JCDecaux vient de réaliser sa première récolte de miel sur le site de Plaisir Sainte-Apolline. Le rucher est composé de 15 ruches et de près d’un million d’abeilles.
Cette réalisation s’inscrit dans le cadre de la politique Développement Durable de JCDecaux, et montre une nouvelle fois son engagement, en faveur de la protection de l'environnement.
Conscient de l’impérieuse nécessité de protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs décimés par les pesticides largement utilisés dans l’agriculture, JCDecaux, sur une idée de Jean-Claude Decaux, Fondateur et Président du Conseil de Surveillance de l’entreprise, a décidé de créer, sur plusieurs hectares, sur le site de Plaisir, un jardin de plantes et d’arbustes mellifères, dont l’entretien est confié aux jardiniers de l’entreprise.
Ce vaste espace fleuri où aucun traitement phytosanitaire n’est mis en œuvre contribue à la sauvegarde des abeilles qui y trouvent les nutriments nécessaires à leur subsistance. Un local du site, l’Orangerie, spécialement aménagé à cette occasion, permet de présenter l’écosystème des ruches. Des toiles pédagogiques expliquent la vie des abeilles, les différentes activités de l’apiculteur, et la démarche de JCDecaux. Le miel des Ruches de Sainte-Apolline est conditionné en pots et sera offert par JCDecaux, aux 2 000 visiteurs du monde entier qui viennent chaque année découvrir l’entreprise, son show-room et désormais son rucher.
Ce projet éco-responsable répond à deux objectifs : - contribuer à la sauvegarde des abeilles, dont l’espèce est en fort déclin depuis une quinzaine d’années. Leur disparition engendrerait une catastrophe écologique et économique sans précédent : participant à la pollinisation de plus de 80 % des plantes à fleurs à l’origine d’un grand nombre de nos aliments, elles garantissent plus d’un tiers des ressources alimentaires mondiales. - montrer qu’il est possible à chacun d’agir en faveur de la biodiversité, en plantant notamment des espèces mellifères, et en supprimant l’utilisation des pesticides.
Bees and Social Product Development...really!
(I know, that's not a honeybee)
I had the great fortune this past weekend to attend a lecture given by Cornell’s Dr. Thomas D. Seeley on decision-making in honeybees. While I am very interested in the bees (yes I am), I couldn’t help but to let me mind wander to comparisons of human behavior.Le motif de l'annulation prononcée par le Conseil d'Etat tient à l'irrégularité de l'évaluation des risques
"Considérant qu’il résulte de tout ce qui précède que l’appréciation à laquelle s’est livrée l’AFSSA et sur le fondement de laquelle le ministre a pris la décision contestée repose sur une méthode d’évaluation du risque qui n’est pas conforme à celle qu’exige la réglementation ; que, par suite, la décision attaquée est entachée d’une erreur de droit ; que les requérants sont, dès lors, fondés à demander son annulation en tant qu’elle autorise jusqu’au 31 décembre 2008 la mise sur le marché du produit phytopharmaceutique Cruiser de la société Syngenta Agro SAS, pour un usage en traitement de semences contre les oscinies et les taupins sur le maïs grain, le maïs ensilage et le maïs porte-graine femelle ;"
Vous pouvez télécharger le communiqué de presse du Conseil d'Etat ici
Vous pouvez télécharger l'arrêt du Conseil d'Etat ici.
Les abeilles sont des espèces primordiales pour la pollinisation des cultures. Selon Edward B. Knipling, administrateur de l'Agricultural Research Service (ARS), près de 130 types de cultures aux Etats-Unis sont dépendantes de la pollinisation. L'intervention de ces hyménoptères apporte une valeur ajoutée aux cultures de plus de 15 milliards de dollars chaque année. Depuis 2006 aux Etats-Unis, le Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles ou CCD, pour Colony Collapse Disorder a fait son apparition : il se caractérise par une soudaine disparition de toutes les abeilles adultes d'une colonie. L'U.S. Department of Agriculture (USDA) vient de publier un rapport sur le sujet : le 2010 Colony Collapse Disorder (CCD) Progress Report qui fait le point des travaux de recherche en cours sur ce syndrome.
Ce deuxième rapport annuel, mandaté par le Congrès en 2008 (Farm Bill [Section 7204 (h) (4)]), résume les recherches menées par 8 agences fédérales, 2 départements d'état chargés de l'agriculture, 22 universités et de nombreuses organisations privées pour mieux comprendre les causes du CCD et rechercher des solutions pour stopper ou atténuer son impact. Il a été réalisé par l'Agricultural Research Service et le National Institute of Food and Agriculture (NIFA), dépendants tous deux de l'USDA.
Depuis l'apparition de ce syndrome, les études menées auprès d'apiculteurs, montrent que l'industrie apicole souffre de pertes s'élevant à plus de 30% par an. L'une des explications envisagée par l'USDA pour la destruction de 29% des colonies d'élevage d'abeilles entre 2008 et 2009 serait l'intervention d'un parasite : la mite Varroa (Varroa destructor). Une équipe de chercheurs du département d'entomologie de Michigan State University était parvenue à produire, en laboratoire, des protéines permettant le transport d'ions sodium à travers les membranes cellulaires des mites Varroa. Ceci pourrait permettre aux chercheurs de développer de nouveaux composés chimiques ciblant les canaux sodium de ces parasites mais n'affectant pas ceux des abeilles contrairement aux insecticides tels que le fluvalinate, ayant le même mode opératoire.
L'ARS et le NIFA ont mis en place un programme collaboratif visant à définir une approche intégrée d'étude du CCD. Celui-ci s'est concrétisé par le CCD Action Plan, organisé en 4 thèmes : Etude et collecte de données (échantillons) ; Analyse des échantillons existants ; Identification des facteurs affectant la santé des abeilles, incluant des tentatives pour essayer de recréer la symptomatologie du CCD ; et Atténuation et mesures préventives.
Dans le but de mieux comprendre les symptômes du CCD, de nombreuses études et collectes de données ont été réalisées. Celles-ci ont mis en évidence que les colonies à la santé affaiblie, incluant les colonies présentant les symptômes du CCD, présentent des taux supérieurs de pathogènes et de résidus de pesticide. Les taux de pertes de colonies s'élevaient à 29% en 2009 et ont augmenté pour passer à 34% en 2010. Ces pertes se révèlent être un problème majeur pour l'industrie apicole et potentiellement pour les biens de consommation qui dépendent de la pollinisation des abeilles.
L'analyse initiale des échantillons d'abeilles prélevées (affectés ou non par le CCD) montre une charge importante en virus et autres pathogènes, pesticides et parasites dans les colonies CCD par rapport aux colonies non-CCD. Ce travail suggère qu'une combinaison de causes de stress pourrait déclencher une cascade d'événements et contribuer à l'apparition de colonies où les ouvrières affaiblies sont plus prédisposées aux parasites et pathogènes. Cette hypothèse complexe est testée dans le cadre d'efforts de recherche conjoints au niveau fédéral et universitaire grâce au financement de l'USDA.
Les résultats actuels suggèrent que des effets sublétaux provoqués par les pesticides seraient en lien avec le CCD. En particulier deux miticides communs, le coumaphos et le fluvinate, qui sont des pesticides autorisés pour l'utilisation dans les colonies d'abeilles en vue du contrôle des acariens varroa, sont soupçonnés, soit d'agir individuellement, soit en combinaison. Les preuves émergentes de l'exposition aux pesticides des pollinisateurs et leurs potentiels effets d'interaction avec le CCD restent à approfondir. Les résultats des recherches indiquent qu'à la fois la teneur en protéine de leur alimentation et la présence de pollen naturel pourraient renforcer les colonies et compenser les impacts négatifs du stress causé par les parasites, pesticides et également les transports de longues distances des abeilles pour l'exploitation apicole.
Les mesures susceptibles d'atténuer les pertes d'abeilles sont développées dans le cadre de deux projets nationaux, l'ARS Areawide Project on Honey Bee Health et le Coordinated Agricultural Project (CAP) financés par la NIFA. Les travaux réalisés dans le cadre de ces projets ont notamment permis le développement de nouvelles colonies d'abeilles résistantes aux acariens varroa, de solutions améliorées pour leur alimentation, d'une stratégie (irradiation par rayons et traitement à l'ozone) pour réduire le taux de pathogènes ainsi que l'identification de plusieurs espèces pollinisatrices alternatives. Des progrès ont également été réalisé pour le développement de nouvelles méthodes de détection des parasites et pathogènes, des stratégies de contrôle intégré pour les acariens varroa et une série détaillée de bonnes pratiques de gestion à destination des apiculteurs.
Dans le but de minimiser les cas de CCD et en vue de mettre en place des habitats améliorés et durables pour les pollinisateurs, le Natural Resources Conservation Service (NRCS) met en application la Pollinator Initiative impliquant :
En conclusion, durant les trois dernières années, de nombreuses causes du CCD ont été proposées et étudiées. Bien que la ou les cause(s) du CCD soient toujours inconnue(s), les résultats des travaux de recherche résumés dans ce rapport permettent d'émettre l'hypothèse que le CCD puisse être un syndrome causé par de multiples facteurs différents, qui agissent individuellement ou en combinaison. Selon Kevin Hackett, directeur du programme national de l'ARS pour la pollinisation et vice-président du Comité de Direction du CCD de l'USDA, il est probable que la séquence et la combinaison de ces facteurs ne soient pas les mêmes dans chaque cas. A l'avenir, les travaux de recherche vont davantage se concentrer sur les interactions de multiples facteurs causant le CCD.
Je tiens tout d’abord à dire que les inquiétudes des apiculteurs sont parfaitement légitimes. Mais attention à ne pas proposer des remèdes pires que le mal !
« Les premières victimes de ces incohérences sont les abeilles ! Nos abeilles !... »
Il convient de préciser que vous pensez à l’Abeille domestique (Apis mellifera), celle qui est élevée par les apiculteurs. C’est une espèce archéo- naturalisée, originaire du Moyen-Orient. N’oublions pas qu’il y a près d’un millier d’espèces d’abeilles sauvages indigènes en France, dont presque une cinquantaine d’espèces de bourdons. Excepté la plupart des espèces de bourdons et quelques espèces d’Halictes, nos abeilles sauvages sont solitaires. Il convient donc de bien distinguer les impacts du Frelon asiatique sur l’Abeille domestique, qui peut-être comparée à du bétail (cela n’a rien de péjoratif, d’ailleurs nombre d’apiculteurs emploient le terme « cheptel »), des impacts sur les espèces sauvages. Dans le cas de l’Abeille domestique, les prélèvements opérés par le Frelon asiatique sont souvent peu importants et parfaitement supportables par les essaims … en revanche, quand les ruches rencontrent déjà des problèmes, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Il faut donc bien avoir à l’esprit la dimension socio-économique du problème, qui vient souvent occulter l’aspect écologique.
« détruisons « le plus tôt possible » les femelles (reines) qui engendrent au printemps les générations de frelons…
La pose de piège artificiel dans nos quartiers, nos jardins devraient détecter et donc diminuer les impacts de la multiplication de ces fondatrices (bouteilles suspendue avec bière…)… »
Ce genre de solution s’apparente à proposer de flinguer tout Homo sapiens s’approchant d’une banque à partir du moment qu’on lui trouve un air louche ! Les pièges proposés ne sont pas sélectifs et ils tuent nombre d’autres insectes « innocents ». Le piégeage non sélectif ne peut se justifier qu’en cas d’attaque forte sur un rucher, et les pièges doivent être disposés au plus près du rucher.
Les actions de piégeage, qu’elles soient réalisées à des fins de limitation ou dans un objectif d’amélioration des connaissances sur la répartition de l’espèce, doivent être uniquement ciblées sur le Frelon asiatique.
Le Museum National d’Histoire Naturelle de Paris a travaillé sur des tests en 2009 et 2010 pour améliorer l’attractivité et la sélectivité des appâts utilisés dans les pièges. Je n’ai pas de nouvelles récentes mais il y avait une piste très prometteuse. Les résultats ne devraient pas tarder à paraître.
Serge Gadoum
La Commission veut renforcer la protection de la santé des abeilles. "La communication adoptée aujourd'hui élargira les discussions sur la santé des abeilles avec toutes les parties prenantes et pourrait ouvrir la voie à de nouvelles actions européennes", a déclaré le commissaire à la Santé et la Consommation, John Dalli le 6 décembre lors de la présentation d'une communication sur la santé des abeilles. L'Union doit "aider les Etats membres et les apiculteurs dans leur quête pour garantir une meilleure santé des abeilles", a ajouté le commissaire.
Les actions prévues par l'UE
La communication annonce plusieurs champs d'actions afin de prévenir la mortalité des abeilles. Il s'agit pour la Commission de renforcer les études existantes. "Ce renforcement de l'expertise est nécessaire car on ne connait pas la situation dans tous les pays", précise-t-on au cabinet du commissaire. Un laboratoire de référence de la santé des abeilles a été désigné pour l'UE (le laboratoire ANSES basé à Sophia Antipolis, France). Un programme pilote de surveillance a aussi été mis en place afin d'estimer l'ampleur de la hausse de la mortalité des abeilles. Les contributions financières dans les programmes nationaux d'apicultures pour la période 2011-2013 devraient augmenter de 25%. La Commission a également annoncé un renforcement de la coopération avec les organisations internationales telles que le WWF ou encore l'OIE.
Les pesticides au cœur du débat
L'une des propositions vise directement les pesticides, accusés d'être l'une des principales causes de mortalité des abeilles. La Commission souhaite approfondir les critères utilisés dans l'évaluation des pesticides avant leur mise sur le marché. Cette disposition répond directement à l'appel du Parlement européen qui demande dans sa résolution du 23 novembre, de "prendre en considération les effets des produits phytopharmaceutiques sur l'ensemble de la ruche". Les eurodéputés souhaitent que la Commission se penche sur "les examens de suivi et les protocoles d'étude permettant de réaliser une évaluation des risques tenant compte de l'exposition directe et indirecte des abeilles à ces produits, notamment par l'intermédiaire du nectar, du pollen et de l'eau", précise l'article 16 du texte des eurodéputés.
POSITIONS
"Aujourd'hui plusieurs facteurs peuvent expliquer l'augmentation du taux de mortalité des abeilles", affirme le directeur général de l'Union des industries de la protection des plantes, Jean-Charles Bocquet. Selon lui, les problèmes sanitaires, le manque de biodiversité et les mauvaises pratiques agricoles peuvent causer de graves dommages aux abeilles. "Certaines organisations non gouvernementales et des représentants politiques veulent renforcer les mesures d'évaluation des pesticides, explique-t-il. Nos experts sont ouverts à ces nouvelles méthodes et travaillent déjà avec les agences d'évaluation", ajoute-t-il. "Il n'y a rien d'extraordinaire dans cette communication, juge quant à elle Nadine Lauverjat membre de l'organisation Génération future. Le texte manque de détails, cela ne me paraît pas très concret. Il y avait des propositions très intéressantes dans le texte du Parlement européen, mais elles n'ont pas été prises en compte par la Commission", regrette-t-elle.
Le film de cette belle conférence du 23 juin dernier au Muséum peut être vu à l'Opie (Office pour les insectes et leur environnement) à Guyancourt (78) Horaires et plan d'accès : www.insectes.org
En voici la bande annonce : http://www.dailymotion.com/video/xey2pt_pollinisation-le-gite-et-le-couvert_animals
Not so happy ! Christophe Martin est apiculteur bio en Ariège, dans les Pyrénées. Si les conditions de production de son miel respectent pleinement l'environnement, ses abeilles souffrent de différents maux. Reportage. Agriculture | Apiculteur bio en Ariège... Not so happy |