Les quatre éléments

Le Grand Palais accueille sa première ruche sur un idée de Nicolas Géant, apiculteur de la Celle-Saint-Cloud

Le Grand Palais  vient d’accueillir sa première ruche. La première récolte est prévue dès juillet. La première ruche a été installée jeudi 7 mai sur le toit du Grand Palais à Paris, côté Cours-la-Reine. A l’origine de cette initiative, Yves Saint-Geours, président de l’établissement qui souhaite ainsi apporter sa contribution à la défense de la biodiversité, à la connaissance de la vie des abeilles en ville et produire un miel toutes fleurs qui sera labellisé «Grand Palais». L’installation de la ruche à été confiée à l’apiculteur Nicolas Géant, également en charge de leur entretien et de la future récolte qui se déroulera en juillet. Elle sera filmée et retransmise sur le site www.grandpalais.fr. La récolte du miel représente environ 50 kilos par ruche et par an. Une 2e ruche sera installée d’ici un mois et 3 autres début 2010. Selon Nicolas Géant, apiculteur de la Celle-Saint-Cloud, qui a eu l'idée de l'opération, une ruche en ville peut produire 50 kg de miel par an, contre 10 à 15 kg à la campagne ! Nicolas Geant s'occupe des abeilles en plein Paris Mais le Grand Palais n’est pas le premier lieu illustre à accueillir des abeilles sur son toit... L’apiculteur Jean Paucton, depuis quelques temps déjà, s’occupe de ruches situées sur...l’Opéra Garnier de Paris ! Dans un reportage réalisé par TerreTv, "Les abeilles de l’Opéra de Paris", il nous explique que la ville devient le dernier refuge des abeilles, ainsi à l’abri des pesticides ravageant les campagnes...
• Les abeilles de l’Opéra de Paris
• Bande annonce Disparition des abeilles, la fin d'un mystère
• Natacha Calestrémé nous parle des abeilles
TV5.org - WebTV - Alerte Terre : Abeilles en détresse

Gondwana organise, pour la Cosmetic Valley, une journée de formation, le 5 juin, sur la Biodiversité appliquée aux métiers de la cosmétique

Comprendre les enjeux de la biodiversité, établir les liens entre la biodiversité et l’entreprise, replacer la thématique de la biodiversité dans les métiers de la cosmétique afin de répondre aux problématiques spécifiques qui se posent pour intégrer la biodiversité dans la stratégie de l’entreprise, tels sont les objectifs de la formation du 5 juin. A la fois théorique mais aussi pratique, la formation proposera également un éclairage sur la stratégie biodiversité d’une entreprise du secteur de la cosmétique. Dispensée à Chartres au cœur de la Cosmetic Valley, cette formation d’une journée s’adresse aux dirigeants d’entreprise ou de sites de production, aux responsables des fonctions opérationnelles (environnement, développement durable, achat, communication, marketing, finance) du secteur de la cosmétique. Pour toute information , contacter Gondwana au 01 53 19 14 83.

Le Centre d’analyse stratégique (CAS) a rendu son rapport sur le coût de la biodiversité

A l’issue du Grenelle de l’environnement, le CAS s’est vu confier par le Premier Ministre un travail sur la valeur économique à donner aux services écologiques rendus par la nature. Conduit par Bernard Chevassus-au-Louis, inspecteur général de l’agriculture, ancien directeur général de l’INRA et ancien président du Muséum national d’histoire naturelle, le groupe de travail vient de remettre son rapport. Les chercheurs se sont intéressés aux méthodes et aux conditions d’élaboration de valeurs de référence pour les services écologiques qu’offre la nature. L’évaluation a porté sur la biodiversité ordinaire, laissant de côté la biodiversité extraordinaire qui, selon eux, n’a pas de prix. S’il ne s’agit pas aujourd’hui de créer un marché de la biodiversité, l’enjeu est de pouvoir intégrer les coûts de la biodiversité dans les décisions publiques dès 2010 comme le rappelait Chantal Jouanno, la secrétaire d’Etat à l’écologie.

Rapport sur l’approche économique de la biodiversité

Rapport sur l’approche économique de la biodiversité - La nature n’est pas un supermarché où tout est gratuit ! FNE, qui a participé à la rédaction de ce rapport, salue un virage intellectuel et culturel dans la représentation et la défense du vivant. Ce Mercredi à 18h, se tient une réunion à Paris, en présence de Jean-Louis Borloo et Chantal Jouanno, avec les auteurs de ce document sur « l’approche économique de la biodiversité ».

Ce rapport a été dirigé par Bernard Chevassus-au-Louis, Inspecteur général de l’agriculture. Demain, lors de cette réunion, des personnalités et des économistes seront présents, comme Pavan Sukhdev, économiste indien, en charge d’un rapport pour la Convention des Nations unies sur la diversité biologique qui sera publié en 2010. Télécharger ce communiqué en PDF   

 Listes des communiqués

Enquête du WWF sur le bois illégal

Au port de la Rochelle, les membres du WWF conduisent une enquête sur...  l’importation illégale du bois, ils montrent que la traçabilité de cette filière est limitée. Ainsi, il est facile de blanchir du bois pour le faire entrer illégalement en France. Mélanger du tek de Birmanie avec des grumes d’autre provenance dans un même containeur est une des techniques utilisées. La vidéo dans son contexte d'origine

Jean-Louis Borloo annonce la création d'un fonds de dotation en faveur de la biodiversité

 Borloo choisit la biodiversité pour tenter de rebondir

Accusé de rester trop discret en temps de crise, le ministre de l'Ecologie et de l'Energie a annoncé la création d'un fonds de dotation en faveur de la biodiversité. Les entreprises pourront déduire 60 % de leurs dons de leurs impôts.  Jean-Louis BORLOO, et Monique BARUT, Présidente du Fonds pour l’environnement mondial ont lancé  "Save your logo". Pour télécharger le dossier de presse

Les oiseaux : indicateur d’impacts des changements climatiques sur la biodiversité en Europe

Les changements climatiques ont un impact visible sur les oiseaux à travers toute l’Europe, selon un groupe de scientifiques qui vient de publier les résultats de ses travaux en créant le premier indicateur d’impacts des changements climatiques sur des êtres vivants à l’échelle d’un continent. Les résultats sont publiés  dans la revue PLoS ONE. L’article scientifique et l’indicateur ont été produits par une équipe de chercheurs du Muséum national d’Histoire naturelle, de la Royal Society for the Protection of Birds (RSPB au Royaume-Uni), des Universités de Durham et de Cambridge (Royaume-Uni), de l’association ‘European Bird Census Council’, de la Société Tchèque pour la Protection des Oiseaux et de Statistics Netherlands (Pays-Bas). L’indicateur de changement climatique combine deux jeux de données indépendants ; des prédictions de distribution future basée sur des modèles dits d’enveloppe climatique, et des données sur les tendances européennes d’évolution des populations d’oiseaux nicheurs, à l’instar de ce que fait le STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs) en France. An Indicator of the Impact of Climatic Change on European Bird Populations. PLoS One, 4 Mars 2009.

 

Une espèce de mammifères sur dix menacée en France

Le grand Hamster français en voie de disparition...

Les résultats du troisième chapitre de la Liste rouge des espèces menacées en France révèlent que onze espèces de mammifères sur 119 (dix espèces continentales et une marine) sont menacées de disparition du territoire métropolitain. Ces chiffres sont issus de l’évaluation réalisée par le Muséum national d’Histoire naturelle et le Comité français de l’UICN, en partenariat avec la Société française pour l’étude et la protection des mammifères et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.  Dossier de presse sur les espèces menacées en France    Union mondiale pour la nature

Le chanvre, c'est du développement durable

Des agriculteurs pionniers du chanvre: bientôt cinquante hectares en Aveyron
Start Hemp, ça veut dire démarrer le chanvre en mauvais occitan, c'est-à-dire en anglais, indique Pierre Amadieu qui a donné ce nom à la société qu'il a créé dans le Tarn. Le chanvre, c'est de l'aménagement du territoire, du développement durable, de la formation d'agro-matériaux ...

INITIATION ET SENSIBILISATION AUX ENJEUX DE LA BIODIVERSITE : le 7 avril

Destiné à tout public (salariés du secteur privé et public, particuliers, membres d'associations), cette formation dresse l'état des lieux de la biodiversité et présente ses grands enjeux pour l'Homme, les activités économiques et l'entreprise.  >> Lire la suite

Déclin de la biodiversité et effet de serre

Déclin de la biodiversité et effet de serre : les députés européens appellent à la préservation des zones de nature sauvage [06.02.2009] [Général, Biodiversité, Déchets, Forêt, Lobbying & actions juridiques]
Le Parlement européen a adopté ce 3 février une résolution de première importance pour la protection et le développement des zones vierges de toute activité humaine. Il considère notamment que ces zones « constituent d'importants stocks de carbone, dont la sauvegarde est essentielle pour la protection tant de la biodiversité que du climat » et « doit être une priorité de la commission dans sa stratégie de lutte contre les changements climatiques». Réaction de FNE.

France Nature Environnement et Compo sont partenaires pour la protection du hérisson

France Nature Environnement et Compo sont partenaires pour la protection du hérisson
La fédération France Nature Environnement et COMPO se sont associés pour promouvoir et développer un jardinage plus respectueux de la biodiversité et de l’environnement.

 

Gondwana lance son outil « audit biodiversité » pour les entreprises

Peu d’entreprises ont aujourd’hui conscience de leurs liens avec le monde du vivant. Souvent parce qu’elles ont du mal à connecter leurs activités à la biodiversité. Pour aider les entreprises à franchir l’étape décisive de cette « prise de conscience », Gondwana a développé un outil d’audit biodiversité. Réalisé à partir de la collecte et de l’analyse de données internes et externes, cet état des lieux permet de : - Connaître l’état de la biodiversité présente sur ou à proximité de(s) site(s) d’exploitation ; - Évaluer les principaux impacts d’une activité ou de sites d’exploitation sur les écosystèmes ; - Mesurer le degré de dépendance d’une activité ou de sites d’exploitation vis-à-vis des services écologiques rendus par la nature ; - Identifier les risques et opportunités vis-à-vis de la biodiversité (image, opérationnel, réglementaire, finance, marketing, etc.). L’outil développé par Gondwana permet ainsi de dresser le profil biodiversité d’un groupe, d’une entreprise ou d’un site d’exploitation - niveau d’exposition à la biodiversité, niveau de perturbation sur les milieux et niveau de dépendance vis-à-vis des services écologiques – et de définir ensuite la stratégie biodiversité la mieux adaptée.

Le nouvel atlas « Carbone et Biodiversité » du PNUE vient de paraître

Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) a publié une carte des zones riches en biodiversité qui stockent le carbone. Cet atlas produit par le Centre de surveillance continue de la conservation mondiale de la nature (UNEP-WCMC) montre comment la protection des écosystèmes riches en carbone peut permettre à la fois de combattre le changement climatique et la perte de biodiversité. On estime que les écosystèmes de la planète stockent 2000 milliards de tonnes de carbone, avec une proportion importante de ce carbone localisée dans les écosystèmes tropicaux. A titre d’exemple : les Andes tropicales, le « point chaud » de biodiversité le plus riche et le plus varié du monde avec la forêt vierge de l’amazone qui héberge environ un quart des espèces terrestres du monde représentent à eux deux 11% du stock total de carbone dans les Néotropiques.  L'atlas des Nations Unies publié vendredi indique précisément les zones de forêts de l’Amazonie à Madagascar où une meilleure protection pourrait permettre de ralentir le changement climatique tout en préservant des espèces rares de la biodiversité. L’atlas, publié lors du sommet de Poznan des Nations Unies identifie les points chauds dans lesquels il y a une grande diversité d’animaux et de plantes dans les forêts, qui sont également des puits de carbone important. Pour avoir accès à l'atlas en anglais, cliquer ici.

Les Français sont préoccupés par la réduction de la biodiversité, selon un sondage CSA

Près de quatre Français sur cinq (78%) considèrent que la réduction du nombre des espèces animales et végétales met en danger la survie de l'homme, mais les deux-tiers pensent que ce dernier aura du mal à changer ses habitudes, selon un sondage CSA publié dimanche par "Le Parisien". L’enquête a été réalisée à la demande des Ateliers de la Terre, un forum international pour le développement durable organisé du 11 au 13 décembre à Courchevel (Savoie). Pour 84% des sondés, la réduction de la biodiversité est «un enjeu environnemental majeur du 21ème siècle». «Changer ses habitudes pour limiter l'impact des comportements humains sur les équilibres écologiques et la diversité des espèces animales et végétales» sera «compliqué» pour 66% des personnes interrogées, contre 34% qui jugent que cela sera «facile».  Une majorité de Français pense pouvoir agir en faveur de la biodiversité, 56% déclarant n'être «pas d'accord» avec l'affirmation selon laquelle «on ne peut pas faire grand chose en tant que citoyen en faveur de la biodiversité, c'est aux pouvoirs publics de prendre les décisions». Quelque 43% sont d'un avis contraire, d'après ce sondage.     Biodiversité : huit Français sur dix inquiets

La biodiversité et les Français : prise de conscience, enjeux et connaissance des bonnes pratiques

Mobilisation mondiale au chevet de la biodiversité

Mobilisation mondiale au chevet de la biodiversité

	Julia Marton-Lefèvre: «La vie, c’est-à-dire vous et moi, les animaux et les plantes, ressemble à une toile d’araignée. Vous pouvez couper un fil, ou deux, trois peut-être. Mais si vous vous mettez à en trancher à tort et à travers, il arrivera un moment où l’ensemble s’affaissera.» La vie a connu de fortes fluctuations depuis qu'elle est apparue sur Terre. Mais le taux actuel de disparition des espèces est très supérieur à la normale. Directrice générale de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), Julia Marton-Lefèvre s'insurge.

Les oiseaux : indicateurs d’une biodiversité en danger

Les oiseaux : indicateurs d’une biodiversité en danger

Lors de sa Conférence mondiale, BirdLife International, dont la LPO est le représentant officiel en France, a présenté son nouveau rapport sur l’Etat des populations d’oiseaux dans le monde. Cette publication montre le rôle capital des oiseaux comme indicateurs de l’état de la biodiversité, souligne la baisse de leurs effectifs mondiaux et présente les raisons de ce déclin ainsi que les solutions pour y remédier.

L’économie des écosystèmes et de la biodiversité

La nature offre à la société humaine un large éventail de bienfaits tels que la nourriture, les fibres, l’eau potable, des sols sains, la fixation du carbone et bien d’autres encore. Notre bien-être a beau dépendre entièrement du flux ininterrompu de ces «services rendus par les écosystèmes», ces derniers n’en constituent pas moins en grande partie des biens publics, dépourvus de marchés et de prix, et sont par conséquent rarement pris en considération par nos instruments de mesure économiques. De ce fait, la biodiversité décline, nos écosystèmes ne cessent de se dégrader et nous en subissons les conséquences. En s’inspirant des idées développées dans l’Évaluation des écosystèmes pour le millénaire (EM), l'initiative, intitulée l’Économie des écosystèmes et de la biodiversité (EEB), vise à promouvoir une meilleure compréhension de la véritable valeur économique des services fournis par les écosystèmes, ainsi qu’à offrir des outils économiques tenant dûment compte de cette valeur.

http://ec.europa.eu/environment/nature/biodiversity/economics/pdf/teeb_report_fr.pdf

La Liste Rouge de l’UICN révèle la crise d’extinction des mammifères

L’évaluation la plus complète jamais réalisée des mammifères de la planète confirme la crise d’extinction : une espèce sur quatre est en danger de disparition, d’après la Liste Rouge de l’UICN des espèces menacées qui a été dévoilée lors du Congrès mondial de la nature de l’IUCN à Barcelone, Espagne. La nouvelle évaluation mondiale des mammifères indique qu’au moins 1141 espèces sur les 5487 mammifères de la planète sont menacées d’extinction. Au moins 76 mammifères se sont éteints depuis l’an 1500. Cependant, les résultats montrent aussi que les efforts de conservation peuvent inverser la situation d’espèces proches de l’extinction : 5 % des mammifères actuellement menacés montrent des signes de rétablissement à l’état sauvage.

Biodiversity | Global

IUCN Red List reveals world’s mammals in crisis  The most comprehensive assessment of the world’s mammals has confirmed an extinction crisis, with almost one in four at risk of disappearing forever, according to The IUCN Red List of Threatened Species™, revealed at the IUCN World Conservation Congress in Barcelona. …   | French | Spanish

IUCN Red List of Threatened Species

• The Review of the 2008 Red List
• IUCN Species
• Latest lowdown on IUCN Red List

Un patrimonine vivant : l'avenir des forêts - PNUE

Un patrimonine vivant : l'avenir des forêts - PNUE, septembre 2008

Prix Equateur 2008 de la conservation de la biodiversité mondiale

Prix de la conservation de la biodiversité mondiale
Etablie sous l’égide des Nations Unies en faveur de la conservation de la biodiversité et de l’atténuation de la pauvreté, l'Initiative Equateur a sélectionné 25 lauréats pour le Prix Équateur 2008.
Pour de plus amples informations, voir le site www.EquatorInitiative.org   Les questions sur le Prix Équateur peuvent être adressées à [email protected]. Le Prix Équateur célèbre et récompense les initiatives extraordinaires entreprises par des  communautés pour réduire la pauvreté au travers de la conservation de la biodiversité.  Au fur et à mesure que ces initiatives communautaires s’enracinent dans les zones tropicales, elles posent les fondements d’un mouvement global de succès locaux qui ensemble contribuent de manière remarquable à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

Mardi de l'environnement, le 7 Octobre Paris 19h

A l’occasion du Congrès Mondial de L’UICN qui si tient à Barcelone sur la biodiversité, L’Institut Océanographique Paul Ricard et la Société Européenne des Réalisateurs de l’Environnement ont le plaisir de vous inviter au Mardi de L’Environnement sur le thème : LA NATURE , MISE A PRIX ?

Comment financer la conservation de la nature ?. Et peut – on respecter son intégrité dans le cadre de sa marchandisation grandissante, dans une optique utilitariste ?. Faut-il accepter d’en perdre de larges portions, pour garder l’essentiel ?. Et qu’estce que l’essentiel ?. A l’heure de la grand’messe du Congrés Mondial de L’UICN à Barcelone, ces questions sont plus que jamais à l’ordre du jour. Pour nous permettre de mieux comprendre cette situation, Patricia Ricard recevra :
- En Direct de Barcelone, François Letourneux, Président du comité français pour L’ UICN,
- Elisabeth Delorme,Déléguée au Mécénat EDF Fondation DiversiTerre,
- Sabine Bernert, De L’Institut Jane Goodall France,
- Yvan Tariel ,Pour les Programmes de Conservation de la LPO,
- Jacques Trouvilliez ,Directeur du Service du Patrimoine Naturel au MNHN,
- Frederic Denhez, Auteur du livre « La nature, combien ça coute ?, aux Editions Delachaux.
- Revue d’Actualité d’Alain Zecchini

Le Mardi 7 Octobre 2008 de 19h précises à 21h
Fondation d’entreprise Paul Ricard - 12 rue Boissy d’Anglas- 75008 Paris – Métro- Parking Concorde ou Madeleine
Pour inscrire par email : [email protected]

http://www.terre.tv/?vid=1390
www.mardi-sere.com  et www.s-e-r-e.com .

Arrêter l’érosion de la biodiversité européenne d’ici 2010

En Europe, 42 % des mammifères indigènes, 43 % des oiseaux, 45 % des papillons et 52 % des poissons d'eau douce sont menacés d'extinction. La liste est longue et le constat accablant. Au niveau mondial, la disparition d'espèces est encore plus alarmante. Le 22 mai 2006, la Commission européenne lançait un plan d'action visant à assurer que l'Union européenne remplirait ses engagements en matière d'enrayement de la diminution de la biodiversité en Europe d'ici 2010. Cet objectif est encore réalisable moyennant une forte accélération des actions entreprises. La plupart des dégâts causés à nos écosystèmes sont le résultat d'activités humaines tels qu'un développement et une utilisation des sols inappropriés. Face à ce constat, comment l'Europe peut-elle développer son économie tout en préservant sa biodiversité ? 
Voir la vidéo Arrêter l’érosion de la biodiversité européenne d’ici 2010

 

UN uses IUCN Red List to measure success of Millennium Development Goals

Wildlife conservation | Global

UN uses IUCN Red List to measure success of Millennium Development Goals

For the first time, the United Nations Millennium Development Goals is monitoring the world’s plants and animals using the IUCN Red List Index. …  

Le lagon de Langebaan, principale réserve d’échassiers d’Afrique du Sud, est menacé par l’industrie du minerai de fer

L’association BirdLife d’Afrique du Sud sonne l’alerte sur l’une des plus précieuses zones humides au monde, le lagon de Langebaan. Ce site accueille près de 10% des échassiers sud africains soit en été environ 34 500 individus dont 93% sont des espèces migrantes. Déjà endommagé par les activités portuaires, la pollution, le développement urbain et touristique, le site est aujourd'hui menacé par le projet d’extension du port pour doubler les capacités d’exportation du minerai de fer. Ce projet très critiqué par les organisations de protection de la nature aurait de forts impacts sur l’hydrologie, les sédiments, les oiseaux et le littoral du lagon. Pour satisfaire les besoins des activités économiques, il est même question que le site perde son statut de réserve pour les oiseaux côtiers d’Afrique du Sud.

L’orpaillage clandestin détruit la biodiversité en Guyane

L’orpaillage clandestin détruit la biodiversité en GuyaneLe dimanche 21 septembre 2008, un vol d’étude de 3 heures, en présence de Serge ORRU, Directeur Général du WWF France, a permis de constater la présence de plusieurs chantiers actifs d’orpaillage clandestins fortement impactant pour l’environnement au sein même du Parc Amazonien de Guyane. Ce constat tranche avec la volonté affichée par le Secrétariat d’Etat à l’outre-mer dans son plan d’action outre-mer du Grenelle de l’environnement, d’intensifier la lutte contre l’orpaillage alluvionnaire illégal. Engagement réitéré en Guyane en février 2008 par le Président de la République qui dans son discours de Camopi a promis que l’engagement français nécessaire à la lutte contre ce fléau « durera le temps qu’il faudra ». Si le dispositif de lutte engagé par l’Etat, dispositif Harpie, permettant le démantèlement des filières d’approvisionnement des sites illégaux, a pu montrer des évolutions significatives sur le terrain de manière localisée et temporaire, son interruption à l’été 2008, après seulement quatre mois de mise en œuvre est un très mauvais signal donné aux orpailleurs clandestins.  Dossier de presse sur l'orpaillage clandestin  cliquez ici -   Union mondiale pour la nature 

Biodiversité et agricultures

Montpellier - 4-5 novembre 2008 Défis d’aujourd’hui, recherche de demain pour une agriculture durable... Cette conférence internationale, destinée à un public de décideurs européens et de la société civile, vise à illustrer l'importance stratégique des recherches sur les interactions entre agriculture et biodiversité. Ces recherches en plein essor doivent permettre de préciser les liens entre la crise de la biodiversité et les activités agricoles, pour aider à définir des règles d'une meilleure préservation, mais aussi les moyens de la valorisation de la biodiversité, au cœur de stratégies agricoles performantes et respectueuses de l'environnement. Les thèmes de la conférence font d'ores et déjà l'objet de forums de discussion ouverts à tous. Chacun de ces thèmes fait l’objet d’un forum de discussion ouvert à tous. Les inscriptions à la conférence sont ouvertes à partir du site dédié :    http://www.inra.fr/biodiversite_agriculture_pfue

L'activité des insectes pollinisateurs est évaluée à 153 milliards d'euros

L'activité des insectes pollinisateurs est évaluée à 153 milliards ...

L'activité pollinisatrice des insectes dans le monde estimée à 153 milliards d'euros par an

Le rôle économique des insectes pollinisateurs, et notamment des abeilles, est de mieux en mieux appréhendé. Ces insectes rendent un service gratuit en contribuant à la reproduction sexuée des plantes à fleurs. La diminution du nombre d'individus, constatée un peu partout dans le monde, pourrait avoir des effets très importants sur les cultures vivrières. Car 35 % du tonnage mondial d'aliments d'origine végétale proviennent de cultures dépendant en partie des pollinisateurs. Selon une étude franco-allemande dirigée par Jean-Michel Salles (CNRS, Montpellier) et Bernard Vaissière (Laboratoire de pollinisation et écologie des abeilles, INRA, Avignon), l'apport des insectes pollinisateurs aux principales cultures mondiales en 2005 peut être évalué à 153 milliards d'euros. Ce qui représente 9,5 % de la valeur de la production alimentaire mondiale. 

http://www.inra.fr/presse/pollinisateurs_et_alimentation

Les faits Le déclin des abeilles produit ses premiers effets économiques

Référence  : Gallai N, Salles J-M, Settele J, Vaissière BE,  "Economic valuation of the vulnerability of world agriculture confronted with pollinator decline". ECOLOGICAL ECONOMICS. Août 2008 doi:10.1016/j.ecolecon.2008.06.014

Bernard VAISSIERE- tél. : 04 32 72 26 37  - [email protected] Unité mixte de recherche « Abeilles et environnement » INRA-Université Avignon et Pays de Vaucluse, département « Santé des plantes et environnement » centre INRA d’Avignon. ou Jean-Michel SALLES - tél. : 04 99 61 26 68 - [email protected] Unité mixte de recherche « Économie théorique et appliquée » INRA-CNRS-Montpellier SupAgro-Université Montpellier I,département

Gondwana propose des formations sur la biodiversité conçues spécialement pour les entreprises

 

La protection de la biodiversité est aujourd’hui le nouvel enjeu environnemental important des entreprises. Alors qu'elles doivent l'intégrer dans leur stratégie, les entreprises se trouvent face à un univers étranger: qu’entend-on par biodiversité, qui sont les acteurs, quels sont les liens entre activité économique et services écologiques, quelles sont les règlementations, quelles démarches faut-il mettre en place, etc. Pour répondre aux besoins de l'entreprise, Gondwana a conçu trois modules: Initiation et sensibilisation aux enjeux de la biodiversité pour l'ensemble des collaborateurs, Prise en compte de la biodiversité dans la stratégie pour les membres du comité de direction et La biodiversité appliquée aux principaux métiers pour les opérationnels. Pour en savoir plus, contactez le 01 44 83 60 61

Intégrer la biodiversité dans les stratégies des entreprises

Orée et ses partenaires vous présentent le guide « Intégrer la biodiversité dans les stratégies des entreprises », le 23 septembre 2008 - http://www.oree.org/index.html
Ghislaine Hierso, Présidente de Orée, Jacques Weber, ancien Directeur de l’Institut Français de la Biodiversité (IFB) et Jean-Vincent Placé, Président de Natureparif sont heureux de vous convier à une rencontre-débat à l'occasion de la parution du guide "Intégrer la biodiversité dans les stratégies des entreprises", résultat des travaux du groupe de travail sur la biodiversité initié par Orée, l’IFB et Veolia Environnement. Cette présentation aura lieu le mardi 23 septembre à 16h30.  Lieu : salle de conférence de la Société Nationale d'Horticulture de France (SNHF), 84 rue de Grenelle, 75007 Paris

Préserver les forêts tropicales, une solution financièrement et scientifiquement avantageuse pour ralentir le réchauffement climatique

Plusieurs études ont déjà démontré la supériorité des forêts tropicales sur les forêts de l’hémisphère Nord pour stocker le CO2 et la nécessité de lutter, tout particulièrement, contre la déforestation de ces zones. Les scientifiques insistent aujourd’hui sur le calcul du rapport coût/efficacité des mesures de préservation de la forêt tropicale. Une récente étude, publiée en juillet 2008 dans la revue scientifique américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), estime qu’un milliard de dollars par an pourrait permettre de réduire de 10% la déforestation tropicale et éviterait l’émission d’environ un demi-milliard de tonnes de carbone sur les 25 prochaines années. Une rentabilité bien supérieure à toutes celles que pourraient atteindre les technologies propres mises en place dans les pays développés ou encore les programmes de plantation d’arbres au Nord. L’intérêt financier de lutter contre la déforestation tropicale sera encore plus important avec la possibilité d’émettre des REDD (réduction d’émissions issues de la déforestation et de la dégradation tropicale) sur les marchés du carbone. Or, le principe est désormais admis depuis le sommet de Bali. Une aubaine pour les pays tropicaux qui vont pouvoir ainsi valoriser leurs efforts de préservation des forêts.

Entretien avec François Letourneux

L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature regroupe plus de 1000 ONG, gouvernements et organisations environnementales. Rencontre avec François Letourneux, président du Comité Français de l’UICN. Au cours de cet entretien, il fait état de la biodiversité en France, et revient sur la question des réintroductions d’espèces, notamment celle de l’ours des Pyrénées. • Voir l’entretien avec François Letourneux

La menace d’extinction est de plus en plus forte sur les espèces les plus proches de l’homme

Les espèces les plus proches de l’homme - les singes, les grands singes et autres primates du monde - sont en train de disparaître. Certaines sont littéralement dévorées jusqu’à l’extinction. Ils disparaissent à cause de la perte de leur habitat et de la chasse...La première revue exhaustive en cinq ans des 634 espèces mondiales de primates a montré que près de 50% d’entre elles sont en danger d’extinction, selon les critères de la Liste rouge des espèces menacées de l’UICN. Le rapport, rédigé par les plus grands experts mondiaux sur les primates et rendu public lors du 22ème Congrès de la Société internationale de primatologie à Edinbourg en Écosse, dresse un portrait effrayant de l’état des primates partout dans le monde. En Asie, plus de 70% des espèces de primates sont citées sur la Liste rouge de l’UICN dans les catégories "vulnérable", "en danger" ou "en danger critique d’extinction", ce qui signifie qu’elles peuvent disparaître à tout jamais dans un futur proche. Les principales menaces sont la destruction de l’habitat par les incendies et le défrichement des forêts tropicales, qui sont également la cause d’au moins 20% des émissions de gaz à effet de serre à l’origine des changements climatiques, ainsi que la chasse des primates pour l’alimentation et le commerce illégal de la faune sauvage. Selon Richard Wrangham, président de l’IPS “parmi les espèces africaines, ce sont les grands singes comme les gorilles et les bonobos qui ont généralement canalisé l’attention. Même si ces espèces sont très menacées, ce sont les plus petits primates comme les colobes bais qui pourraient disparaître en premier". Pour obtenir la liste des évaluations de toutes les espèces et sous-espèces de primates qui vont être incluses dans la version 2008 de la Liste Rouge des espèces menacées de l’UICN en 2008 qui va paraître en octobre, vous pouvez consulter le site web dugGroupe de spécialistes des primates de la CSE/UICN. Conservation International

70% à la campagne, 95% en ville. C’est le taux de diminution des moineaux

Ciao moineaux ? Le petit piaf sédentaire meurt à petit feu. Et pour cause : les sites de nidification se font rares (les immeubles modernes ne sont pas propices à l’hébergement). Les banlieues sont de plus en plus éloignées de leur lieu d’habitation : le centre-ville. Le super sans-plomb des routiers convient très mal à l’organisme de cet oiseau. Les jeunes, se nourrissant exclusivement d’insectes, sont de moins en moins bien approvisionnés. Enfin, les herbicides raréfient les graines de plantes sauvages dont le moineau a besoin pour vivre.  Pour en savoir plus, voir l’entretien avec Frédéric Malher, Vice-Président du Centre Ornithologique Ile-de-France (CORIF)

La biodiversité en outre-mer est menacée plus que les autres par les espèces envahissantes

Le Comité français de l’UICN vient de publier une étude dans laquelle il dresse un inventaire des espèces envahissantes présentes en outre-mer, leurs impacts, recense les outils réglementaires, les actions de lutte mises en oeuvre et formule des recommandations pour répondre à ces invasions biologiques. Alors que les espèces exotiques envahissantes sont la troisième cause de perte de la biodiversité dans le monde, 49 des 100 espèces les plus invasives sont présentes en outre-mer. Ces espèces, pouvant aller des micro-organismes aux plantes en passant par les algues, les champignons, les insectes ou les vertébrés sont considérées comme envahissantes car elles ont été implantées accidentellement ou volontairement dans des régions dont elles ne sont pas originaires. On compte pour les seuls végétaux invasifs, pas moins de 2000 plantes à la Réunion, 1400 en Nouvelle Calédonie, 1700 en Polynésie française, et 1200 aux Antilles. Les conséquences économiques, sociales et sanitaires sont graves car ces espèces provoquent une dégradation de la nature, des paysages, du potentiel touristique et ont des impacts sur l’agriculture, l’élevage et la pêche. Elles sont même une menace pour la santé humaine dans le cas de virus, de bactéries ou d’insectes. Aujourd’hui, précise le rapport, un amphibien sur trois et plus d’un oiseau sur deux présents en outre-mer sont directement menacés par des espèces exotiques envahissantes.

Diversiterre, la fondation d’entreprise d’EDF : mécène de la biodiversité

La fondation d’entreprise EDF, Diversiterre, a choisi la protection de la biodiversité et l’accessibilité des sites protégés dans les 4 partenariats qu’elle vient de signer avec les principales associations françaises de protection de la nature. La fondation s’est ainsi engagée à soutenir financièrement les activités de la Fondation Nicolas Hulot jusqu’en 2010, à préserver un millier de kilomètres de rivages avec le Conservatoire du littoral, à apporter son appui financier à l’association Réserves Naturelles en charge des 560 000 hectares de réserves nationales et régionales et enfin à accompagner jusqu’en 2011 la Ligue pour la protection des oiseaux dans ses opérations pour favoriser l’accessibilité des sites naturels. EDF Diversiterre, a été créée il y a 20 ans pour mener les actions de mécénat du groupe EDF. En janvier dernier, la fondation a changé de statut pour devenir fondation d’entreprise et s’est vue doter d’un budget de 30 millions d’€ sur 5 ans.

Entretiens de la Biodiversité disponibles sur Europa 21

Tous les Entretiens de la Biodiversité sont disponibles sur Europa 21 : http://www.europa21.org/index.php?cat/18 François Letourneux, Robert Barbault, Yves Paccalet, Yvon Le Maho, Jean-Marie Pelt et Jacques Fleurentin, ainsi que les journalistes présents aux premiers Entretiens. Films & vidéos suivront très prochainement : http://www.entretiens-biodiversite.org

 

COVED s’engage à Madagascar dans une opération de protection de la biodiversité

COVED; filiale propreté du groupe Saur dont la mission est la collecte, la valorisation des déchets des collectivités locales et des entreprises vient de s’engager aux côtés de l’ONG « l’Homme et l’Environnement » à Madagascar dans un programme d’étude des écosystèmes et de préservation des espèces menacées sur l’île. Parmi les actions menées dans le cadre de ce partenariat, 20 emplois de pépiniéristes vont être créés afin de récolter des graines, en cultiver les plants et les replanter dans les milieux tropicaux. L’implication des populations locales défavorisées dans la régénération forestière est une des priorités du projet. L’objectif poursuivi étant d’offrir aux communautés locales des alternatives de gestion des ressources naturelles qui soient économiquement et écologiquement viables.

Etude de l'économiste Pavan Sukhdev sur l'importance économique des services écosystémiques dont la biodiversité

L'étude de l'économiste Pavan Sukhdev sur l'importance économique des services écosystémiques,  dont la biodiversité met en lumière les menaces qui pèsent sur le bien-être de l’humanité si rien n’est fait pour mettre un terme aux dégâts et aux pertes observées actuellement. L'auteur abordera dans la seconde partie de son étude les question des politiques et d'outils adéquats pour la sauvegarde des écosystèmes. Le résumé en français est disponible à l'adresse suivante :
http://www.erneuerbare-energien.de/files/pdfs/allgemein/application/pdf/sukhdev_summary_fr.pdf

Stratégie nationale de la biodiversité : quel bilan en 2007 ?

A mi-parcours de son objectif : stopper l’extinction de la biodiversité d’ici 2010, le gouvernement vient de publier aujourd’hui le deuxième bilan global de sa stratégie nationale pour la biodiversité. L’évaluation indépendante des 10 plans d’action de la stratégie réalisée par le Comité français de l’UICN constate que même si des avancées sont enregistrées, le bilan demeure insuffisant. L’objectif 2010 se rapproche à grands pas et seuls une impulsion politique déterminante et des moyens accrus permettront d’y répondre, en tirant profit des engagements du Grenelle de l’Environnement. Comité français de l’UICN  http://www.uicn.fr/Strategie-nationale-de-la.html

Risque sur la biodiversité

 Risque sur la biodiversité : pour un retour au bon sens !

 Par Jean-Christophe Vié - Jour après jour, le mode de fonctionnement de nos sociétés, notre course à la consommation, accompagnée d’une démographie galopante, bouleversent le subtil équilibre que la nature a façonné et expérimenté pendant des millions d’années. La biodiversité est de plus en plus mise à mal… Cela sonne comme une rengaine depuis des années sans pour autant susciter de changements majeurs dans notre société.

Le WWF lance le BIOME

Le WWF France profite de la conférence de Bonn sur la biodiversité pour lancer le BIOME (Biodiversité Outre-Mer), un fonds d'investissement destiné à récolter des fonds de mécènes privés (entreprises, fondations, grands donateurs) pour financer des programmes de protection de la biodiversité en outre-mer français. L'association, qui a procédé à un premier versement de 1 M€, ambitionne de recueillir 10 M€ sur cinq ans. Le WWF espère ainsi suciter des vocations de mécènes sur cette problématique et, qui sait, sur d'autres projets.

La Journée internationale de la diversité biologique, fêtée le 22 mai a retenu le thème « Biodiversité et agriculture »

Cette année, la Journée internationale de la diversité biologique cherchera à mettre en avant l’importance d’une agriculture durable pour préserver : la biodiversité et la capacité de nourrir les générations futures. A cette occasion une brochure a été éditée qui présente les liens entre biodiversité et agriculture. Il est ainsi rappelé que la biodiversité est à l’origine des plantes et des animaux qui forment la base de l’agriculture et de l’immense variété au sein de chaque espèce de culture et d’élevage. De nombreuses espèces interviennent également dans les fonctions écologiques essentielles dont dépend l’agriculture tels que les services du sol et le cycle de l’eau. Avec la disparition de la biodiversité, c’est la durabilité des services rendus à l’agriculture qui est en péril, ce qui remet en cause notre capacité à subvenir à nos futurs besoins agricoles.

La perte de la biodiversité, un frein à l'insécurité alimentaire mondiale

“Notre planète regorge de richesses naturelles et cette grande diversité biologique est fondamentale pour affronter la plus grave crise alimentaire des temps modernes”, affirme aujourd'hui l'agence des Nations Unies pour l'agriculture.

Les USA déclarent l'ours polaire en danger d'extinction

Les Etats-Unis ont déclaré l'ours polaire d'Alaska une espèce en danger d'extinction requérant une protection particulière, en raison notamment de la fonte de la glace arctique, a annoncé le secrétaire aux affaires intérieures, Dirk Kempthorne.

Une exposition sur l'atoll d'Aldabra, icône de la biodiversité, se tient à la Ménagerie du jardin des Plantes

Une exposition sur l'atoll d'Aldabra, l'un des plus grands sanctuaires naturels encore intacts, se tient du 22 mai au 9 novembre à la Ménagerie du jardin des Plantes (57, rue Cuvier, 75005 Paris). Situé aux Seychelles, l'atoll d'Aldabra est classé au Patrimoine mondial de l'Unesco. Le site de l'exposition : www.mnhn.fr/aldabra ; site de la fondation pour Aldabra : www.aldabrafoundation.org ;  site de la Seychelles Island Foundation : http://www.sif.sc

La perte de la biodiversité- un impact sur la santé

Une nouvelle génération d'antibiotiques, de nouveaux traitements contre les pertes osseuses ou problèmes de reins, médicaments anticancéreux, tout cela pourrait être perdu si le monde ne réussit pas à inverser la tendance rapide à la perte de la biodiversité. Telles sont les conclusions de l'un important ouvrage "Sustaining Life: How Human Health Depends on Biodiversity"  publié par Oxford University Press. www.oup.com/us/catalog/general/lifescince/ecology/?view=usa&ci=9780195175097

Le livre et les ressources associées sont disponibles sur www.unep.org  Sustaining Life’ Identifies Huge Losses to Medical Science from the Decline and Extinction of the World’s Nature-Based Assets

La perte de la biodiversité, un recul pour la médecine

Un ouvrage de l'Université d'Oxford, financé notamment par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), affirme que le déclin et l'extinction des biens naturels pourraient causer d'importantes pertes pour la recherche médicale

Le géant américain UTC vole au secours de la biodiversité des forêts chinoises du sud-ouest

United Technologies Corporation (UTC), géant de l’industrie américaine, est connu dans le monde entier à travers ses différentes filiales : Carrier (chauffage climatisation), Otis (ascenseurs) ou encore Pratt & Whitney (moteurs d’avion). Cette multinationale est également connue pour son engagement en faveur de la protection de la biodiversité et notamment des forêts tropicales.

Le réseau « Biodiversité pour les abeilles » lance un nouvel outil d’aide à la décision en matière de gestion de la biodiversité

Le réseau « Biodiversité pour les abeilles » qui comprend 275 partenaires scientifiques, agricoles et apicoles a mis au point un outil destiné entre autres aux départements et collectivités pour leur permettre d’apprécier en toute simplicité sur une échelle comprise de 1 à 10, le niveau de ressources accordé sur leur territoire à la biodiversité.