels, les jalons technologiques, organisationnels et socio-économiques (y compris juridiques et modèles d’affaire) permettant d’engager la transition vers des bâtiments et/ou îlots existants à énergie positive et à bilan carbone minimum.
• Intégrer dans la réhabilitation énergétique des bâtiments et îlots existants des équipements de gestion intelligente de l'énergie et des moyens de production / stockage décentralisés ou semi-décentralisés d’énergie.
• Développer des dispositifs de suivi des comportements d’adoption et d’usage des utilisateurs ou occupants des bâtiments et îlots à énergie positive et à bilan carbone minimum, afin de vérifier les performances des options technologiques, organisationnelles et socio-économique en conditions réelles d’usage et d’aboutir à de véritables gains en matière d’efficacité énergétique.

 

Deux échéances à retenir

• Dans un délai de 4 mois à compter du lancement, sont attendues les propositions de démonstrateurs ou d’expérimentations préindustrielles focalisés sur les technologies et méthodologies nécessaires pour parvenir à des réhabilitations de bâtiments et îlots à 25 kWh EP/m².an.
• Dans un délai d’un an à compter du lancement, sont attendus en priorité des projets de réhabilitation de bâtiments et îlots existants pour les amener à 25 kWh EP/m².an et à un bilan carbone minimum sur les cinq usages réglementés ; également, mais dans une moindre mesure, des projets de réalisation de bâtiments et îlots neufs à énergie positive et à bilan carbone minimum pour tous les usages de l’énergie.

 

L’Appel à Manifestation d’Intérêt est en ligne sur le site de l’ADEME (rubrique appels à propositions) et du ministère du développement durable (rubrique appels à projets) . Pour en savoir plus :  www.developpement-durable.gouv.fr www.ademe.fr

Le marché des smart grids à l’horizon 2015-2020 par Xerfi

Le marché des smart grids à l’horizon 2015-2020 par Xerfi

Les réseaux électriques intelligents, également connus sous l’appellation de « smart grids », semblent promis à une croissance plus que confortable.  

• Selon la commission Européenne 80% de la population européenne sera équipée en compteurs intelligents d’ici 2020.Un programme estimé entre 4 et 9 milliards d’euros, décidé par ERDF et piloté par Atos. 

• 5 Milliards d’euros, c’est le montant qu’a décidé d’investir RTE, le gestionnaire du réseau haute tension, au cours de la période 2009-2012 dans son réseau électrique. À ce montant s’ajoute 1 milliard d’euros pour répondre à terme à l’envolée des énergies renouvelables. 

• 60 ou 80 ans, c’est l’age moyen des infrastructures électriques actuelles. Il faut donc les adapter au nouvel environnement. Et en particulier aux énergies renouvelables et aux voitures électriques. 

• 35 millions, c’est le nombre de compteurs électriques qui doivent être remplacés d’ici 2016. Coût global de l’opération : entre 4 et 9 Milliards d’euros, financés par les consommateurs. 

Découvrez la vidéo de Phillipe Gattet, directeur d’études Xerfi ainsi que l'étude : http://www.xerfi.fr/etudes/0SCO17.pdf

Zoom sur les smart grids

Des poseurs de compteurs intelligents licenciés par texto

 

 

Des salariés chargés de la pose du nouveau compteur Linky apprennent leur licenciement par texto. Au lieu d'envoyer une lettre de licenciement en bonne et due forme aux salariés dont elle souhaitait se séparer, la société Télima Nancy, sous-traitant d'ERDF, a jugé plus efficace de leur faire savoir par texto. Une procédure inhabituelle que les salariés ont l'intention de contester devant les prud'hommes.

Voir cette vidéo

"Après avoir été convoqué par SMS, on leur a signifié verbalement leur licenciement. Puis on leur a remis une lettre en leur demandant de la signer" explique Cédric Carro de la CGT Energie Touraine*. La lettre remise le 28 octobre était datée du 19. Le motif du licenciement n'y était pas mentionné.

La CGT dénonce l'externalisation de la pose des nouveaux compteurs
Pour réaliser le remplacement des 100 000 compteurs d'Indre-Loire par le nouveau compteur intelligent Linky, ERDF a fait appel à plusieurs sous-traitants dont la société Télima Nancy. Pour atteindre ses objectifs, cette dernière aurait exigé des cadences insoutenables de ses techniciens dont "certains ne sont même pas électriciens". Plus grave, l'un d'entre eux, brulé au 3e degré, aurait été incité à déclarer l'accident du travail en accident domestique.De son côté, ERDF indique "ne pas vouloir commenter ces licenciements qui ne la concernent pas".

*propos recueillis par la Nouvelle République du Centre Ouest

Wi-Fi, HomePlug Alliances Announce Collaboration on Smart Grid, Home Energy Apps

The Wi-Fi Alliance and the HomePlug Powerline Alliance, both members of the Smart Grid Interoperability Panel, announced on Tuesday that they will work together on applications that enable smart energy grids to interoperate with "connected" homes. The Smart Grid Interoperability Panel coordinates smart grid standards. The two groups will be collaborating on wireless and wired network applications for what the forum refers to as Smart Energy 2 Applications Profile.

With HomePlug’s assistance, the Wi-Fi Alliance believes that it will be able mesh Wi-Fi equipment and devices connected to home powerline networks. According to the Wi-Fi Alliance CEO Edgar Figueroa, the focus of this collaboration is on helping to bring about "a great user experience with smart home technology."

8,000 products have been certified by the Wi-Fi Alliance so far, while HomePlug has provided specifications used in 60 million devices, including HomePlug AV, a device for plugging an adapter into a home wall power outlet. The adapter also has an Ethernet port for connecting to a computer. In another room, another adapter can be connected to the computer in the same way, enabling powerline networking between the two computers at 85 Mb/sec. The alliance is also developing an AV2 broadband specification that is expected to be completed early next year. This device will increase the data transfer capability to 600 Mb/sec over home powerlines.

Another specification is The HomePlug GreenPhy, utilized for smart meters and small appliances such as thermostats to enable data transfer between a home area network and a utility.

The Wi-Fi Alliance is a global non-profit organization founded in 1999 by many visionary leaders for the purpose of driving adoption of a single worldwide standard for high-speed wireless local area networking. At present the Wi-Fi Alliance has over 300 companies from dozens of countries.
Wi-Fi Alliance has the mission of delivering the best user experience through certification of products enabled with Wi-Fi technology; growing the Wi-Fi market across market segments and geographies, on different types of devices; developing market-enabling programs; and supporting industry-agreed standards and specifications.

In 2000, the Wi-Fi CERTIFIEDTM program was launched. This program offers a designation of interoperability and quality, and helps in ensuring that Wi-Fi enabled products provide the best user experience.

The HomePlug Alliance consists of industry leaders at all levels of the value chain. Its mission is enabling and promoting rapid availability, adoption and implementation of home powerline networks and products that are standards-based, interoperable, and cost effective.

New Study Says Utilities Missing Smart Meter Opportunities

 
According to a new study by Oracle, electric utilities in Europe, the Middle East and Africa (EMEA) are not taking full advantage of the opportunities being offered by smart networks. In the EMEA Smart Grid Rollout report, “The research also found that many utilities have adopted or plan to adopt Smart Meters but they are likely to be unable to gather and utilise the intelligence created by the technology because their IT systems are unable to cope with the amount of information Smart Meters produce.”

The research, which surveyed 50 senior executives from electricity utilities across Europe, Middle East and Africa, found that over half of utilities are worried that their current IT applications will not be able to scale to their needs. Nearly half of respondents expect to achieve return on investment from smart meter deployment in five years however, nearly a quarter don’t know when this will be achieved. In addition, 18 percent of utilities do not have a communications plan in place to educate customers about the different aspects of Smart Meters.

The study also discovered that 12 percent of utilities have not started to assess the systems they will need to assess data from Smart Metering and an additional 12 percent have no plans to
put this in place at all.

Oracle’s position is that smart grids have the capability to improve power distribution efficiency and reliability as well as reducing the need for expanded grids. But for utilities to make the most of these benefits they need to make some fundamental changes to their infrastructure.

“It’s positive to see that utilities are taking active steps towards planning and implementing their Smart Grid roadmap,” Oracle says in the report. “Despite the vast range of new possibilities the majority of utilities are not leveraging the process innovations and intelligence available to them through the Smart Grid infrastructure. Harnessing this information has the power to maximize improvements being made to their business and their ability to enhance efficiencies such as providing new customer offerings, improving field operations and supporting renewable generation. The utility industry is only at the very beginning of uncovering the disruptive evolution available today.”

Compteurs intelligents. Open communication with smart metering : Siemens joins up with meter manufacturer EMH

 
In the lead-up to making its meter data communication protocol AMIS DLC available to the public in January 2011, Siemens Energy is working together with EMH metering GmbH & Co. KG, Wittenburg, Germany, in the field of smart metering. The aim of the cooperation is to make it possible to connect EMH's smart meters up to Siemens' automated metering and information system AMIS to offer all-round smart-metering solutions going forward. "This cooperation agreement is a further step toward open communication in the context of smart metering," said Richard Hausmann, CEO of the Siemens Company Project Smart Grid Applications.

By opening its previously proprietary Distribution Line Carrier communication protocol (DLC) for public use in January 2011, Siemens is creating an option for connecting meters made by other manufacturers with its smart metering system AMIS. To put this into practice and meet future market demands, Siemens Energy has entered into a cooperation agreement with the meter manufacturer EMH metering. The aim is to integrate this manufacturer's meters into the AMIS system so as to be able to offer an all-round smart metering solution. "Siemens and EMH are two skilled partners with innovative system solutions and products who are ready and willing to assist power providers and grid operators with their smart metering projects," added Richard Hausmann.

The DLC communication protocol developed by Siemens Energy especially for providing smart metering and smart grid solutions can cope with all kinds of changes in the physical communication parameters of a low-voltage distribution network such as signal damping, noise, network disturbances, signal coupling and network configuration changes. In this way, the DLC protocol brings virtually one-hundred-percent availability to this communication technology. It also ensures smooth, trouble-free functioning of smart metering solutions within smart grids. Furthermore, the application offers ample scope for the integration of future smart grid functions and enables the incorporation of an existing network automation structure based on IEC protocols.

Energy-efficient, eco-friendly solutions for setting up smart grids are part of Siemens’ Environmental Portfolio. In fiscal 2009, revenue from the Portfolio totaled about EUR23 billion, making Siemens the world’s largest supplier of eco-friendly technologies. In the same period, the company’s products and solutions enabled customers to reduce their CO₂ emissions by 210 million tons. This amount equals the combined annual CO₂ emissions of New York, Tokyo, London and Berlin.

The Siemens Energy Sector is the world’s leading supplier of a complete spectrum of products, services and solutions for the generation, transmission and distribution of power and for the extraction, conversion and transport of oil and gas. In fiscal 2009 (ended September 30), the Energy Sector had revenues of approximately EUR25.8 billion and received new orders totaling approximately EUR30 billion and posted a profit of EUR3.3 billion. On September 30, 2009, the Energy Sector had a work force of more than 85,100. Further information is available at: www.siemens.com/energy

EMH metering GmbH & Co KG, headquartered in Wittenburg, Germany, develops, produces and markets electronic electricity meters, accessory products and software and system solutions. With its 260 employees in Wittenburg, EMH metering GmbH & Co. KG provides the full range of home meters, industrial meters and high-precision meters. For more information go to: www.emh-metering.com.

Compteurs intelligents : Sierra Wireless s’associe avec ItronLa société Itron, qui propose une plateforme de collecte de données pour les compteurs d’électricité, d’eau et de gaz, vient de s’associer au fournisseur de boîtiers Machine-To-Mac

 
La société Itron, qui propose une plateforme de collecte de données pour les compteurs d’électricité, d’eau et de gaz, vient de s’associer au fournisseur de boîtiers Machine-To-Machine Sierra Wireless. Les deux sociétés ont signé un accord de partenariat portant sur l’intégration des modules M2M de Sierra Wireless avec la plateforme ChoiceConnect d’Itron, mais aussi sur la promotion de la solution auprès des fournisseurs d’énergie. « Grâce à ce partenariat, la remontée d’informations pourra désormais se faire sans fil, en utilisant les réseaux cellulaires, déclare Justin Schmid, vice-président de Sierra Wireless chargé du marketing et du développement commercial. L’intérêt est de faciliter le déploiement des compteurs intelligents en s’affranchissant des coûts de câblage, mais aussi en offrant une possibilité de connexion pour tous les sites difficiles d’accès (mais disposant d’une couverture cellulaire). »

First Utility launches smart metering nationally in U.K.

Mark Daeche, Chief Executive, First Utility

 Independent U.K. energy company First Utility has launched its smart meter offering as well a new tariff, Smart as Standard, nationwide, enabling households across the nation to obtain a smart meter for free and to take advantage of its benefits. First Utility claims its Smart as Standard tariff, which is available for dual fuel only, is now the cheapest of all the standard tariffs. Citing research by YouGov for the company, First Utility says that while the government has plans in place to rollout 47 million smart meters by 2020, there is currently high consumer demand for smart meters being installed across homes much sooner, with 48 percent of UK consumers wanting to have smart meters within the next 12 months. Furthermore, the research found that an overwhelming majority of energy customers (70 percent) think their energy provider should foot the bill for implementing the smart meter technology.
 
Since its launch in September 2008, First Utility has built its customer base to 45,000 to become the largest non “Big Six” energy supplier. Due to the high level of demand, the company says it had to undertake a phased, regional approach to its smart meter rollout. This is now being extended nationwide with national smart meter installation partner, Onstream, a National Grid company. “Today marks a significant milestone at First Utility,” commented First Utility chief executive Mark Daeche. “Households across the U.K. can now take advantage of the benefits that smart meters bring. We know that this smart meter rollout is definitely answering a consumer demand and we are pleased to be able to provide a real alternative in the energy marketplace.”

The YouGov research also highlighted issues that consumers face when it comes to their bills. Over half (51%) cited accuracy on a bill as one of the ways they would like their energy bill to be improved, and more than four in ten (42%) people would find being able to access a greater level of detail on their energy usage and spend as an improvement. First Utility’s smart electric meters provide half-hourly readings and the smart gas meters daily readings of consumption. Smart as Standards customers also are able to access Google PowerMeter. According to First Utility more than half of its customers who have been surveyed believe that their smart meter and access to energy usage information had led to a change in their behaviour.

And the Winner for Best Communications Technology for Smart Appliances Is…

 

   

Phil Carson, wrote a interesting piece entitled "Home Area Networks: Zigbee or Wi-Fi ?". In the article he examines a conversation occurring on a LinkedIn executive forum on smart grid that discusses the merits of Zigbee versus Wi-Fi as communication protocols. Now the home appliance industry has weighed in on their opinion of the best protocol for smart appliances. The Association of Home Appliance Manufacturers (AHAM) recently released a report entitled "Assessment of Communications Standards for Smart Appliances: The Home Appliance Industry's Technical Evaluation of Communication Protocols."

For background, AHAM represents manufacturers of major, portable and floor care home appliances, and suppliers to the industry. AHAM defines a smart appliance as a product which has the capability to receive, interpret and act on a signal received from a home energy management system, utility, or third party energy service provider, and automatically adjust its operation depending on the signal's contents and settings from the owner.

AHAM's membership includes over 150 companies throughout the world. In the United States, AHAM members produce more than 95 percent of the household appliances shipped for sale within the United States. The factory shipment value of these products is more than $30 billion annually. AHAM is also a standards development organization, accredited by the American National Standards Institute. AHAM authors numerous appliance performance testing standards used by manufacturers, consumer organizations and governmental bodies to rate and compare appliances.

According to the assessment's results, the most relevant communications technologies were clearly separated from their peers for use in smart grid appliance applications.  Across the physical, media and network layers evaluated, Wi-Fi received the highest rating, followed closely by ZigBee and HomePlug Green PHY. Actually, "closely" does not do the final ratings justice, as Wi-Fi's score was just 1.35 percent higher than ZigBee and HomePlug Green PHY.  For the Application layer, SEP 2.0 scored the highest, followed by OpenADR.

The assessment was built with a focus on consumers' needs. To represent those needs accurately, AHAM's approach was to use appliance consumers' requirements to drive identification of the best protocols to use for smart grid interfaces. These customer requirements included ease of installation, ease of use, interoperability, reliability of operations, privacy levels, security levels and safety levels.

The assessment also takes into account numerous system requirements such as acceptance of the technology in the marketplace, acceptable cost trade-offs, ease to provision, existence of supply chain, compatibility, noise handling and robust messaging capabilities.

I had the opportunity to ask Edgar Figueroa, CEO of the Wi-Fi Alliance, about his take of the report. "We're very pleased with the AHAM report, and not just because of the top score given to Wi-Fi as a communications standard for appliances," said Figueroa. "In this report AHAM has also validated the appliance industry's support for SEP 2.0, which is the focus of our collaboration with the Zigbee Alliance."

There is a need for national standards in order to ensure an appliance has the capability to function anywhere in the U.S. where smart grid infrastructure is available. These national standards also will promote interoperability between appliances and enhance consumer choice. National standard communications and application protocols will make it possible for consumers to move from one area of the country to another while continuing to benefit from smart grid technologies without having to replace, modify or upgrade their appliances.

Thanks to AHAM for such an interesting report, and I look forward to our readers' feedback.
Christopher Perdue  - Vice President, Sierra Energy Group - [email protected]
310.471.7396

Grid 2020's acquisition brings real-time energy demand management capabilities to IBEC

Acquisition brings real-time energy demand management capabilities to IBEC

Moments before the opening of Rural Smart Grid Summit 2010 in Puerto Rico, Broadband over Power Lines (BPL) product and solutions provider International Broadband Electric Communications Inc., (IBEC) announced its acquisition of Grid2020, an energy management, control, and communications solutions company, then known as Watt Shifters. With the acquisition, IBEC's CEO Scott Lee said, the company is now able to offer utilities the capacity to manage energy demands in real-time. For the consumers, it means the ability to manage and control consumption, be it for their homes or businesses. He added, “IBEC not only offers the foundation of an electric smart grid—a high-speed real-time BPL communications network—but the tools to control the energy consumption on the smart grid, creating a smarter grid”. Read more... http://www.smartmeters.com/the-news/1346-acquisition-brings-real-time-energy-demand-management-capabilities-to-ibec.html

HomePlug Powerline Alliance démontre l’interopérabilité multi-vendeurs livrant des flux TVHD sur le réseau sur ligne électrique

 
La famille technologique HomePlug exposée sur le stand C29 au Broadband World Forum 2010 à Paris

HomePlug^® Powerline Alliance, principal groupe industriel qui encourage l’adoption des produits domestiques de réseaux sur ligne électrique, exposera sa technologie de réseau sur ligne électrique de qualité transporteur qui a fait ses preuves sur le marché au Broadband World Forum 2010 à Paris, France. Le slogan de HomePlug est " Livrer aujourd’hui, définir demain, " qui reflète l’adoption générale de la technologie actuelle AV sur ligne électrique de HomePlug et la nouvelle technologie en cours de développement de HomePlug qui définira les solutions interopérables de demain.

« Nous sommes ravis des étapes importantes que nous avons réalisées en 2010, y compris l’achèvement de la spécification de notre Green PHY Smart Grid en juin, les puces AV de HomePlug en provenance de quatre sociétés de semi-conducteurs qui ont réussi le programme de certification, et les expéditions des appareils de HomePlug qui ont dépassé le point de référence des 60 millions, » a déclaré Rob Ranck, président de HomePlug Powerline Alliance. « L’année 2010 a également vu l’achèvement du standard de ligne électrique IEEE 1901 basé sur la technologie AV HomePlug, et la spécification du haut débit AV2 de la nouvelle génération sera terminée au début de 2011. »

Outre les démonstrations et les expositions de plusieurs membres de HomePlug sur le stand, l’alliance aura plusieurs autres activités qui se dérouleront dans le cadre de l’exposition, y compris :

• Présentations sur des réseaux sur ligne électrique par le président de HomePlug, Rob Ranck, au théâtre des écosystèmes, le mardi 26 à 16h00, le mercredi 27 à 12h00 et le jeudi 28 à 12h00.
• Une réception privée avec une présentation par le président de l’alliance Rob Ranck et une compétition de Formule Un avec de multiples simulateurs de Formule Un grandeur nature connectés à un grand affichage à l’écran permettant aux conducteurs et aux spectateurs de vivre la course en temps réel en utilisant la technologie AV sur ligne électrique de HomePlug.
• Plusieurs sociétés membres de HomePlug ont des stands y compris :
  • Billion Electric co, Limited – Stand G5
  • devolo AG – Stand C6
  • LEA – Stands J7-J8
  • Motorola Inc. – Stands H1 et H11
  • Sigma Designs – Stand D7
  • ZyXel Communication Corp. – Stand G1

L’écosystème de la technologie sur ligne électrique de HomePlug

L’écosystème de la technologie de HomePlug inclut la spécification AV du haut débit, la nouvelle spécification " Green PHY " (GP) de HomePlug pour les applications Smart Energy/Smart Grid, et la prochaine spécification AV2 du haut débit de HomePlug qui devrait être achevée au premier trimestre de 2011. Cette famille de spécifications technologiques est tout à fait interopérable avec le standard mondial de la ligne électrique IEEE 1901 récemment ratifié. La technologie de HomePlug couvre le spectre des demandes de réseaux domestiques et offre un chemin de migration vers l’avenir tout en protégeant la base de plus de 60 millions d’appareils HomePlug, la vaste majorité des produits sur ligne électrique installés.

HomePlug Powerline Alliance actionne la première conformité mondiale de la ligne électrique et le programme de certification d’interopérabilité et a certifié plus de 215 produits HomePlug à ce jour. Le programme a récemment été perfectionné pour fournir des essais et une certification pour le nouveau standard IEEE 1901. Veuillez consulter www.HomePlug.org pour en savoir plus sur HomePlug Powerline Alliance. Fondée en 2000, HomePlug Powerline Alliance, Inc. est une entreprise industrielle comptant 70 membres qui créée des spécifications et des programmes de logo de certification pour utiliser les lignes électriques pour un réseau domestique fiable et les applications Smart Grid. L’Alliance accélère l’adoption dans le monde entier de la technologie HomePlug en collaborant avec les organismes internationaux de normalisation tels que l’IEEE et par le développement du marché et des programmes d’éducation de l’utilisateur. Les membres sponsors incluent Atheros Communications ; Cisco ; Comcast ; Duke Energy ; GE Energy ; Gigle Networks ; Renesas Electronics Corporation ; SPiDCOM Technologies et STMicroelectronics. Les membres contributeurs incluent Arkados.