L'Agence nationale de la recherche s'attache à anticiper les évolutions des écosystèmes en dépassant les études d'impacts. Maurice Héral, responsable du département environnement et ressources biologiques à l'ANR dresse pour Actu-environnement le portrait de la recherche de demain.
Actu-environnement.com : Quels sont les défis sociétaux de la recherche environnementale ?
Maurice Héral : La recherche environnementale s'attache effectivement à répondre à un ensemble d'enjeux et de défis sociétaux. Son rôle est d'appuyer les politiques publiques et l'innovation, dans six secteurs : l'éco-ingénierie et les villes durables, la biodiversité, les contaminants et leurs effets sur la santé et l'environnement, l'agriculture et la pêche, les risques naturels, et le changement climatique. Les défis sociétaux se retrouvent dans chacun de ces domaines. Dans la biodiversité, par exemple, comment et pourquoi garder des écosystèmes diversifiés, fonctionnels en termes de services rendus, tant économiques qu'esthétiques, qu'il s'agisse de la beauté d'un paysage ou de la fonctionnalité d'une forêt ? Pour ce qui est des contaminants de l'eau, de l'air, il s'agit de savoir comment ils perturbent la chaîne trophique. Ces programmes de recherche s'attachent à répondre aux questions posées dans le cadre du Grenelle de l'environnement. Son volet sur les pesticides agricoles par exemple, nous a amenés à financer des recherches sur les effets du chlordécone utilisé dans les cultures de banane, comment il contamine les rivières et les populations riveraines....
Usines, éoliennes, centrales solaires, routes : la conduite des projets ne peut désormais plus se faire comme avant. Il est en effet indispensable d'analyser la portée de la loi du 27 décembre 2012 relative à la participation du public. Une démocratie environnementale numérique émerge. A ce titre, 2013 représentera un point de bascule.
Très peu de monde l’a remarqué. Mais la loi du 27 décembre 2012 relative à la participation du public démontre une évolution majeure de la manière dont seront désormais débattus et – éventuellement - acceptés les projets d’infrastructures, d’installations classées ou toute autre opération susceptible de comporter des risques pour la santé et l’environnement. Cette loi décline l’article 7 de la Charte de l’environnement et met en place une procédure de participation du public sur internet pour les décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement.
Voici l'URL pour faire un trackback sur cette note : http://www.arnaudgossement.com/trackback/4942259
Réalisée en lien étroit avec le studio de création 3 degrés, cette vidéo nous révèle l’urgente nécessité d’agir sur différents leviers économiques et sociaux, afin de préserver et développer la planète. En somme, une illustration des différentes actions du CCFD-Terre Solidaire, qui se mobilise depuis des années auprès de ces Hommes et ces Femmes qui contribuent à changer le monde durablement.
Avec une touche à la fois poétique et réaliste, cette vidéo est disponible sur le site dédié à la campagne : http://ccfd-terresolidaire.org/reussites/ ainsi que sur la page Facebook du CCFD-Terre Solidaire.
EDF ENR a inauguré le 20 octobre sa première centrale solaire photovoltaïque de 8,88 kWc installée chez un particulier près de Poitiers (86). Cette centrale de 48 panneaux solaires photovoltaïques pour une surface d'environ 78m², produira près de 8850 kWh/an, soit l'équivalent de la consommation annuelle de près de 2 foyers (hors chauffage électrique).
Cette centrale est la toute première réalisation faisant suite au décret du 4 mars 2011 qui permet l'installation de puissance jusqu'à 9 kWc chez un particulier. Lancées en mai dernier, les offres de grande puissance d'EDF ENR (supérieures à 3 kWc) connaissent un véritable succès auprès des particuliers et constituent près de 20% des ventes.
Grâce à une gamme d'offres étendue à 11 puissances, allant de 1,48 kWc (environ 16m²) jusqu'à 8,88 kWc (environ 78m²), l'entreprise déclare pouvoir désormais équiper tout type de toiture résidentielle, petite comme grande. Ces offres, assemblées en France (par Tenesol à Toulouse) exclusivement pour EDF ENR, s'intègrent harmonieusement aux toitures et sont conformes aux règles d'éligibilité à la prime d'intégration au bâti.
« Investir aujourd'hui dans une grande centrale solaire photovoltaïque avec EDF ENR, permet de produire davantage d'énergie renouvelable, en toute sérénité, réaliser un investissement socialement responsable, profitable à tous, et bénéficier d'un revenu complémentaire attractif. » Olivier Paquier, Président Directeur Général d'EDF ENR.
La Région Île-de-France, avec le soutien de la Chaire Développement durable de Sciences Po et de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), a le plaisir de vous inviter au colloque international « Dette écologique ? ».
Cet événement exceptionnel aura lieu le 7 novembre 2011 de 8h30 à 18h30 dans l’hémicycle de la Région Île-de-France (57 rue de Babylone, Paris 7e).
Le concept de dette écologique, initialement créé par des ONG dans les pays du Sud, apparaît aujourd’hui de plus en plus présent dans les débats au Nord. Porté essentiellement par des ONG depuis vingt ans, ce concept a gagné l’attention des sphères politiques et scientifiques comme l'a montré l'attention particulière portée par le gouvernement fédéral belge dans les années 2000. Quelle est l’histoire de ce concept et quelles sont ses différentes définitions ? Quelle est sa pertinence et sa validité scientifique ? Dans quelle mesure le concept de dette écologique peut-il être un principe d’action, et quelles sont ses implications en termes pratiques, notamment pour les acteurs publics et privés des pays du Nord ?
A l’invitation de Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile-de-France, et de Philippe Kaltenbach, Vice-président en charge des affaires internationales et européennes de la Région-Ile-de France et sénateur des Hauts-de-Seine, ce colloque réunira certains des meilleurs experts internationaux et français sur le sujet, parmi lesquels William Bourdon (Sherpa), Olivier Deleuze (député fédéral belge), Jean Gadrey (Université Lille 1), José Gaillou (conseiller régional de Guyane), Olivier Godard (École Polytechnique), Kathryn Hochstetler (University of Waterloo), Daniel Joutard (Ainy), Pape Ahmet Keita (Commission environnement du Conseil régional de Dakar), Eloi Laurent (OFCE, Sciences Po), Denis Loyer, Esperanza Martinez (Oilwatch sudamerica), Luk Mukendi (CADTM), Thierry Ngosso (Université catholique de Louvain), José Augusto Padua (Université fédérale de Rio de Janeiro), Leida Rijnhout (Anped), Michel Rocard (ancien Premier ministre français), Andrew Simms (The New Economics Foundation), Laurence Tubiana (Iddri et Chaire Développement durable de Sciences Po).
Programme détaillé, informations et bulletin d’inscription à venir sur www.iddri.org
Graphique ci-dessus: Structure typique de la puissance électrique française durant une semaine classique. Des pointes à 90 GW se produisent parfois durant l'hiver. On observe que la France a besoin d'une flexibilité d'environ 15 GW (besoin qui peut monter à 40 GW l'hiver).
Voici la suite du billet Réaction suite à la tribune de Nathalie Kosciusko - Morizet dans Le Monde concernant le projet du PS en matière de nucléaire (en ligne ici).
Quelle est la puissance flexible déjà en place en France ?
GAZ - La France dispose d'une puissance électrique installée de centrales thermiques à flamme (principalement à gaz naturel) de 12 GW (Source: EDF; Non compris les centrales qui n'appartiennent pas à EDF). Selon le Sénat, "d'après des données provisoires, le parc français se composait au 1er janvier 2007 de 24,8 GW de thermique" (Source: Sénat)
Elles contribuent à environ 11% de la production électrique nationale.
EAU - La France dispose aussi d'une puissance de 14,2 GW au niveau des lacs de barrage (9,2 MW) et des STEP (5 MW), à laquelle on peut ajouter 4,2 GW de centrales d'éclusées (stockage à une échelle de temps de quelques heures), ce qui fait un total de puissance hydro flexible de 18,4 GW. Ces unité hydro flexibles contribuent à la moitié (6%) de la production hydroélectrique nationale (12%).
La puissance de flexibilité (centrales à flamme + lacs + STEP + éclusées) est donc de 24,8 + 18,4 = 43,2 GW en France, de quoi absorber sans difficulté majeure environ 40 GW d'énergies renouvelables variables comme l'éolien et le solaire, bien entendu dans l'hypothèse d'une répartition intelligente des puissances fluctuantes sur le territoire (afin de favoriser le smoothing effect et aussi de réduire les goulots d'étranglement) et d'adaptations ponctuelles du réseau pour gèrer les flux.
40 GW d'éolien offshore, avec un facteur de capacité moyen de 35%, c'est une production de 40 GW x 8760 heures/an x 0.35 = 122 TWh. C'est à dire environ le quart de la demande électrique nationale. Avec 20 GW d'éolien offshore (CF de 35%) + 20 GW d'éolien terrestre (CF de 25% en moyenne selon RTE), on produit 100 TWh, c'est à dire un cinquième (20%) de la demande électrique nationale.
NUCLEAIRE - Ajoutons que les centrales nucléaires sont également flexibles (avec néanmoins une certaine inertie) si on prévient leurs gestionnaires assez longtemps à l'avance. Or les progrès en terme de prévision météo (vent, soleil) permettent précisément d'anticiper. Comme le souligne RTE, opérateur qui gère le réseau public de transport de l'électricité en France, "il est possible de prévoir vent et production éolienne à l’échelle de régions et du pays entier avec une précision suffisante plusieurs heures voire plusieurs jours à l’avance" Source: http://www.debatpublic-eolien-en-mer.org/docs/docs/contribution-rte.pdf
Il n'y a pas de problème pour augmenter la production nucléaire lors des longues périodes avec peu de vent, ce qui réduit considérablement les volumes (en TWh) de stockage nécessaires pour intègrer de hauts niveaux d'EnR variables.
VEHICULES ELECTRIQUES - Ajoutons que la France va convertir progressivement son parc automobile au 100% électrique, ce qui va permettre de disposer d'un grand nombre de batteries qu'il est possible de recharger de manière intelligente via le système V2G/G2V. Cette transition vers l'électro-mobilité s'accompagnera d'une diminution significative des émissions de CO2.
INTERCONNEXIONS - Ajoutons enfin que la France n'est pas un pays coupé du monde, mais qui au contraire a mis en place des interconnexions électriques avec les pays voisins (https://www.entsoe.eu/resources/grid-map/ / https://www.entsoe.eu/index.php?id=70). En période d'excès de production éolienne, la France peut réaliser du délestage vers ses voisins (Espagne, Allemagne, Suisse etc.). En période de sous-production, elle peut en retour importer. C'est exactement ce que fait le Danemark avec ses voisins allemands, norvégiens et suèdois.
CONCLUSION - Pour l'ensemble de ces raisons, il apparaît que la France peut tout à fait produire 20% de son électricité à partir de sources renouvelables variables (éolien et solaire), ceci sans avoir besoin d'installer de nouvelles capacités de stockage type batteries sodium-soufre ou STEP. La France peut ainsi atteindre 20% d'EnR variables (dont 1,8% déjà en place) + 12,4% hydro déjà en place + 0,8% biomasse déjà en place = 33,2% d'EnR. En parralèle, on peut ajouter 6,8% de biogaz et de biomasse-énergie (ce qui constitue de nouvelles puissances flexibles), et on parvient alors à un total de 40% d'EnR. Le mix électrique obtenu est alors: 50% nucléaire + 40% EnR + 10% Fossiles.
EXPERTS - Pour ceux qui doutent de la possibilité de passer de 1,8% d'EnR variables aujourd'hui à 20% en 2025, ceci avec les systèmes de flexibilité déjà en place aujourd'hui, je les invite à prendre connaissance du rapport de l'Agence Internationale de l'Energie Harnessing Variable Renewables: a Guide to the Balancing Challenge, 2011 (voir ici), dont voici un résumé sur le site de la revue scientifique Nature: No wind, No problem.
http://www.nature.com/news/2011/110524/full/news.2011.307.html
La saison de la mousson s'est avérée anormalement abondante et particulièrement meurtrière cette année en Thaïlande. Depuis fin juillet, le pays fait face aux pires inondations qu'il ait jamais enregistrées. De gigantesques masses d'eau se sont accumulées dans le nord de la capitale Bangkok et ont noyé la banlieue alentour malgré les efforts des autorités pour protéger la ville. A ce jour, la catastrophe a ainsi fait 320 morts tandis que plusieurs personnes sont encore portées disparues. Jeudi, le gouvernement a décidé de cesser de bloquer l'eau dans la capitale qui ne fait que monter davantage face aux barrages qu'on lui oppose.
A l'occasion du deuxième colloque national éolien, qui s'est tenu le 18 octobre à Dijon, les professionnels du secteur ont profité de la présence de Nathalie Kosciusko-Morizet pour rappeler qu'ils "souffraient d'un empilement de procédures et de réglementations qui retardent la mise en œuvre des parcs éoliens."
En effet, selon eux, ces obstacles constituent un frein au développement de l'énergie éolienne terrestre, qui devrait atteindre en 2020 une puissance de 19 000 MW, contre 6 410 fin septembre 2011. Le rythme annuel de progression du parc, entre 1 100 et 1 200 MW, doit s'établir à 1 400 MW pour répondre à l'objectif 2020 du Grenelle de l'environnement.
Face à ces inquiétudes, la Ministre de l'écologie a annoncé la création d'un « guichet unique » pour l'instruction du permis de construire et de l'autorisation au titre des "Installations Classées pour la Protection de l'Environnement" (ICPE). Dès lors, les projets inférieurs à 30 MW ne seront plus soumis à autorisation d'exploiter, ce qui est le cas aujourd'hui pour tous les projets supérieurs à 4,5 MW.
Par ailleurs, la Ministre s'est dite prête à engager un dialogue avec les professionnels pour simplifier les Zones de Développement de l'Eolien d'ici fin décembre.
Cette journée qui a plus rassemblé plus de 600 participants, a également été l'occasion pour les grands élus de la Région Bourgogne de réaffirmer le soutien qu'ils apportent au développement de la filière. Le Président de la Région, François Patriat, a évoqué l'importance du développement de l'énergie éolienne. Cette énergie, "respectueuse de l'environnement et décentralisée", participe au dynamisme des territoires et à la création d'emplois industriels : au sein du cluster « Wind4future », soutenu par la Région et l'Etat, plus de 1.000 emplois ont déjà été créés.
Nicolas Wolff, Président de France Energie Eolienne a indiqué pour sa part que « le développement de l'énergie éolienne comporte un volet industriel très important. La filière emploie déjà 11 000 personnes et représentera 60 000 emplois en 2020. Il ne faudrait pas que son développement soit freiné par un amoncellement de procédures qui nous ferait rater le rendez-vous de 2020.»
Enfin, pour Jean-Louis Bal, Président du Syndicat des Energies Renouvelables, « les propositions de la Ministre vont dans le bon sens et nous allons les expertiser. Mais il reste un long chemin à parcourir, compte tenu de l'empilement des procédures. Nous allons très vite revenir vers la Ministre, comme elle nous y a invités. Dans le Livre Blanc que nous présenterons à tous les candidats, nous proposerons une série de mesures, conçues pour simplifier le développement des parcs ».
Quel est l’avenir du marché français de l'énergie photovoltaïque face aux récentes mesures prises par le gouvernement et aux évolutions de l’industrie au plan international, telles que la baisse spectaculaire du prix des modules ? La question sera au cœur de la conférence « L'avenir solaire : France II » qui aura lieu le 10 novembre à Lyon. Un rendez-vous incontournable pour tous les acteurs de la filière.
En juillet 2011, la ministre de l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet annonçait que désormais « le système ne change plus, » promettant stabilité et visibilité pour la filière photovoltaïque. Cette annonce faisait suite au nouveau cadre juridique instauré en mars par le gouvernement. Objectif affiché : mieux encadrer le développement du solaire pour éviter une flambée des coûts qui se répercuterait trop fort sur les factures d'électricité.
Pour les petites installations sur toiture, inférieures à 100 kW, rien ne change ou presque. Cette catégorie reste financée par l'ancien système d'achat. Pour les autres, c'est une autre histoire. Dorénavant, tout projet devra être soumis à un appel d'offres, selon sa taille. Le premier type d’appel d’offres concerne les installations sur bâtiments entre 100 et 250 kW. Le second, celles supérieures à 250 kW et les centrales au sol.
Dans ces conditions, le système d’achat français poussera-t-il au développement du marché des toitures résidentielles et commerciales, comme dans d’autres grands pays européens ? Ou deviendra-t-il inutile pour les projets de centrales au sol de grande taille dans le cadre des contrats PPA ? Les baisses de prix spectaculaires actuellement constatées sur les modules rendront-elles l’énergie solaire compétitive dès 2012 sur le marché français ? Et que se passera-t-il lorsque la France atteindra la parité de réseau ?
Ce rendez-vous majeur accueillera les acteurs de toute l’industrie, des professionnels du photovoltaïque aux représentants de l'Etat, aux développeurs de projets et aux experts financiers. Ces spécialistes du sujet et experts du secteur feront part de leurs prévisions et de leurs réflexions sur le développement et les perspectives d'évolution du marché français.
Inscrivez-vous dès aujourd’hui : www.lavenirsolaire.fr/inscription
Cette initiative s'inscrit dans la continuité du plan d'appui à la filière automobile de 220 millions d'euros, que le département avait lancé en 2009.
Les Yvelines sont la terre d'élection de l'industrie automobile et elles entendent bien le rester. Tant pour préserver l'existant - 45.000 emplois et 150 entreprises sont liés à l'automobile -que pour préparer l'avenir. Le département vient de lancer un appel à projets doté de 3 millions d'euros « destiné à permettre la réalisation de démonstrateurs roulants de véhicules électriques intelligents », explique le président UMP du conseil général, Alain Schmitz. Ces véhicules devront pouvoir circuler avec ou sans chauffeur, ce qui implique que les candidats devront aussi faire des propositions en matière d'infrastructures. Une étape de plus vers la mobilité du futur après le prototype présenté récemment par l'Inria ou le Cybergo développé par Induct à Gennevilliers (Hauts-de-Seine).
La fin de la guerre des modes
Ne serait-ce que parce qu'elles ont la voirie en charge, « les collectivités sont les seules à pouvoir répondre aux besoins que nécessite le véhicule électrique », rappelle Philippe Aussourd, président de l'Association européenne pour le développement des véhicules électriques et hybrides, qui coprésidera le jury avec l'architecte Jean-Marie Duthilleul, très lié à la SNCF. « On est en train de sortir de la guerre des modes », estime ce dernier, qui voit dans ce concours un véritable « élan vers l'avenir ». Le ou les lauréats seront présentés par le Conseil général des Yvelines en mars prochain au Salon de l'automobile de Genève.
Pour le département, qui avait lancé un premier appel à projets en 2009 sur le véhicule urbain, ce projet s'inscrit dans la continuité du plan d'appui à la filière automobile qu'il avait lancé cette année-là. Doté de 220 millions d'euros dont 160 millions pour améliorer les accès des usines automobiles, ce plan est « bien engagé », estime-t-on au conseil général. Les crédits destinés à la formation et à la recherche-développement sont pratiquement consommés, tandis que les travaux d'infrastructure demandent un peu plus de temps.
Surtout, le véhicule intelligent va pouvoir s'appuyer sur les réseaux d'entreprises constituées dans le cadre des pôles de compétitivité Systematic et Mov'eo, le projet Seine Aval Véhicules Electriques (Save) ou encore le cluster automobile VeDeCom qui se constitue à Versailles-Satory. S'il est largement ouvert, même aux entreprises en projet, le concours des Yvelines impose aux lauréats d'effectuer la majeure partie de leurs recherches dans le département.
La science inspire les arts. Et L'art inspire la science. Robotique, programmation, algorithmique, simulation, modélisation, réalité virtuelle... autant de thèmes de recherche qui intéressent les artistes contemporains en quête de territoires inexplorés. De leur côté, les chercheurs voient dans les arts de nouveaux défis technologiques et scientifiques à relever. Inria participe à ce mouvement. Un peu partout en France, les chercheurs Inria collaborent à de nouvelles expériences artistiques. Petit tour d'horizon de quelques collaborations passées, en cours et à venir.
Cet automne, la Fondation Cartier ouvre ses portes aux mathématiques et aux chercheurs Inria. L'exposition « Mathématiques, un dépaysement soudain » invite à voyager au cœur de la pensée mathématique. Du 21 octobre 2011 au 18 mars 2012, six grands mathématiciens collaborent avec huit artistes de renom pour donner à comprendre les mathématiques à travers des expériences sensibles. Dans ce cadre, Pierre-Yves Oudeyer et son équipe-projet Flowers exposeront « les derniers résultats de leurs travaux sur une société de robots doués de curiosité ». Le tout orchestré par le célèbre cinéaste David Lynch, un familier de la Fondation Cartier et des arts numériques.
E.ON en France vient d’inaugurer 2 parcs éoliens, l’un dans les Côtes d’Armor en Bretagne et l’autre dans la Somme en Picardie, 2 des régions les plus ventées en France. Avec ces deux nouveaux parcs, E.ON double sa capacité de production éolienne installée en France, pour une puissance totale de 83,5 MW répartie sur 6 parcs.
Le plus grand parc éolien terrestre déployé en Bretagne a été inauguré fin septembre par les élus municipaux des communes de Plounévez-Quintin et Kergrist-Moëlou dans les Côtes d'Armor, ainsi que par les représentants de la société E.ON France. D'une capacité installée de 26 mégawatts (MW), les 13 éoliennes (2 MW) implantées auront nécessité environ 42 millions d'euros d'investissement. Cette 6ème installation du géant allemand de l'énergie permettra de fournir de l'électricité d'origine renouvelable à 20 000 foyers tout en évitant le rejet de 47 000 tonnes de CO2 par an. D'une durée de 13 mois, le chantier a concerné plusieurs sociétés, dont Enercon (turbines), Eiffage TP Mûr-de-Bretagne (infrastructures), Marc S.A. (fondations) et Apave Saint-Brieuc (contrôles). Avec 3 parcs (Kergrist, Ambon et Muzillac), la Bretagne représente désormais plus de la moitié du parc éolien français d'E.ON (46 MW sur 83,5 MW).« E.ON a des ambitions de développement en France. Un développement principalement axé autour d'énergies plus propres et plus performantes. Ces nouveaux parcs éoliens, ainsi que les autres projets que nous avons pour la France en sont la preuve » a déclaré Luc Poyer, Président du Directoire d'E.ON France.
Le parc éolien de « Kergrist Moëlou – Plounevez Quintin » (Côtes-d’Armor), avec ses 13 éoliennes et sa capacité installée de 26 MW, est le plus grand implanté à ce jour en Bretagne. Avec 3 parcs (Kergrist, Ambon et Muzillac), la Bretagne représente désormais plus de la moitié du parc éolien français d’E.ON (46 MW sur 83,5 MW). Quant au parc éolien de Caulières dans la Somme (Picardie), avec ses 7 éoliennes et ses 17,5MW de capacité installée, il se classe parmi les 5 plus grands parcs de la région. Ces deux parcs, pour lesquels E.ON a investi près de 72 millions d’euros, vont permettre d’alimenter en électricité 34 000 foyers tout en évitant le rejet de 84 000 tonnes de CO2 par an. Ceux-ci s’inscrivent dans une série de projets engagés par E.ON dans les énergies renouvelables en France : solaire (photovoltaïque), biomasse, éolien offshore, hydraulique.
Ces projets participent à un seul et même objectif : diversifier le mix énergétique d’E.ON en France. D’ici 2015, E.ON en France passera d’une production issue quasiment exclusivement du charbon à une production privilégiant les énergies les plus propres et les plus performantes (gaz, renouvelables et biomasse). Un objectif en droite ligne avec la stratégie du Groupe « cleaner and better energy ». Avec plus de la moitié de sa production éolienne située dans la région de la Bretagne et avec ses activités de production thermique en Provence, le groupe E.ON participe activement à la résorption des déséquilibres régionaux français et contribue ainsi au renforcement de la sécurité d'approvisionnement du marché français.
E.ON double sa capacité de production éolienne en France |
Honeywell et Opower commencent une collaboration pour développer des outils de gestion de l’énergie de nouvelle génération. L’objectif est de permettre aux consommateurs de réduire leur consommation d’énergie en leur donnant tant un accès à l’information sur leur niveau de consommation qu’à des systèmes de contrôle de leur consommation.
Opower est le leader sur le marché des logiciels donnant des informations sur la consommation d’énergie de chacun. Grâce à des analyses de données et de comportement des consommateurs, la plateforme d’Opower permet aux utilities de fournir certaines données énergétiques à leurs clients ainsi que des conseils afférents. Et cela pour favoriser un engagement des consommateurs vers une meilleure consommation de l’énergie. Honeywell est un expert reconnu dans l’automatisation et le contrôle des systèmes au sein des bâtiments, des foyers et des industries.
Ces deux sociétés vont mettre en place une plateforme permettant de mesurer et analyser la consommation d’énergie grâce notamment à un thermostat pour contrôler les systèmes de chaleur et de refroidissement (ces équipements correspondent à presque 50% de la consommation d’énergie des ménages). Les consommateurs pourront accéder à leurs données personnelles relatives à leur consommation d’énergie via un portail web ou une application mobile. Ils recevront aussi des suggestions concernant les moyens qu’ils peuvent mettre en œuvre pour réduire leur consommation.
L’intérêt pour Opower est de pouvoir toucher directement les consommateurs via la domotique. L’alliance Opower-Honeywell ne se contentera plus de fournir des informations aux consommateurs mais bien des moyens d’actions direct et matériel pour réduire sa consommation. En espérant que de nouvelles intégrations se produisent pour que le marché de la gestion de l’énergie soit moins éclaté et que de véritables champions d’industrie émergent enfin.
JCDecaux vient de réaliser sa première récolte de miel sur le site de Plaisir Sainte-Apolline. Le rucher est composé de 15 ruches et de près d’un million d’abeilles. Cette réalisation s’inscrit dans le cadre de la politique Développement Durable de JCDecaux, et montre une nouvelle fois son engagement, en faveur de la protection de l'environnement.
Conscient de l’impérieuse nécessité de protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs décimés par les pesticides largement utilisés dans l’agriculture, JCDecaux, sur une idée de Jean-Claude Decaux, Fondateur et Président du Conseil de Surveillance de l’entreprise, a décidé de créer, sur plusieurs hectares, sur le site de Plaisir, un jardin de plantes et d’arbustes mellifères, dont l’entretien est confié aux jardiniers de l’entreprise.
Ce vaste espace fleuri où aucun traitement phytosanitaire n’est mis en œuvre contribue à la sauvegarde des abeilles qui y trouvent les nutriments nécessaires à leur subsistance. Un local du site, l’Orangerie, spécialement aménagé à cette occasion, permet de présenter l’écosystème des ruches. Des toiles pédagogiques expliquent la vie des abeilles, les différentes activités de l’apiculteur, et la démarche de JCDecaux.
Le miel des Ruches de Sainte-Apolline est conditionné en pots et sera offert par JCDecaux, aux 2 000 visiteurs du monde entier qui viennent chaque année découvrir l’entreprise, son show-room et désormais son rucher.
Ce projet éco-responsable répond à deux objectifs : - contribuer à la sauvegarde des abeilles, dont l’espèce est en fort déclin depuis une quinzaine d’années. Leur disparition engendrerait une catastrophe écologique et économique sans précédent : participant à la pollinisation de plus de 80 % des plantes à fleurs à l’origine d’un grand nombre de nos aliments, elles garantissent plus d’un tiers des ressources alimentaires mondiales. - montrer qu’il est possible à chacun d’agir en faveur de la biodiversité, en plantant notamment des espèces mellifères, et en supprimant l’utilisation des pesticides.
Par Sophie Chapelle (30 septembre 2011)
Présenté comme un outil au service des économies d’énergie, le compteur électrique Linky vient d’obtenir le feu vert du gouvernement pour être installé dans l’ensemble des foyers à partir de 2013. Les enquêtes menées auprès des utilisateurs révèlent qu’il ne réduit en rien la facture énergétique. Malgré les craintes relatives aux coûts, à la sécurité des données et aux ondes émises, sa pose demeure obligatoire. Le gouvernement envisage d’élargir l’expérience aux compteurs « intelligents » de gaz et d’eau.
« Le gouvernement a décidé la généralisation du compteur Linky. » Cette annonce d’Éric Besson, ministre en charge de l’Énergie, le 28 septembre, lance l’installation, à partir de 2013, de 35 millions de compteurs électriques « intelligents » dans tous les logements. Parmi leurs prétendus avantages, la télérelève, c’est-à-dire la possibilité d’effectuer à distance les relevés de consommation. « Le passage d’un agent chaque année ne sera plus nécessaire », indique Éric Besson, qui promet, paradoxalement, la création de 10 000 emplois liés à la fabrication et à l’installation du compteur. Guy Habai, de la CGT Mines énergie d’Annecy, voit surtout dans ce compteur l’outil qui va « remplacer l’intervention clientèle » et faire économiser à ERDF le coût de déplacement de ses techniciens (voir notre précédent article sur Linky).
Ce que promet surtout Éric Besson, c’est la gratuité, énoncée à maintes reprises dans son discours. « Je souhaite que soit proposée une offre gratuite de services suffisamment étoffée. (...) Les consommateurs seront aussi alertés gratuitement par leur fournisseur d’électricité en cas de dépassement d’un seuil fixé avec lui. » Toujours pas rassurés ? Alors sachez que vous bénéficierez de « conseils personnalisés gratuits », d’une « mise à disposition gratuite d’informations de consommation » et que « le déploiement du nouveau compteur sera gratuit ». En ces temps de rigueur et d’austérité, autant de gratuité sonne faux. Même la présidente d’ERDF, Michèle Bellon, se veut plus nuancée. La question du financement de cet investissement de 4,3 milliards d’euros ne serait pas bouclée, aurait-elle concédé. Pour nombre d’associations de consommateurs, il est évident que l’usager paiera d’une manière ou d’une autre cette installation. La CLCV (Confédération de la consommation, du logement et du cadre de vie) évoque « une contribution de 1 à 2 euros par mois sur dix ans via les tarifs d’utilisation des réseaux publics de transport et de distribution d’électricité payés dans sa facture d’électricité ». Selon ERDF, ce coût sera largement compensé par les économies d’énergie réalisées grâce à Linky. Qu’en est-il exactement dans les zones où ce nouveau compteur « communicant » a été expérimenté ?
Les gaz de schiste reviennent dans l'actualité française. Du 6 au 11 octobre, l'Assemblée nationale doit débattre en séance publique d'une nouvelle proposition de loi, déposée par l'opposition et relative à l'interdiction des hydrocarbures non conventionnels - les gaz et huiles de schiste. Peu aprés, le 13 septembre, le Gouvernement doit publier la liste des permis exclusifs de recherche qui auront été abrogés conformément à l'article 3 de la loi n°2011-835 du 13 juillet 2011. Analyse.
La proposition de loi n°3960, déposée par l'opposition a déjà été rejetée en Commission et n'a que peu de chance d'être votée en séance. Elle présente cependant un intérêt en ce qu'elle démontre que le droit est lui aussi victime des gaz de schiste.
Pour mémoire, le 13 juillet dernier, le Parlement avait adopté la propositon de loi déposée par Christian Jacob. Celle-ci avait été trés critiquée, notamment par l'opposition au motif principal que la nouvelle loi n'interdit pas clairement toute exploration et exploitation d'hydrocarbures mais se borne à interdire - en principe - le recours à une technique précise : la fracturation hydraulique.
L'article 3 de cette loi prévoit notamment que "Dans un délai de deux mois à compter de la promulgation de la présente loi, les titulaires de permis exclusifs de recherches de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux remettent à l'autorité administrative qui a délivré les permis un rapport précisant les techniques employées ou envisagées dans le cadre de leurs activités de recherches. L'autorité administrative rend ce rapport public". La publication de ces rapports et de la liste des permis abrogés suffira-t-elle à mettre un terme à la controverse ?
Les rapports ont d'ores et déjà été remis aux ministres en charge de l'énergie et la liste des permis abrogés devrait être bientôt révélée.
A titre personnel, j'ai pu écrire ici que la loi du 13 juillet 2011, votée trop rapidement n'est pas satisfaisante, tout au moins sur le plan juridique.
La nouvelle proposition de loi a donc pour objet, à lire son exposé des motifs, à être plus claire et à prévenir tout risque de voir se développer l'exploitation des gaz de schiste en France.
Paradoxalement, la proposition de loi qui sera débattue du 6 au 11 octobre est tout aussi complexe que la loi du 13 juillet 2011 et souffre donc des mêmes défauts. La défense de la qualité du droit ne progresse pas.
Que deviendrait la loi du 13 juillet 2011 ?
elle ne prévoit pas l'abrogation de la loi du 13 juillet 2011 alors que telle est sans doute l'intention de ses auteurs. En conséquence, deux textes avec le même objet subsisteraient en droit... Autre problème : la proposition de loi ne prévoit qu'une modification du code de l'environnement et aucune du code minier..comment s'articuleront alors ces deux codes sur un même sujet ?
Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer ici
Deux textes publiés au JO intéresseront tous les professionnels concernés par les certificats d'économies d'énergie. Ils tendent tous deux à centraliser la gestion de ces crtificats, notamment par la création d'un pôle national des certificats d'économies d'énergie. Vous pouvez télécharger ci-dessous :
1° Décret n° 2011-1215 du 30 septembre 2011 relatif aux pouvoirs du ministre chargé de l’énergie en matière d’agrément de plans d’actions d’économies d’énergie et de délivrance de certificats d’économies d’énergie
2° Arrêté du 30 septembre 2011 portant création du pôle national des certificats d'économies d'énergie
Le ministre de l'Energie Eric Besson a annoncé officiellement l'installation dans nos foyers de 35 millions de nouveaux compteurs électriques "communicants" Linky et cela à compter de 2013. "Je vais tout de suite lever le suspense qui n'est d'ailleurs qu'un faux suspense" s'est t'il empressé de dire aux journalistes, lors d'une conférence de presse organisée mercredi. La généralisation du compteur Linky fait ainsi suite à l'expérimentation réalisée "avec succès par ERDF" durant une année.
D'un coût estimé à 4,3 milliards d'euros, le projet devrait créer "10 000 emplois". Le calendrier précise que les installations débuteront courant 2013 "au rythme de sept millions d'appareils par année." Le Ministre précise que la conversion complète des anciens modèles devra être réalisée en 5 ans, soit à l'échéance 2018.
De son côté, l'UFC-Que Choisir a réagi à cette annonce et regrette la décision "hâtive" d'Eric Besson de généraliser les compteurs communicants, (...), dès lors que ces compteurs sont aujourd'hui "sans avantage décisif pour le consommateur et qu’ils pourraient lui coûter très cher."
Les arguments de l'association de défense des consommateurs sont les suivants :
Contrairement aux dires du Ministre, "les objectifs assignés aux expérimentations menées en Touraine et à Lyon n'ont pas été atteints." De plus selon UFC, "le planning des poses n'a pas été tenu et de nombreuses défaillances techniques ont été relevées (les compteurs sautaient un peu trop facilement et la télétransmission des données ne se faisait pas)."
Par ailleurs, toujours d'après l'UFC, contrairement à ce que la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a annoncé le 7 juillet dernier, "Linky n'a pas permis aux consommateurs, à qui a été imposée l'expérimentation, de réduire leur facture." Ce qui revient à dire que l'impact sur la maîtrise de la demande énergétique n'a pas été évalué !
Une lacune repérée et dénoncée par plusieurs associations et organismes d'Etat n'a toujours pas été prise en compte. Il s'agit pour le consommateur de connaître en temps réel sa consommation d'électricité d'une part, et de disposer d'un bilan de celle-ci sur plusieurs périodes dans le temps. Or "les fournisseurs d'électricité entendent proposer cet affichage en temps réel comme un service payant" déplore l'UFC.
Enfin, sur la notion de gratuité pour les consommateurs, "tout porte à croire que ceux-ci le paieront via le TURPE (le tarif d'utilisation du réseau public d'électricité), le prix exorbitant de l’appareil" dénonce encore une fois l'association de défense.
En effet, le coût de l'appareil se situerait entre 120 euros et 240 euros par compteur**, contre 80 euros en Italie, où il est entièrement financé par le fournisseur d'énergie Enel.
Pourtant, une étude menée pour la CRE montre que le coût supplémentaire de Linky par rapport à un scénario dans lequel on conserverait les compteurs actuels sera compensé par "les gains d'exploitation du réseau que permettra le nouveau compteur sur 20 ans ; Cela signifie que, sur 20 ans, le consommateur paiera la même chose avec Linky ou sans."
La CRE rappelle qu'actuellement les consommateurs paient déjà, dans les tarifs de réseau, "une composante de comptage, mais pour des compteurs qui donnent peu d’informations, contrairement à Linky."
Mais, pour l'UFC, pas de doute, "les vrais bénéficiaires du déploiement de 35 millions de compteurs communicants seront donc le gestionnaire de réseau qui verra notamment diminuer ses coûts de relève des compteurs, et les fournisseurs d’électricité qui pourront multiplier les offres tarifaires et taxer au prix fort le moindre dépassement."
Ce dernier réclame au gouvernement avant la généralisation des compteurs communicants, une "mise à disposition gratuite pour les consommateurs des informations permettant de maîtriser mieux sa consommation d’énergie via un affichage déporté", et, un coût de déploiement qui ne soit pas supporté par le consommateur.
** ERDF annonce que le déploiement coûtera 4 milliards d’euros soit 120 euros par compteur quand la FNCCR parle d’un budget de déploiement 2 fois supérieur
Testé pendant un an chez 300.000 clients d'EDF en Touraine et à Lyon, "Linky", le compteur électrique intelligent, entrera dans l'ensemble des foyers français à partir de 2013. Le gouvernement a approuvé mercredi l'installation à partir de cette date de 35 millions de ces compteurs fluo, au rythme de 7 millions par an. Soit une conversion complète des anciens aux nouveaux compteurs à horizon 2018 avec à la clé 10.000 emplois, selon le ministre de l'Energie Eric Besson.
Les compteurs électriques "intelligents" sont capables de collecter des informations très précises sur les habitudes des occupants d'un logement. La CNIL s'inquiète de la gestion de telles données.
L'intérêt de Linky ? Il relève et transmet la consommation d'électricité à distance et en temps réel, également affichée sur le boîtier pour être lue par le client. Outre d'éviter le déplacement d'un technicien, il permet de facturer la consommation réelle et non plus des estimations intermédiaires parfois très décalées. Il permet également à ERDF de repérer facilement des pannes et des coupures de courant tout en réduisant la possibilité de fraude. Autre avantage de taille : le distributeur saura beaucoup plus précisément la quantité d'électricité qu'il lui faudra injecter dans le réseau, évitant les pertes liées au décalage entre l'offre et la demande, une question cruciale avec l'émergence des énergies aléatoires comme l'éolien et le solaire.
Mercredi, Eric Besson a renouvelé la promesse du gouvernement : les "surcoûts" liés aux nouveaux compteurs seront pris en charge par ERDF, la filiale d'EDF chargée de la distribution du courant, et pas par le consommateur qui n'aura rien à payer. Outre la gratuité de la pose, le gouvernement a exigé des industriels une offre gratuite de services "suffisamment étoffée" pour permettre de suivre sa consommation, a dit le ministre, même si d'autres services payants à la carte pourraient ensuite se développer pour compléter. "Mais la pose comme son utilisation seront gratuites pour les consommateurs", a insisté le ministre. L'UFC-que choisir n'en est pas aussi sûre. En dénonçant certaines "défaillances techniques" lors des tests et une décision "précipitée", l'association a affirmé que "Linky n'a pas permis aux consommateurs à qui a été imposée l'expérimentation de réduire leur facture".
"A l'équilibre sur 20 ans"
Suivant plusieurs associations de consommateur et l'Ademe, le médiateur de l'Energie a proposé mercredi un affichage "déporté", permettant de suivre depuis chez soi sa consommation, sans avoir à aller jusqu'à un compteur situé dans un endroit peu accessible ou dans 50% des cas à l'extérieur. Cette possibilité "est à l'étude", a expliqué Michèle Bellon, la présidente d'ERDF. Autre question de taille : les gains de Linky suffiront-ils réellement au distributeur pour financer un investissement de plus de 4 milliards d'euros, soit près de 120 euros par compteur? "Nous avons établi un ‘business plan', nous avons établi nos dépenses et nos recettes. Et normalement, sur 20 ans, nous sommes à l'équilibre", fait valoir Michèle Bellon. La question du financement n'est néanmoins pas bouclée, a-t-elle concédé. Il y a un an, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) s'était émue du fait que le boîtier révèle de nombreuses informations sur le mode de vie du foyer.
Verne Global bientôt opérationnel grâce au data centre modulaire de Colt
Colt, la plateforme d'échanges d'informations pour les entreprises en Europe, a été choisi par Verne Global, spécialiste des data centres, pour le déploiement d’un data centre modulaire Colt sur son site à double source d'énergie renouvelable, situé en Islande. Il s'agit du premier data centre « zéro émission » au monde conçu et assemblé en moins de quatre mois.
Colt a fabriqué au Royaume-Uni un data centre de 500 m2 dont la livraison interviendra début octobre à Keflavik, en Islande. Les 37 modules seront transportés par voie maritime et assemblés en quelques semaines sur le site du data centre de Verne Global.
« C'est un projet très intéressant qui illustre l'évolution du secteur », explique Chris Ingle, Vice-président associé d'IDC. « L'implantation de Verne Global en Islande et son complexe à double source d'énergie renouvelable allient développement durable et visibilité des coûts. L'approche de Colt en matière de conception de data centres permet un aménagement rapide et flexible de l'espace. La capacité de Colt à fournir des data centres traditionnels de manière plus performante, constitue un véritable avantage concurrentiel sur le marché. »
« Notre partenariat avec Colt nous permet de disposer d'un complexe dédié et opérationnel avant la fin de l'année 2011, dans le cadre du déploiement du premier data centre à double source d'énergie renouvelable au monde », déclare Jeff Monroe, PDG de Verne Global. « Nous constatons une forte demande sur le marché de la colocation et avions besoin d'un partenaire capable de fournir un data centre modulaire à résilience optimale et pouvant répondre à nos besoins techniques spécifiques. »
Jeff Monroe poursuit : « Grâce à l'approche modulaire de Colt, nous sommes en mesure de rationnaliser la conception, tout en exploitant le processus de fabrication contrôlée de l'usine Colt pour garantir la qualité. Cette approche permet également à Verne Global de faire évoluer rapidement la capacité afin de répondre à la demande des clients dans un délai très court. »
Le data centre de Verne Global bénéficie d'un emplacement stratégique qui permet à ses clients de profiter des sources d'énergie propres à l'Islande, constituées à 100 % d'énergie hydroélectrique et géothermique. Colt a adapté son design modulaire afin d’exploiter le climat islandais et assurer la continuité du refroidissement à l'air extérieur 365 jours par an.
« Nous cherchons en permanence à améliorer notre conception modulaire pour assurer à nos clients une efficacité opérationnelle optimale, quelles que soient les conditions climatiques ou la localisation du data centre. Nous pouvons livrer des data centres presque partout dans le monde. » Témoigne Bernard Geoghegan, Vice-président exécutif de Colt Data Centre Services. « La personnalisation du data centre de Verne Global démontre bien notre flexibilité quand il s’agit de répondre aux besoins de nos clients. Plus important encore, nous sommes en mesure de fournir une solution dans un délai très court (moins de quatre mois), ce qui nous distingue véritablement de la concurrence ».
Pour suivre l'évolution et la conception du data centre, visitez le site: http://tomorrowsdatacentre.com.
|
'Energie 2007' - Nous reproduisons ci-après un communiqué de la FNCCR, éditrice de ce site, relatif à la propriété des compteurs communiquants. La FNCCR demande l’engagement solennel du Gouvernement à ne pas obérer le patrimoine des collectivités concédantes d’un outil essentiel au fonctionnement des réseaux. ----------- "Propriété des compteurs Linky : la FNCCR demande un engagement solennel du Gouvernement Selon Les Echos, le Gouvernement envisage d’accorder la propriété des compteurs Linky à ERDF. Une telle mesure serait contraire aux droits des concessions et pénaliserait durablement les collectivités et les consommateurs. Selon Les Echos (daté du 22 septembre 2011), la généralisation des compteurs évolués Linky ne serait pas couverte par les tarifs d'utilisation des réseaux publics d’électricité (Turpe). ERDF serait «prête à assurer le financement» par un emprunt, lequel serait sécurisé par «l'assurance de conserver les concessions de distribution durant leur durée d'amortissement, soit environ vingt ans». Représentant les collectivités concédantes, la FNCCR observe : - qu’ERDF a toujours indiqué être dans l’impossibilité de recourir à l’emprunt, lorsqu’il s’agissait de l’affecter à l’entretien et à la modernisation des réseaux ; - qu’à supposer même qu’ERDF emprunte, le remboursement de l’emprunt sera par construction adossé aux recettes du TURPE ; - que les collectivités locales sont propriétaires des ouvrages des réseaux de distribution, des compteurs et des systèmes de comptage comme cela est explicitement prévu dans les cahiers des charges de concession, signés par EDF puis ERDF, ainsi que par la loi (article L 322-4 du Code de l’énergie) ; - que le «gel» des contrats de concession se heurterait au principe de libre administration des collectivités locales et pourrait entrer en conflit avec les exigences de la future directive européenne amendant les directives 2004/18/EC et 2004/17/EC. La volonté d’ERDF de «sécuriser» ses positions de concessionnaire témoigne sans doute de son attachement au service public et la FNCCR s’en réjouit. Cependant, elle ne doit pas conduire à détricoter le patrimoine concédé, au détriment de l’intérêt général. Depuis plus d’un siècle (loi de 1906), les collectivités organisent le service public de distribution. Elles ont très largement contribué au financement, à la maintenance, au développement et à la modernisation des réseaux électriques, dont le système de comptage fait partie intégralement. Si imparfait soit-il, le compteur Linky est partie intégrante du réseau : il doit être financé par le consommateur et, en contrepartie, lui offrir des services nouveaux, synonymes d’économies et d’efficacité énergétique. A ce jour, l’expérimentation n’a pas prouvé les vertus de Linky en termes de MDE, la délibération de la CRE du 7 juillet 2011 reconnaissant explicitement que les offres de MDE seront portées par les seuls fournisseurs. Il y a là une dérive mercantile du service public qui pourrait, in fine, se révéler plus coûteuse pour le consommateur que le seul statu-quo (cf. article du Parisien du 21 juin 2011)! La FNCCR plaide pour un compteur évolué, porté par le service public, apte à donner aux consommateurs des informations visibles et lisibles sur leur consommation d’électricité. A titre d’exemple, selon l’Ademe, le coût supplémentaire d’un afficheur déporté (1 milliard d’euros) pourrait être rentabilisé en une année. Sur la propriété des compteurs et systèmes de comptage, la FNCCR demande l’engagement solennel du Gouvernement à ne pas obérer le patrimoine des collectivités concédantes d’un outil essentiel au fonctionnement des réseaux. Sur le devenir des concessions d’électricité, la FNCCR rendra publiques ses propositions, via un Livre blanc, d’ici la fin de l’année." Le communiqué au format PDF. |
Alors que l'annonce pour généraliser le déploiement du compteur électrique Linky est pressante - elle devrait avoir lieu mercredi 28 septembre -, la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies revient à la charge concernant la propriété de ce dispositif.
La Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) demande, dans un communiqué, « l'engagement solennel du gouvernement à ne pas obérer le patrimoine des collectivités concédantes d'un outil essentiel au fonctionnement des réseaux ». Citant ERDF, le concessionnaire de 95% des réseaux de distribution, elle indique que celui-ci serait «prêt à assurer le financement» par un emprunt, lequel serait sécurisé par «l'assurance de conserver les concessions de distribution durant leur durée d'amortissement, soit environ vingt ans ». Ce qui revient à un «gel» des contrats de concession, estime la FNCCR, mais un gel qui « se heurterait au principe de libre administration des collectivités locales et pourrait entrer en conflit avec les exigences de la future directive européenne» sur les concessions de service public . Une telle mesure concernant le mode de financement serait à tous le moins «contraire aux droits des concessions», estime la FNCCR. A moins de faire comme la communauté urbaine du Grand Nancy qui a consenti au transfert de propriété au concessionnaire ERDF des prochains compteurs électriques lors d'une révision anticipée du contrat de concession. Source LE MONITEUR.FR
L'EPITA (l'école d'ingénieurs en informatique, membre de IONIS Education Group) organise la troisième édition de sa conférence Green IT, cette année sur le sujet des « Eco-innovations de rupture».
En partenariat avec Green IT.fr et avec la participation de Cleantech Republic, l'événement se déroule le jeudi 20 octobre 2011 de 14h à 18h dans l'amphithéâtre de l'EPITA (Porte d'Italie).
Pour survivre, l'humanité doit réduire son empreinte écologique. Les éco-innovations de rupture proposent d'atteindre cet objectif en adoptant des comportements vertueux grâce aux TIC. 2 idées fortes :
- « re-mutualisation » des biens et des services (co-voiturage, cloud computing)
- « gestion par exception » (adaptation dynamique des processus en fonction de données terrain)
Venez découvrir ces innovations qui changeront votre vie d'ici 5 ans. Frédéric Bordage, consultant Green IT et animateur de GreenIT.fr, pilotera ce rendez-vous axé sur des interventions et des démonstrations faites par des spécialistes des grands enjeux du développement durable.Stéphane Parpinelli, rédacteur en chef de Cleantech Republic, clôturera cet évènement lors d'une table ronde.
Entreprises présentes, liste non exhaustive : BH Environnement, Cisco, Cleantech Republic , Climpact, Ecolutis, GreenIT.fr, Vizelia
Programme
- 14h00 : interventions et démonstrations
- 17h15 : table ronde
- 18h15 : cocktail
Informations pratiques : Green IT 2.0 : « Les éco-innovations de rupture» - Jeudi 20 octobre 2011 de 14h à 18h - Amphithéâtre de l'EPITA - 14-16 rue Voltaire - 94270 Kremlin-Bicêtre - M° Porte d'Italie
En savoir plus : www.epita.fr/conf-greenIT-inscription.html
Acidd et Cap Digital vous invitent à participer le jeudi 29 septembre à 8h30 au Réveil-Matin du développement durable 2.0 sur le thème : Mobilité et territoires : quelles sont les alternatives aux problématiques de déplacement : les solutions de mobilité comme l’autopartage ont-elles un avenir, quels complémentarités avec les tiers-lieux ou les espaces de co-working, comment l’innovation numérique peut-elle apporter une réponse à ces enjeux énergétiques et climatiques :
- Un expert : Ludovic Bu : président de co-voiturage & Co,
- Agence parisienne du climat : Anne Ged, directrice générale,
- Neo-Nomade : Nathanael Mathieu, co-fondateur,
- Gilles Berhault, président d’Acidd et délégué DD de l’Institut telecom.
L’ensemble des débats sera animé par Jérôme Clauzure, Directeur d’Acidd.
Jeudi 29 septembre 2011 de 8h30 à 10h00-Lieu : Cap Digital, 74 boulevard du Faubourg St Antoine, 75012 Paris
Inscriptions : https://acidd.wufoo.eu/forms/7e-raveilmatin-du-dd-20/
Une centrale révolutionnaire située à Moissac (Midi-Pyrénées) est capable de transformer des matières organiques biodégradables en biométhane et de convertir ce gaz en énergie électrique et thermique.
Le spécialiste belge de l'énergie verte, GreenWatt, a dévoilé vendredi dernier la première unité française de biométhanisation décentralisée et fonctionnant uniquement avec du substrat de déchet de fruits et légumes. Ce fernier a conçu, livré et placé cette installation en collaboration avec Energie Bio Consult pour le compte du grossiste en fruits Boyer.
Le géant français de l'industrie agro-alimentaire produit environ 25.000 tonnes de fruits par an, dont 20.000 tonnes de melons de la marque Philibon. A la recherche d'une solution économiquement et écologiquement responsable permettant de valoriser ses surplus de déchets, Boyer a lancé il y a 11 ans des projets durables consistant à transformer ces détritus en compost et en aliments pour bétail. Ces méthodes qui ne suffisaient plus à traiter les énormes quantités de déchets, le maraîcher a donc choisi de se tourner vers le « Waste to Energy » de GreenWatt.
« Nous sommes particulièrement fiers d'être la première entreprise française à investir dans cette nouvelle forme d'énergie verte », déclare Claude Boyer, Fondateur de la SAS Boyer. « Le retour sur investissement de ce projet est d'ailleurs extraordinaire : alors que nous devions auparavant payer pour traiter nos 1.800 tonnes de déchets annuels, notre propre centrale de biométhanisation de 100 kW nous fournit désormais 1,7 MWh d'électricité - l'équivalent de la consommation annuelle de 150 familles, - 1,68 MWh de chaleur - l'équivalent de la consommation annuelle de 100 familles, - et 500 tonnes de compost. »
Boyer est ainsi en mesure de chauffer, éclairer et fournir de l'eau chaude aux habitations de ses travailleurs saisonniers alors que le restant de l'énergie est revendu à EDF. Par ailleurs, Boyer n'a désormais plus de frais de transport car l'installation de production combinée chaleur - électricité (PCCE) est installée sur le site de son usine.
« Nous sommes très heureux d'être à l'origine de ce projet pionnier sur le marché français », explique Philippe Mengal, CEO de GreenWatt. « Vu l'énorme potentiel de cette technologie en France - une des plus grandes économies agraires d'Europe, - nous venons de fonder "GreenWatt Ingenierie SAS" à Avignon, afin d'être encore plus proche et mieux servir le marché local. Il est en effet crucial que le secteur de l'agriculture et de l'alimentation prenne conscience de la valeur stratégique de ses déchets et du rôle bénéfique de la biométhanisation en matière de développement économique et durable ! »
La biométhanisation :
La biométhanisation est un procédé naturel de dégradation de matières organiques par des micro-organismes en l'absence d'oxygène, à l'abri de la lumière et dans des conditions bien spécifiques, que ce soit au niveau de la température ou du pH. Le biogaz ainsi produit est riche en méthane et peut donc, comme le gaz naturel, être brûlé pour produire de l'énergie dans un module de cogénération qui permet la production combinée d'électricité et de chaleur afin de maximiser le rendement global de l'installation.
La technologie développée par GreenWatt, dite en « deux étapes », se base sur le principe de séparation des différentes phases de la biométhanisation en deux cuves distinctes dans le but de pouvoir ajuster les paramètres de ces différentes réactions indépendamment l'une de l'autre. Cette innovation majeure permet d'accroître considérablement la robustesse, la fiabilité et la souplesse d'utilisation de l'unité de méthanisation.
Le cœur de la technologie GreenWatt se nomme FAD (Flushing Anaerobic Digestor). Il s'agit d'un design breveté de digesteur méthaniseur à haut rendement intégrant un dispositif de décolmatage et de renouvellement du biofilm.
Last but not least, le digesteur offre également une solution simple et efficace à l'épuration des eaux chargées en DCO (Demande Chimique en Oxygène) alors que les résidus végétaux résultant de la méthanisation sont eux, un engrais de qualité dont les propriétés varient suivant les végétaux digérés.
En mars dernier, Veolia Eau et Orange Business Services ont lancé m2o city, « un opérateur de services de télérelevé de compteurs d’eau et de données environnementales ».
Une optimisation de la gestion de l’eau ?
Veolia a déjà mis en place 200 000 compteurs et grâce à son partenariat avec Orange, cherche à passer à la vitesse supérieure en s’adressant aux collectivités locales et en leur proposant un réseau de compteurs intelligents. Ils font partie intégrante du concept de ville durable où la consommation de chacun peut être prévue selon leurs habitudes et donc maîtrisée par la collecte d’informations sur la consommation des usagers. En effet, la consommation d’eau sera suivie en temps réels, et les prix varieront selon la période dans l’année et l’heure dans la journée. Plus besoin d’envoyer de techniciens pour relever les compteurs. Les utilisateurs sont ainsi poussés à une consommation plus efficace, et donc plus économique.
Consommation, données, CNIL… ?
Mais toutes ces améliorations ne viennent pas sans inconvénients. À l’instar du compteur intelligent d’électricité Linky d’EDF, celui de m2o pose des problèmes d’atteintes à la vie privée. « Le gestionnaire peut savoir, en théorie, minute par minute dans quelle pièce vous vous trouvez et ce que vous faites ! » affirme à propos de Linky, Levi NIETVELT du Bureau Européen des Unions de Consommateurs. Un groupe de travail de la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) penche actuellement sur les problématiques de sécurité des données que ces appareils engendrent. Aujourd’hui les opérateurs français d’eau, de gaz, et d’électricité travaillent indépendamment les uns des autres. Peut-on imaginer une centralisation et une normalisation prochaine des compteurs intelligents ?
Progrès ou pas, dans tous les cas une vigilance s’impose quant à l’évolution du marché des compteurs intelligents. Rappelons que Veolia Environnement et France Télécom-Orange font parti des leaders mondiaux dans leur domaine respectif. Des dispositifs similaires apparaissent dans plusieurs pays. Du fait de leur taille, ces entreprises peuvent facilement déployer ces nouveaux produits et services dans le reste du monde.
BlogEAUsphere
http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/electricite-le-futur-compteur-linky-dans-la-tourmente-22-09-2011-1376318_47.php
http://www.smartmeters.com/the-news/2081-veolia-water-and-orange-partnering-in-water-meter-reading-service.html
http://www.smartplanet.fr/smart-business/telereleve-de-compteurs-veolia-eau-et-orange-creent-m2o-city-1799/
http://www.veoliaeau.com/medias/actualites/2011-03-28,veolia-eau-orange-m2o-city.htm
Smart City, c'est tout un programme: ateliers, installations, promenades urbaines, conférences, expositions, soirées et discours prononcés par des personnalités influentes comme Denis Baupin, fondateur de l'association française Agir pour l'Environnement et le géographe Jacques Lévy.
A travers toutes ces manifestations pluridisciplinaires, Smart City peut aider à se faire une idée des innovations technologiques, des projets architecturaux, des tendances au niveau local comme au niveau national qui pourraient pousser la vie citadine vers le développement durable.
Cet événement a une dimension internationale, puisqu'il réunit des artistes et défenseurs de l'environnement de pays européens comme la République Tchèque, l'Espagne, la Roumanie et la Pologne, entre autres.
Pour suivre l'événement sur ses pages Facebook et Twitter: goo.gl/Jx56W et @SmartCityParis.
La population mondiale, qui devrait dépasser les sept milliards au mois d'octobre, vit majoritairement en milieu urbain, ce qui rend d'autant plus important le problème du développement durable des villes.
Après Smart City (le 23 septembre à Paris), le développement urbain durable et les techniques de construction vertes seront abordées lors de SXSW Eco, du 4 au 6 octobre aux Etats-Unis, ainsi qu'à Greenbuild International, du 4 au 7 octobre au Canada.
Ces thèmes feront également l'objet de discussions au plus haut niveau en 2012 au Rio +20 (conférence mondiale des Nations Unies pour le développement durable), du 4 au 6 juin, à Rio de Janeiro (Brésil). Ce rassemblement de chefs d'Etats a pour objectif de "susciter un engagement politique en faveur du développement durable".
Smart City - smartcity.fr/europe et goo.gl/RdbXm
Rio +20 - uncsd2012.org/rio20
Innovation | 'Energie 2007' |
Taguieff, Rosanvallon et Habermas au chevet des compteurs Linky? Ces auteurs, parmi d'autres, figurent dans la bibliographie d'un mémoire écrit par Julien Bernoville sous la direction du professeur Dominique Desjeux, au département des sciences sociales de l'Université Paris Descartes (Sorbonne), le 23 juillet 2011. Le titre du mémoire? "Etude des smart grids, analyse des débats sur Internet". Sous le titre, figure un logo d'EDF - alors qu'il s'agit d'étudier les réactions des internautes et des médias face au déploiement expérimental des compteurs Linky par ERDF. Le mémoire se découpe en deux parties: - les appréhensions suscitées par les nouveaux compteurs communicants; - les imaginaires mobilisés face à l’expérimentation des compteurs communicants. Inquiétudes et enthousiasmes L'auteur observe les inquiétudes comme les enthousiasmes. On y trouve des moments de pur bonheur, comme, par exemple, l'analyse de l'imaginaire «pro» compteurs communicants lié "à la technique, aux économies réalisées, à la participation active de l’usager", qui fait du compteur une sorte de "«magicien» de la chasse au gaspillage". Ô toi, agent ERDF, pardon sous-traitant, qui pose un compteur Linky, n'oublie jamais ceci (page23) : "Amar Lakel parle d’un nouveau “prophétisme techno-communicationnel“. Ce dernier serait un processus analogue à l’imaginaire religieux. Sa particularité reviendrait au fait d’assurer le rôle de “méta lien social“ avec la promesse de rédemption. Le progrès technologique s’inscrit dans une téléologie de la Création, avec la poursuite d’un paradis terrestre où l’homme renouerait avec la domination sur la Création grâce aux technologies. Pour l’auteur, l’imaginaire technologique aurait la particularité de dépasser, transcender l’imaginaire religieux. On assisterait à une émancipation des racines religieuses par sa capacité à rendre réel, «palpable» ce que les «abstractions religieuses ne faisaient que figurer»." Incompréhension et défiance Ce sont cependant les citations des internautes, trouvées sur divers sites et forums, qui méritent notre attention. Il y a à l'évidence un problème de communication initiale qui a conduit à une défiance forte. Dans son introduction, Julien Bernonville observe "qu’une partie des Internautes qui s’expriment ont du mal à comprendre ce que sont les réseaux intelligents et par conséquent ne leur font pas entièrement confiance. Un usager, par exemple, ne comprend pas comment Linky lui permettra de baisser sa consommation, étant équipé de lampes LED basse consommation. Egalement le post d'un internaute spécifie qu'il est difficile de savoir ce qui se cache derrière le mot "Smart" et qu'il ne faut donc pas se laisser tromper." D'une manière générale, l'appréhension se nourrit d'un sentiment d'incompétence, avec la crainte de ne rien comprendre aux données fournies par le compteur Linky, donc d'en devenir dépendant - à son insu: "cette crainte se visualise par l’opposition entre l’actuel consommateur «décideur» et le nouveau compteur qui peut «reprendre la main» et décider «qui a accès à quoi»". A ce titre, adosser l'adjectif "intelligent" à un compteur (ou un réseau) semble une fort mauvaise option. L'auteur évoque également d'autres peurs, telle l'exposition aux ondes électromagnétiques ou encore la perte du lien social. Big brothERDF versus pro-sommateur L'auteur décrit la crainte d'un dispositif orwellien, citant qui donne lieu à de jolies trouvailles littéraires. Dans un article "Le conteur qui vous lie", publié sur le site www.centpapiers.com, on utilise l'expression "Big BrothERDF". D'autres craignent que, "dans l’optique d’un contrôle généralisé, ces nouveaux compteurs sont perçus comme une aide à la loi Hadopi"... En face, se trouvent "la presse et les blogs que l'on peut qualifier de pro Smart Grid", qui valorisent le "l'importance du rôle du consommateur", lequel est aujourd'hui incapable de gérer sa consommation comme il le devrait: "ainsi sur le site Europa.eu (magazine de l'espace européen de recherche), on parle de l’émergence de futurs "prosommateurs", capables d'utiliser et de produire de l'énergie. Sur le site Enerzine.com, les consommateurs en devenant acteurs de leur consommation d'énergie et en apprenant à mieux la maitriser participent à l'innovation sociale." Grâce aux nouveaux outils de type smart grid, les consommateurs pourraient reprendre le pouvoir, devenir des "pro-sommateurs". Une lecture utile Sans doute, dans la perspective de la généralisation, faudra-t-il lire ce mémoire, qui indique dans ses conclusions que "la phase expérimentale ne semble pas avoir permis une baisse significative de l’imaginaire apocalyptique car la communication avec le public est complexe." |
par Stéphane Parpinelli | Cleantech Republic | 23.09.11
Pour les promoteurs technophiles du bâtiment intelligent, un « building » devient « smart » sitôt qu’on l’équipe d’automates électroniques de contrôle en tous genres. Or, la performance énergétique d’une construction dépend aussi pour beaucoup du soin apporté lors de sa conception. Cette phase cruciale sollicite l’ingéniosité de l’architecte. Ses choix de matériaux d’enveloppe, en particulier, auront à l’usage une forte incidence sur la performance thermique du bâtiment et sur le bien-être de ses occupants. Une problématique sur laquelle reviennent nos experts dans le cadre de la quatrième et ultime émission du WebTV Thema - Bâtiment intelligent, organisé par Cleantech Republic, en partenariat avec La Tribune.
Emission enregistrée à Paris, le 29 juin 2011. Invités : Arthur Vinson (Lafarge) et Pascal Gontier (Architecte). Présentation : Stéphane Parpinelli.
Le WWF et Oxfam lancent un rapport sur le transport maritime international. Le WWF appelle les dirigeants politiques, et en particulier le Président Nicolas Sarkozy, à soumettre le transport maritime international à une nouvelle réglementation internationale permettant à la fois de réduire les émissions de gaz à effet de serre de ce secteur, et de lever les fonds nécessaires au financement de la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement.
Le transport maritime : un secteur à réglementer pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES)
Le secteur du transport maritime international est déjà responsable de près de 3 % des émissions de GES au niveau mondial, soit l’équivalent de la production de l’Allemagne. Ces émissions qui devraient augmenter de 150 à 250 % d’ici à 2050 ne font pas encore l’objet d’une règlementation.
>> Lever des fonds pour financer l’adaptation au changement climatique grâce aux taxes sur les émissions des navires
Les taxes sur les émissions des navires, qu’il s’agisse d’un prélèvement sur le carburant ou de la mise aux enchères de droits d’émissions, pourraient générer des milliards de dollars. Au tarif de 25 dollars par tonne de CO2, cela pourrait générer 25 milliards de dollars par an d’ici à 2020, dont 10 milliards de dollars seraient directement affectés au Fond vert annoncé lors du dernier sommet climat de Cancun pour aider les pays en développement à faire face au changement climatique.
Le rapport du WWF et d’Oxfam montre qu’il est possible de mettre en oeuvre ces initiatives en veillant à ce que les pays en développement n’aient pas à en supporter les coûts.
>> « Le sommet du G20 sera l’heure de vérité pour le gouvernement français »
Pour Elise Buckle, en charge des négociations internationales pour le WWF, « le sommet du G20 sera l’heure de vérité pour le gouvernement français, qui s’est engagé, devant les ONG à faire des financements innovants sa priorité numéro 1. Avec l’assouplissement récent des positions chinoises et américaines, il y a désormais une fenêtre de tir sans précédent pour aboutir à un accord politique sur la réglementation des transports maritimes internationaux ».
Cet accord sera l’un des enjeux majeurs du prochain sommet du G20 qui se tiendra à Cannes les 3 et 4 novembre prochain, puis du sommet sur le climat à Durban, début décembre 2011.
Télécharger le rapport à ce lien : http://www.wwf.fr/s-informer/actualites/le-wwf-et-oxfam-lancent-un-rapport-sur-le-transport-maritime-international . Source : WWF.
Schneider Electric, le spécialiste mondial de la gestion de l’énergie, a annoncé ce jour qu’il s’engageait jusqu’à 2013, a minima, à apporter son soutien aux prochaines éditions du Solar Decathlon aux Etats-Unis (septembre 2011), en Europe (2012) et en Chine (2013).
Créé en 2002 par le Département américain de l’Energie (DoE), la compétition Solar Decathlon rassemble chaque année des étudiants de grandes universités du monde entier et les invite à un défi pour concevoir, construire et mettre en œuvre des maisons éco-responsables. L’événement se déroule sur une dizaine de jours dans un « village solaire », ouvert au public et construit au cœur d’une grande métropole internationale. Les bâtiments imaginés par les étudiants font appel aux technologies les plus innovantes en matière d’éco-construction et de gestion de l’énergie, pour assurer accessibilité, attrait pour le consommateur et conception éco-énergétique.
« En poursuivant son engagement auprès du Solar Decathlon, Schneider Electric partage ses connaissances et ses ressources avec une nouvelle génération véritablement mobilisée par le défi énergétique actuel, a déclaré Karen Ferguson, Directeur Général des Ressources Humaines Globales de Schneider Electric. Partenaire de l’initiative depuis 2005, nous sommes fiers d’accompagner la promotion de solutions innovantes et efficaces, pour réduire le gaspillage énergétique, promouvoir les énergies propres et favoriser des habitudes de consommation respectueuses de l’environnement. »
Unique partenaire du Solar Decathlon dans le domaine de la gestion de l’énergie Schneider Electric soutient globalement l’événement en déployant ses solutions sur l’ensemble du village solaire (incluant micro-grid, bornes de charge pour le véhicule électrique) et au sein de chaque maison développée par les universités, allant ainsi jusqu’à une gestion centralisée de toute l’énergie. Le Groupe soutient l’événement sous différentes formes, de l’assistance technique à l’intégration de solutions, en passant par le don de produits et des actions de bénévolat.
Le Crédoc vient de rendre publique une étude sur le comportement de la population en matière d'environnement sur une période de vingt ans. Et le constat est encourageant. Si des progrès restent à faire pour le logement et le chauffage par exemple, les bonnes intentions se traduisent de plus en plus dans les actes. Concernant l'eau, deux sur trois sont attentifs au gaspillage (et pas seulement pour alléger la facture). « Il s'agit de préserver une ressource naturelle ». Chaque service d'eau constate d'ailleurs une baisse de la consommation avec des appareils économes et le développement des compteurs individuels.
Si les Français se disent de plus en plus sensibles à l'environnement, sont-ils prêts à consentir à des efforts pour protéger la planète ? Oui répond le Crédoc qui a ausculté le comportement de la population au cours des quinze dernières années.
Beaucoup de paroles et peu d'actes, c'est souvent le refrain que l'on entend à propos de l'environnement. Le Crédoc a donc mené une étude sur les changements de comportements opérés par les Français ces vingt dernières années. L'objectif : vérifier que leur sensibilité environnementale croissante (huit personnes sur dix se disent concernées par l'environnement) ne se résumait pas à de bonnes intentions mais qu'elle se traduisait bien en actes. Les conclusions sont plutôt bonnes : ''Si, dans certains domaines tels que le logement et le chauffage, les progrès se font attendre, l'étude met à jour des changements significatifs (… ) En quinze ans, bon nombre d'habitudes ont été remises en question''. Economies d'eau, délaissement de la voiture, réduction du gaspillage ou encore consommation bio font désormais partie des réflexes de nombreux Français, selon l'étude. Plus surprenant encore, le souci d'économies ne serait pas le principal levier d'action.
Pour la voiture, les résultats sont intéressants. Le taux d'équipements augmente (83 % de ménages en 2008 contre 77 % en 1990 et 58 % en 1970) mais pour les jeunes (18-24 ans), c'est l'inverse, le taux n'est plus que de 59 % contre 74 % il y a 20 ans. Par ailleurs, le taux de renouvellement baisse : 8 ans en 2006 contre 6 ans en 1990. Les modèles choisis sont moins puissants. Et enfin, les voitures rentent plus au garage : 14 000 km parcourus par an en 2001 et 12 000 en 2009.
Enfin, ''le succès du bio est une des manifestations les plus visibles des changements d'habitude à l'oeuvre ces dernières années. Réservé à une minorité plutôt aisée et très engagée il y a quinze ans, le bio se diffuse désormais dans les catégories les plus modestes''. Ainsi, 52 % des personnes disposant de moins de 900€ par mois consommeraient aujourd'hui des produits issus de l'agriculture biologique, contre 20 % en 1995. De même, 60 % des jeunes achètent de temps à autre ce type de produits, alors qu'ils n'étaient que 26 % il y a quinze ans. Et ce, malgré la crise et la hausse du prix des denrées alimentaires.
''La préoccupation pour l'environnement n'est pas la seule explication de l'essor de ces denrées, qui jouissent aussi d'une image positive pour la santé et pour le goût. L'augmentation de l'offre en rayon et la bonne identification du label AB facilitent aussi cet engouement''.
Autre phénomène en augmentation, mais encore marginal : le boycott de produits. En 2010, 33 % des Français disent avoir au moins une fois boycotté certains produits, contre 26 % en 2002. Le Crédoc note également un regain d'intérêt pour les produits fabriqués en France, qui conjugue ''une forme de solidarité économique avec les salariés et les entreprises françaises et des considérations écologiques : acheter ce qui est fabriqué en France plutôt qu'à l'étranger limite les pressions qu'exercent les transports sur l'environnement''.
Enfin, ''le succès du bio est une des manifestations les plus visibles des changements d'habitude à l'oeuvre ces dernières années. Réservé à une minorité plutôt aisée et très engagée il y a quinze ans, le bio se diffuse désormais dans les catégories les plus modestes''. Ainsi, 52 % des personnes disposant de moins de 900€ par mois consommeraient aujourd'hui des produits issus de l'agriculture biologique, contre 20 % en 1995. De même, 60 % des jeunes achètent de temps à autre ce type de produits, alors qu'ils n'étaient que 26 % il y a quinze ans. Et ce, malgré la crise et la hausse du prix des denrées alimentaires.
''La préoccupation pour l'environnement n'est pas la seule explication de l'essor de ces denrées, qui jouissent aussi d'une image positive pour la santé et pour le goût. L'augmentation de l'offre en rayon et la bonne identification du label AB facilitent aussi cet engouement''.
Autre phénomène en augmentation, mais encore marginal : le boycott de produits. En 2010, 33 % des Français disent avoir au moins une fois boycotté certains produits, contre 26 % en 2002. Le Crédoc note également un regain d'intérêt pour les produits fabriqués en France, qui conjugue ''une forme de solidarité économique avec les salariés et les entreprises françaises et des considérations écologiques : acheter ce qui est fabriqué en France plutôt qu'à l'étranger limite les pressions qu'exercent les transports sur l'environnement''.
Côte utilisation des produits, 80 % des consommateurs utilisent le sac réutilisable. Mais la fin des sacs de caisse y est certainement pour quelque chose. 52 % en 2010 font attention aux « emballages » contre 41 % en 2003. Aujourd'hui les 2/3 des ménages font réparer leur électroménager contre 50 % en 2005. Plus globalement, le bio se développe même dans les catégories plus modestes. Là encore, l'offre plus importante y est aussi pour quelque chose. En revanche, les consommateurs sont souvent méfiants vis-à-vis du greenwashing : seuls 31 estiment que les informations sur les produits dits verts sont fondées.
http://www.credoc.fr/pdf/4p/242.pdf
Le 7ème carrefour in'énergie sur " Les Smart Grids, quels enjeux et quels acteurs pour les Pays de la Loire ? " aura lieu :
La raréfaction des énergies fossiles ainsi que le contexte de changement climatique plonge l’économie dans de nouveaux paradigmes, notamment dans le secteur énergétique : baisse des consommations (Maîtrise de la Demande en Energie), production décentralisée d’électricité (Energies Renouvelables), développement du véhicule électrique etc. Le réseau actuel n’est donc plus adapté au contexte énergétique à venir. Le smart grid se positionne en tant que réseau intelligent entre la production d’électricité, son transport et la consommation. Il vise à optimiser l’équilibre entre la production et la demande d’électricité. En Région Pays de la Loire, des projets visant à développer et expérimenter les Smart Grids, voient le jour :
|
Cette manifestation est organisée pour le compte de la Région des Pays de la Loire par la Société publique régionale des Pays de la Loire, agence régionale de développement économique.
Inscrivez-vous dès maintenant : inscription en ligne ou par mail : c.pichard@spr-paysdelaloire.fr ou par courrier : en retournant le coupon du carton d'invitation
Murielle Manin, Conseillère en développement économique – Pôle TIC -Tél : 02 40 48 81 29 – m.manin@spr-paysdelaloire.fr
Rendez-vous de la construction bois et BBC, à la veille de la mise en place de la RT 2012, il a pour vocation de répondre aux attentes des visiteurs en termes d’éco construction.
Le marché européen des systèmes immotiques récupère de la crise à laquelle il a fait face en 2009 à cause de la récession. Bien que ce rétablissement soit dynamique, le marché doit encore se stabiliser et développer des opportunités de croissance dans les régions émergentes et les segments utilisateurs. En attendant, les exigences en matière d'efficacité énergétique et le soutien législatif des directives de l'UE seront de grands conducteurs du marché.
Selon une nouvelle étude de Frost & Sullivan intitulée « Marché européen des systèmes immotiques » (buildingtechnologies.frost.com), ce marché a généré 1 769,5 millions de dollars en 2010 et devrait atteindre 2 123,6 millions de dollars en 2017. Les fonctions suivantes sont étudiées : ventilation, climatisation (HVAC) et assainissement, gestion de l'énergie et éclairage, incendie et sécurité, systèmes d'alarmes et structurels.
« L'efficacité énergétique est le principal conducteur du marché pour les systèmes immotiques, » note Neetha Jayanth, Analyste Senior à Frost & Sullivan. « La gestion de l'énergie est le segment fonctionnel qui facilitera la croissance de ce marché, particulièrement après l'exécution de directives européennes telles que la DPEB. »
Après une performance positive en 2010, les solutions d'éclairage et de gestion de l'énergie sont susceptibles de conduire le marché des systèmes immotiques, tandis que les systèmes automatisés communs de chauffage, ventilation et climatisation (HVAC) continueront à jouer un rôle important.
Chez les utilisateurs finaux, les complexes de bureaux continueront d'être le segment principal que doivent aborder les fabricants, bien que les bâtiments publics et les centres d'éducation soient en train de devenir d'importants segments de croissance.
L'investissement élevé qu'exige l'installation d'un système immotique en a limité la pénétration, particulièrement pour les bâtiments existants. Bien que le rapport entre nouveaux bâtiments et bâtiments existants s'équilibre graduellement, la demande est encore faussée, étant donné le nombre de bâtiments existants par rapport aux constructions nouvelles.
« Bien qu'on s'attende à ce que la période d'amortissement diminue à l'avenir, l'investissement initial exigé, particulièrement pour les bâtiments existants, est souvent élevé, » remarque Jayanth. « Cela est dû à la nécessité de remplacer les systèmes et dispositifs actuels, où ils ne sont pas compatibles et de mettre à jour la technologie de communication entre les dispositifs. »
Le poids de l'investissement s'est fait plus lourdement sentir pendant la récession ; un moment où la dépense publique et privée pour les systèmes immotiques a diminué. L'inertie de la récession devrait amortir le taux de croissance annuel composé.
L'adoption de systèmes ouverts et la perspective d'économie sur la dépense énergétique seront importantes pour surmonter la barrière des prix. La juste manière d'avancer est de susciter de l'intérêt avec un système efficace qui peut générer un retour sur investissement sur une période courte, particulièrement avec la hausse des prix de l'énergie.
« Les fabricants devraient concevoir des systèmes efficaces qui s'appliquent à des dispositifs gourmands en énergie pour chaque bâtiment, tout en s'assurant que le système immotique lui-même ne consomme pas trop d'énergie, » conseille Jayanth. « Les fabricants doivent également travailler à adopter des canaux de distribution appropriés dans chaque pays adapté au marché local et créer un réservoir de main-d'ouvre qualifiée pour l'installation et le service. »
L'étude « Marché européen des systèmes immotiques » fait partie de l'offre Growth Partnership Building Management Technologies, qui comprend également des études sur les thèmes suivants : European Home Automation Markets (2010) et Building Automation Systems: The Future Role of Open Protocols in Europe.
Toutes les recherches incluses dans les souscriptions détaillent les opportunités de marché et les tendances de l'industrie, lesquelles ont été évaluées suite à des entretiens approfondis avec les acteurs du marché.
A propos de Frost & Sullivan
Frost & Sullivan, cabinet conseil en stratégie, accompagne le développement, les innovations et le leadership de ses clients. Les services Growth Partnership permettent aux CEO et aux comités de direction de générer, d'évaluer et de mettre en ouvre des stratégies de croissance efficaces, basées sur des modèles de bonnes pratiques et des recherches appliquées. Fort de 50 années d'expérience au service des multinationales listées au Global 1000, des sociétés émergentes et de la communauté financière, Frost & Sullivan est présent dans plus de 40 bureaux sur les six continents. Pour accéder à notre offre Growth Partnership, rendez-vous sur frost.com
PTC et le revendeur informatique 4CAD Group annoncent leur partenariat avec l’association ECO SOLAR BREIZH dans le cadre d’un projet inédit de conception et fabrication de deux véhicules innovants à 4 roues entièrement mus par des énergies renouvelables. Ces véhicules serviront de test pour de multiples applications de R&D : hybridation énergétique, transformation de l’énergie cinétique en électricité, transmissions sans fil HD à travers des couches carbone et silicium.
Le projet se déroulera en deux étapes fondamentales :
- la conception d’un démonstrateur servant de laboratoire de tests pour les partenaires
- la conception du prototype destiné dès 2013 à participer à des courses internationales
Les travaux de développement seront en grande partie réalisés par des étudiants dans le cadre de conventions de stages animées par l’association et des entreprises partenaires.
PTC apporte son soutien à cette initiative dans le cadre de son Programme Académique à travers la mise à disposition de licences Creo pour la conception, simulation et fabrication des véhicules et de licences Mathcad pour les calculs techniques associés. Par ailleurs, afin de favoriser le travail collaboratif PTC mettra à disposition des participants une Plateforme Windchill Académique leur permettant de partager l’information liée au développement des véhicules, via un simple accès à Internet.
Pour plus d’information sur le projet Eco Solar Breizh, rendez-vous sur le site http://www.ecosolarbreizh.com/
À propos de PTC (http://www.ptc.com)
Fondé en 1985 à Boston, PTC (Nasdaq: PMTC) The Product Development Company®, développe, commercialise et supporte des solutions logicielles de gestion du cycle de vie des produits (Product Lifecycle Management – PLM). Destinées à l’industrie, ces solutions répondent aux exigences liées à la mondialisation, la réduction des délais de mise sur le marché et l’amélioration de l'efficacité opérationnelle associée au développement produits ainsi qu’au respect des réglementations environnementales. Grâce à des solutions intégrées de CAO, de gestion des contenus et des processus, PTC permet aux entreprises de créer et de gérer plus efficacement les informations produit tout au long du cycle vie pour un développement optimal et réussi.
À propos du Programme Académique PTC
Aujourd'hui, environ 25 000 collèges et lycées, 1800 universités et plus de 10 millions d’étudiants dans 30 pays utilisent les solutions PTC. Du collège à l’université, PTC propose aux élèves un programme éducatif original en gestion de cycle de vie du produit (PLM), et met à disposition des logiciels et des formations ainsi que des supports pédagogiques pour les enseignants. Ce programme éducatif s’inscrit dans le cadre d’une volonté de sensibilisation technologique, visant à mieux préparer un nombre croissant d’étudiants au métier d’ingénieur grâce à un enseignement innovant guidé par le monde professionnel.
À propos de 4CAD Group (http://www.4cad.fr)
Premier revendeur à valeur ajoutée des solutions PTC® en France, Belgique et Suisse romande, 4CAD Group a pour mission de mettre son expertise technique à la disposition de ses clients dans le choix et l’intégration de solutions innovantes. 4CAD Group s’est également associée à des partenaires importants : MSC.Software, premier éditeur mondial de solutions de simulation d’entreprise, Cradle, solution innovante de simulation d'écoulement de fluides et de transfert thermique, Sigmetrix, solution complète de gestion des tolérances et Innoface, interface entre SAP et PDMLink.
4CAD Group se donne pour mission d’aider les industries manufacturières à mieux affronter la concurrence nationale et internationale à travers l’innovation, la réduction du temps de développement de produits, la simplification des processus d’échange et la collaboration technique. 4CAD Group, au travers de sa filiale d’édition 4CAD Software, propose également sa propre solution de configuration de produits techniques. 4CAD Group s’investit auprès de PTC en proposant des ressources spécifiques dédiées à l’éducation et notamment la mise à disposition de cursus de formation pour les professeurs de l’enseignement.
A propos d’ECO SOLAR BREIZH
L’association ECO SOLAR BREIZH regroupe des TPE bretonnes et des laboratoires de recherche de l’Ouest de la France œuvrant à la conception de 2 véhicules électriques ecomobiles. Elle bénéficie du soutien de SOJASUN, du Pôle de compétitivité automobile iD4CAR. Afin de permettre à ces acteurs de travailler ensemble, l’association joue essentiellement un rôle de management. Ainsi, elle gère tour à tour les conventions de stages, les contrats avec les sponsors, l’animation du projet et la communication (web, réseaux sociaux et événementiels). Outre ses membres, ECO SOLAR BREIZH s’appuie sur un réseau important de lycées et d’écoles supérieures sur le plan national, lui permettant ainsi de proposer des stages et des projets à l’ensemble de l’échelle éducative. Enfin, parce que créer un véhicule décarboné, c’est aussi analyser l’empreinte carbone au cours du cycle de vie, ECO SOLAR BREIZH s’est engagée à chaque fin d’année à payer son impact carbone auprès d’une ONG sélectionnée. http://www.ecosolarbreizh.com/
Près de 2000 participants assisteront à la conférence mondiale Drupal, DrupalCon London 2011, du 22 au 26 août 2011 au South London's Fairfield Halls
Adyax, acteur français leader européen sur le marché du CMS Drupal, soutient la DrupalCon London 2011, événement majeur pour la communauté dont il sera l’un des principaux sponsors.
Une couverture Live de la conférence sera proposée sur le compte Twitter de Adyax @adyax.
Adyax, agence spécialisée dans les technologies Open Source, sera Platinum Sponsor de la DrupalCon London 2011. Leader européen sur Drupal, avec 155 projets majeurs réalisés, Adyax se devait de soutenir au maximum cette conférence internationale rassemblant la communauté des utilisateurs, développeurs, graphistes et autres utilisateurs de la plate-forme Drupal.
15 membres de l’équipe Adyax présents à la DrupalCon London seront heureux de vous rencontrer et d’échanger avec vous autour de leurs réalisations et expertises autour de Drupal sur le stand n°2.
Vous pourrez suivre la DrupalCon en direct sur le compte Twitter d’Adyax : @adyax. Vous pouvez également suivre en direct les actualités de la «DrupalCon London» en vous abonnant au compte Twitter officiel : @DrupalCon.
Tweetez un un #drupaljoke et gagnez un iPad2 !
A l'occasion de la DrupalCon London 2011, Adyax organise le concours du meilleur #drupaljoke et propose de gagner un iPad2. Pour gagner, suivez @adyax puis tweetez une blague Drupal, sans oublier le hashtag #drupajoke. La blague ayant reçu le plus de votes et de re-tweets sur www.drupaljoke.com remportera l'iPad2 avec un accès exclusif à @PadCMS, la solution CMS Opensource d’Adyax pour tablettes.
La « DrupalCon London 2011 » proposera un événement orienté business et stratégie dés le lundi 22 août, ainsi que des conférences, un stand dédié aux sponsors, un espace recrutement, des soirées et une visite de Londres.
Drupal est le CMS Open Source leader dans le monde, permettant de produire des sites Web complexes, avec des temps de développement et un TCO réduit. Le choix de Drupal est confirmé par un nombre croissants d’acteurs du Web : Rue89, France24, Société Générale, Lyonnaise des Eaux, Groupe Moniteur, le Gouvernement, MSF… figurent parmi les entreprises qui se tournent vers Drupal pour développer leur site de e-commerce.
A propos d’Adyax : Forte d’une équipe de près de 70 personnes dédiée depuis plus de 3 ans au CMS Drupal, la société Adyax propose une expertise unique en Europe. Avec 155 projets Drupal réalisés sur les 3 dernières années, Adyax est consulté internationalement par les plus grands comptes pour son expertise sur ce CMS open source leader dans le monde pour la fabrication de sites internet complexes. Adyax a réalisé les plus grands projets Drupal au monde (Nations Unies, SIG, Union Européenne, Voyages SNCF, MSF, PPR, Groupe TF1, Groupe M6, Orange …). http://www.adyax.com
A propos de Drupal : Drupal est une plate-forme open source de gestion de contenu utilisée par des millions de sites et d'applications Web. Couvrant un large éventail allant des blogs personnels aux applications d'entreprise, Drupal est libre, flexible, robuste, et sans cesse amélioré par une communauté de centaines de milliers de gens passionnés à travers le monde. Il est aujourd’hui le CMS Open Source le plus utilisé au monde pour la fabrication de sites internet complexes. Pour plus d'informations sur Drupal 7, nouvelle et dernière version Drupal, visitez http://www.drupal.org/drupal-7.0.
Le 3ème Prix de la Croissance Verte Numérique sera remis le 23 novembre 2011. Ce prix récompensera 5 catégories de projets innovants en rapport avec les bonnes pratiques dans les domaines des TIC et du développement durable. Un prix sera remis à 5 acteurs, qui, dans leur catégorie, ont atteint de façon exemplaire un des objectifs visés par le Prix Croissance Verte Numérique.
Ce concourt est organisé autour de 5 différents thèmes :
Ce prix vise plusieurs objectifs :
L'agenda de ce prix :
Dépôt des dossiers doit être fait sur le site dédié du Prix de La Croissance Verte Numérique
GTM Research publie une analyse approfondie du déploiement d’un réseau électrique intelligent en Europe, qui fait état des stratégies de mise en œuvre, de la segmentation technologique et de prévisions jusqu’en 2016.
BOSTON--(BUSINESS WIRE)--Le marché européen du réseau électrique intelligent connaîtra une importante croissance au cours des cinq années à venir, les distributeurs d’électricité du continent devant se conformer à de rigoureux mandats en matière d’efficacité et intégrer une panoplie d’énergies renouvelables au réseau. Le plus récent rapport de GTM Research prévoit que l’ensemble du marché européen de la technologie du smart grid atteindra les 3,1 milliards d’euros en 2012, cette somme croissant de 120 % par la suite pour atteindre 6,8 milliards d’euros en 2016.
«Nous prévoyons un déploiement intégré d’ici cinq ans dans cette région, qui conduira au développement des segments de marché du smart grid que sont le comptage évolué, l’automatisation de la distribution, l’intégration des énergies renouvelables, les véhicules électriques et les systèmes informatiques propres au domaine de l’électricité.»
Le rapport de GTM Research, qui a pour titre The Smart Grid in Europe 2012: Technologies, Market Forecasts and Utility Profiles constitue le guide par excellence du marché européen du réseau électrique intelligent. Ce rapport de plus de 130 pages donne un aperçu stratégique de la technologie, de l’économie et de la dynamique concurrentielle qui sous-tendent la croissance de cette région du monde. Il propose également une comparaison de l’évolution du marché européen avec celle des États-Unis, de la Chine et du Japon, et met en lumière les modèles d’intégration ou de mise à l’essai des sociétés de distribution d’électricité les plus actives en Europe, notamment EDF, ENEL, E.ON, GDF Suez, RWE, Iberdrola, Endesa, Centrica, Vattenfall, EDP, Dong Energy et Fortum.
« Un confluent de politiques progressistes, d’avancées technologiques et de besoins en électricité propulse le développement du smart grid en ce moment en Europe, » affirme Geert-Jan van der Zanden, auteur du rapport. « Nous prévoyons un déploiement intégré d’ici cinq ans dans cette région, qui conduira au développement des segments de marché du smart grid que sont le comptage évolué, l’automatisation de la distribution, l’intégration des énergies renouvelables, les véhicules électriques et les systèmes informatiques propres au domaine de l’électricité. »
Le rapport examine les marchés nationaux et les distributeurs d’électricité qui se retrouveront au cœur même de ce déploiement intégré.
« La plupart des marchés nationaux d’Europe en sont à poursuivre leurs objectifs en la matière, » ajoute M. van der Zanden. « Il leur reste encore à offrir leurs services au consommateur. La prochaine étape consiste à démontrer la valeur d’une gestion énergétique locale ou de la demande de réponse des appareils clients. L’engagement du consommateur est la variable clé du succès commercial du smart grid en Europe. »
À PROPOS DU RAPPORT
Comptant plus de 130 pages et de 50 tableaux, The Smart Grid in Europe 2012: Technologies, Market Forecasts and Utility Profiles constitue le guide par excellence du marché européen du réseau électrique intelligent en offrant un aperçu stratégique de la technologie, de l’économie et de la dynamique concurrentielle qui sous-tendent la croissance de cette région du monde. Le rapport présente des modèles d’intégration ou de mise à l’essai des sociétés les plus actives de distribution d’électricité en Europe, notamment EDF, ENEL, E.ON, GDF Suez, RWE, Iberdrola, Endesa, Centrica, Vattenfall, EDP, Dong Energy et Fortum.
The Smart Grid in Europe 2012-2016: Technologies, Market Forecasts and Utility Profiles contient des informations essentielles à l’intention du consultant, de l’analyste des marchés, de l’investisseur et du professionnel de l’industrie du réseau électrique intelligent. De plus amples détails se trouvent sur le site du rapport : http://www.greentechmedia.com/research/report/the-smart-grid-in-europe-2012
À PROPOS DE GREENTECH MEDIA ET DE GTM RESEARCH
Greentech Media propose des recherches et des analyses au marché du commerce interentreprises en technologie verte. Nouvelles de l’industrie, recherches sur les marchés et événements de réseautage de haute qualité sont offerts depuis une plateforme intégrée. GTM Research, responsable des recherches de la société, produit des rapports de conjoncture et publie le PV News, un bulletin mensuel sur le marché du repérage solaire. Greentech Media, dont le siège social se situe à Boston (Massachussetts), compte également des bureaux à New York (New York), à San Francisco (Californie) et à Munich. Pour obtenir de plus amples détails, consultez le site www.greentechmedia.com.
Photos et galerie multimédia disponibles : http://www.businesswire.com/cgi-bin/mmg.cgi?eid=6831904&lang=fr
Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.
GTM Research
Nicholas Rinaldi, +1 347-725-3510
Directeur, Recherche en marketing
rinaldi@gtmresearch.com
ou
David J. Leeds, +1 347-725-3510
Directeur principal, Réseau électrique intelligent
leeds@greentechmedia.com
La centrale solaire de Okhotnykovo, Crimée, fait partie du projet de développement durable du pays. L'idée de ce vaste projet a été lancé en 2010 par l'Agence nationale ukrainienne pour l'efficacité énergétique et la conversion d'énergie (ANUEECE). Il vise à produire de l'énergie électrique provenant des sources vertes et à réduire sensiblement les émissions de dioxyde de carbone de l'Ukraine. Le parc solaire de Okhotnykovo produira 80 megawatts, ce qui en fait la plus puissante et la plus grande centrale solaire en Europe par sa taille, c'est à dire l'équivalent de 207 terrains de football. La centrale fournira de l'énergie verte pour environ ving mille ménages et devrait atteindre à la fin de l’année, un taux de production de 100 000 mégawattheures d’électricité à l'année. L'Ukraine a une quantité de rayonnement solaire qui atteint entre 800 à 1450 W/m2 par an. Ces conditions sont largement suffisantes pour dévelloper des projets de centrales solaires et prévoit des oppurtunités de marché extérieures pour son énergie verte. L'Ukraine exporte actuellement ses surplus d'électricité vers la Moldova, Roumanie, Hongrie, Pologne, Russie et en Slovaquie.
.
La plus grande installation photovoltaïque du Haut-Rhin, et deuxième plus grande centrale solaire d’Alsace, après la bas-rhinoise de 4,5 MW située à Weinbourg, va être raccordée au réseau électrique cette semaine : 22 000 m² de panneaux, d’une puissance de 2,9 MW, produiront l’équivalent de la consommation annuelle d’électricité de 2 800 ménages.
Rescapé in extremis du moratoire photovoltaïque imposé l’hiver dernier par le gouvernement, ce projet a pour particularité d’être couplé à la construction d’un hôtel d’entreprises dans la zone d’activités de Hombourg. « La commune et la CCI, qui était propriétaire des terrains, cherchaient des activités créatrices d’emploi. Plutôt que de sacrifier des terres pour faire des centrales solaires au sol, nous développons le concept du toit solaire qui peut abriter d’autres activités industrielles ou artisanales », explique Olivier Rohmer.
Initié en 2008, ce projet est né de la rencontre de quatre anciens professionnels de l’agriculture — Jean-Michel Fuchs, Arnaud Stoeltzlen, Olivier et Frédéric Rohmer Rohmer — avec Hubert Fels, le patron de la société Chapiteaux du Rhin. Ce fabricant de bâches, tentes et chapiteaux, qui était implanté dans le village de Hombourg, avait besoin de nouveaux espaces pour se développer. Il a choisi la zone d’activités locale. Aujourd’hui, il en occupe la moitié de la superficie et cinq grands bâtiments : il en loue les toits équipés de panneaux photovoltaïques à Ecosun Expert. « Pour compléter le projet, Ecosun a construit deux bâtiments supplémentaires, qui seront loués à des entreprises. La solution est flexible : nous ferons les finitions des bâtiments en fonction des besoins des candidats. C’est une manière de s’adapter aux marchés, de plus en plus instables », assure Jean-Michel Fuchs, président d’Ecosun.
Pour créer leur société, les quatre Alsaciens se sont associés à un installateur photovoltaïque badois, Eckhard Assmus, dont la société, Adsoba, est à Hofweier, près d’Offenbourg : « Il nous apporte son expertise et tout le savoir-faire allemand. » Ils jouent la carte régionale : « Nos panneaux photovoltaïques proviennent pour moitié de Voltec Solar, à Dinsheim-sur-Bruche (lire ci-contre), et pour moitié de Solon, en Allemagne. Nous refusons d’acheter des produits fabriqués en Asie. Nous voulons contribuer à l’économie régionale. La dizaine d’entreprises qui sont intervenues sur le chantier, du terrassement à la maçonnerie, en passant par la couverture, l’électricité ou les études, sont régionales », souligne Jean-Michel Fuchs.
Dans les tourmentes successives qu’a connues la filière solaire française ces derniers mois, ces nouveaux entrepreneurs ont passé par des phases d’incertitude et de fortes montées d’adrénaline. « Nous avons appris en janvier dernier qu’ERDF n’achèterait notre courant — au prix de 0,55 € le kWh — qu’à condition d’avoir terminé les travaux le 9 septembre 2011. » Huit mois pour commander le matériel, trouver les entreprises disponibles et les financeurs d’un projet qui se monte à 16 millions d’euros. « À la merci du moindre retard, nous risquions la faillite totale. Nous avons sauté sans parachute », résume Jean-Michel Fuchs. Les banquiers ne voulaient pas s’engager avant d’avoir la certitude que la centrale serait achevée dans les délais imposés. La société Ecosun Expert réalise en parallèle une centrale de 3,5 MW à Chaumont : « Elle vient d’être branchée… »
par Élisabeth Schulthess
La majeure partie des panneaux solaires vendus en France, en Europe et de par le monde provient de Wuxi, une ville hérissée d’immeubles modernes située à une centaine de kilomètres à l’ouest de Shanghai. La filière photovoltaïque, qui connaît un succès phénoménal, y pèse plus de 3 milliards d’euros, répartis sur une dizaine de grands fabricants et nombre de sous-traitants. Le pionnier et leader du marché se nomme Suntech. Il a pour patron un Australien d’origine chinoise, Shi Zhengrong, professeur à l’Académie des sciences d’Australie, devenu multimilliardaire (en dollars) en une courte décennie. «Toutes les autres entreprises du solaire de Wuxi n’ont fait qu’imiter notre modèle économique», dit sans modestie Zhang Jianmin, un représentant de l’entreprise qui nous fait visiter le siège ultramoderne du groupe, dont la façade est composée d’un assemblage impressionnant de panneaux solaires.
Six chaînes. A l’intérieur, une exposition très design sur les énergies nouvelles vante les avantages de l’énergie solaire, «clé d’un avenir vert». Elle a été inaugurée l’été dernier par l’ancien vice-président américain Al Gore. Des images de guerre projetées sur les murs valident le scénario catastrophe d’une funeste montée des eaux et d’un chaos écologique… auquel le monde pourrait toutefois échapper en achetant les produits Suntech. L’usine ne s’arrête jamais : 2 000 ouvriers, en combinaisons spéciales, y font les trois-huit. Leur salaire moyen est de 2 000 yuans (250 euros) pour huit heures de labeur, repas, logement et assurances comprises. La plupart sont recrutés dans les écoles secondaires de la région avec lesquelles Suntech a un accord. Une à deux semaines de formation suffisent. Pour éviter de casser les fragiles plaques de silicone qui convertissent la lumière en courant électrique, certaines manipulations se font à la main : des centaines d’ouvrières s’échinent à assembler, au fer à souder et en moins de dix secondes, un fil de métal sur la surface des cellules photovoltaïques. Mais pour le reste, le processus de production des six chaînes de montage en parallèle est presque entièrement automatisé. Les machines, fort onéreuses, viennent du Japon, d’Italie, d’Allemagne. Une nouvelle usine, en construction, est en train d’installer de nouvelles chaînes de fabrication. Au total, Suntech a 14 000 employés en Chine, et un millier à l’étranger.
L’entreprise, qui fabrique aujourd’hui près de 100% de ses panneaux en Chine, est officiellement chinoise. Mais Suntech s’apparente davantage à une multinationale : elle dispose de filiales dans 14 pays et la structure de son capital (qui comprend l’américain Goldman Sachs et le britannique Actis) est d’origine très variée. Son patron, Shi Zhengrong, est né en Chine sous un autre nom (Cheng). Pendant la grande famine qui a ravagé la Chine (1958-1962), ses parents, incapables de le nourrir, l’ont confié à une autre famille, les Zheng, qui l’ont adopté. Après de brillantes études en Chine, Shi a émigré en Australie, où il a acquis sa nouvelle nationalité et travaillé dans l’un des plus prestigieux laboratoires. De retour en Chine en 2000, le chercheur a convaincu, par l’entremise de fonctionnaires de Wuxi, trois petites entreprises d’Etat de machines à laver et de pharmacie d’investir 6 millions de dollars (4,4 millions d’euros) dans la fabrication de cellules photovoltaïques. En 2005, Suntech entre à la Bourse de New York : les parts des investisseurs initiaux sont rachetées et l’entreprise devient privée.
Délocalisation. Pour la première fois, une unité de production est en train d’être délocalisée aux Etats-Unis, dans l’Arizona, «pour se rapprocher de [sa] clientèle». La proximité du marché chinois n’apporte, il est vrai, aucun avantage aux fabricants de cellules solaires. En raison de l’absence de subventions de Pékin à l’achat de panneaux solaires, ce marché est très réduit. Le faible niveau des salaires, qui a longtemps été un avantage, ne l’est plus vraiment. «Aujourd’hui, la filière est très automatisée et le coût de la main-d’œuvre n’est plus un facteur critique», explique Zhang Jianmin, un responsable de Suntech. D’où cette délocalisation aux Etats-Unis, qui a sans doute aussi pour objectif de couper l’herbe sous les pieds de ceux qui accusent les subventions occidentales de favoriser, au final, l’industrie chinoise du solaire. Selon Jean-Yves Lindheimer, patron de la filiale française de Suntech, l’entreprise «songe à établir une usine en Europe».Et de reconnaître sans ambages : «Sans ces politiques de subvention des énergies renouvelables, il n’y a pas que Suntech qui n’existerait pas ; il n’y aurait tout simplement pas d’industrie solaire.»
Par Philippe Grangereau
Suntech Power, leader mondial de la production de panneaux solaires, annonce avoir été choisi par Phoenix Solar, l'un des leaders mondiaux en tant qu'intégrateur de systèmes photovoltaïques. Phoenix Solar livrera cette centrale solaire photovoltaïque clé en main d'une puissance d'environ 1,7 MWc à la société LHI Leasing. Le projet sera construit à 650 mètres d'altitude et s'étendra sur une surface de 4,4 hectares, soit l'équivalent de six terrains de football. Environ 7900 panneaux Suntech STP 210 ont été installés, ainsi que trois onduleurs SMA centraux. Avec un excédent de production d'énergie prévu d'environ 2 millions de Kw/h, la centrale de la Rochouse pourrait alimenter 500 foyers avec une électricité respectueuse de l'environnement. La centrale de La Rouchouse est le premier projet développé par Phoenix Solar en Haute-Loire.
En tant que maître d'oeuvre, Phoenix Solar pilote la planification, la construction et la livraison de l'ouvrage. Les travaux ont débuté fin mars, pour une livraison prévue fin Juillet. Phoenix Solar prendra ensuite en charge la gestion et la maintenance de la centrale.
« Si la collaboration entre Phoenix Solar et Suntech a débuté historiquement en Allemagne, nos équipes locales respectives travaillent main dans la main pour la réussite de tels projets en France. Les notions de proximité, et de partage d'une vision terrain commune aboutissent à des réalisations de qualité, ce qui est aussi important pour Phoenix Solar que pour Suntech, dans une période où les acteurs du photovoltaïque doivent prouver leur professionnalisme et leur sens du service » indique Jean-Yves Lindheimer, Country Head de Suntech Power France.
Pour Bernard Mormiche, Directeur Général de Phoenix Solar en France : « Le choix d'équiper la centrale en panneaux Suntech s'explique par la fiabilité de ceux-ci. De plus, la performance de ces panneaux est également un critère fondamental qui permet de garantir à l'investisseur un productible certain.La collaboration avec Suntech France s'avère particulièrement fructueuse et favorise la réussite d'un tel projet »
Des travaux de terrassement raccords avec les délais annoncés, d'autres avancés... L'éco-quartier, à cheval sur Sin-le-Noble et Douai, se développe presque à vue d'oeil. Petit tour de chantier.
PAR CATHY GERIG - douai@lavoixdunord.fr
1. Le « quartier » militaire. Le programme le plus avancé est celui réservé aux militaires du 41e Régiment de transmissions de Douai. Les premiers occupants sont arrivés le 13 juillet (notre édition du 24 juillet). Aujourd'hui, huit des quinze logements sont occupés. Les ouvriers bouclent actuellement les finitions (places de stationnement, luminaires...). Prévue juste de l'autre côté de la voirie, la seconde tranche de ce programme mené par la Société nationale immobilière (SNI) Nord-Est, devait être lancée au printemps prochain. La signature précoce, par le ministère de la Défense, de la mise en route des travaux de terrassement, va permettre de les commencer dès l'automne. La pose des dix maisons est quant à elle annoncée pour le mois de mars.
2. Les logements sur pilotis remis à plus tard. Porté par KIC, le projet de construction de logements sur pilotis est reporté (mais pas annulé) et déplacé de l'autre côté des jardins familiaux. Celui-ci peine à trouver de futurs habitants. Le coût au m² (environ 2 200 euros, soit entre 200 000 E et 240 000 E par logement) est jugé trop élevé pour le secteur (notre édition du 24 juillet). L'architecture contemporaine pourrait aussi freiner les clients. Pour l'instant, le promoteur (porteur de plusieurs programmes sur l'aire du Raquet) n'a eu qu'une touche en un an pour celui-ci. Il proposera un autre programme à la Communauté d'agglomération du Douaisis (CAD), maître d'oeuvre, au mois de septembre.
3. Les premières livraisons de terrains. Également porté par KIC (cette fois promoteur et bailleur), le projet Essentiel sera commercialisé à partir du mois de septembre. Situé face au programme de la SNI, il s'agit d'un projet d'accession social. Il consiste en dix-neuf maisons mitoyennes et un immeuble d'habitat collectif d'au maximum seize logements. Les candidats à l'acquisition peuvent bénéficier d'une TVA à 5,5 %. Pour y prétendre, leurs revenus doivent être inférieurs à un certain seuil. Sur cette parcelle, il sera possible d'acheter un T2 pour un peu moins de 100 000 E ou une maison pour une somme comprise entre 130 000 et 180 000 E. La vente d'une quatrième maison doit être signée aujourd'hui.
4. Du logement social par petites touches. Norévie devrait également lancer un programme de dix appartements et huit maisons avant la fin de l'année. Il sera situé un peu en amont du lycée. La construction des logements sociaux en différents endroits de l'éco-quartier, vise à favoriser la mixité. Un autre, composé de quatorze maisons de ville, sortira de terre du côté Douai.
5. Un programme très « vert ». La rentrée sera aussi marquée par le lancement du programme présenté par le Chênelet. Comme les autres, il répond aux attentes environnementales (Haute qualité environnementale) décidées pour le Raquet. Mais la construction de ses neuf logements tiendra également compte d'une autre notion : la solidarité. La société la développe en concevant des logements sociaux avec des matériaux écologiques, produits au plus près.
6.Une petite cité des Cheminots. Toujours à partir de cet automne, MCP débutera la concrétisation de deux opérations. Elle consiste en dix maisons, en partie mitoyennes, et un immeuble collectif de dix-huit logements. La société immobilière des chemins de fer a entamé une grosse campagne de travaux, de l'autre côté, dans la cité des cheminots. Les nouvelles constructions serviront à l'accueil des familles touchées par ce chantier.
7.Les lots libres font fureur. Les dix-sept lots libres, mis en vente par la CAD, sont tous réservés. Ce qui ne signifie pas tous vendus. Certains candidats peuvent encore se désister. •