Au début de l’année, Greenpeace avait accusé Smart, filiale du premier producteur mondial d’huile de palme Sinar Mas, d’avoir conduit des déforestations sans permis et détruit des tourbières, qui représentent de riches réserves en carbone. Les autres géants mondiaux de l’agroalimentaire, Nestlé et Univeler, s’étaient alors engagés à ne plus recourir à ce fournisseur. Cargill s’était engagé à faire de même, en mars dernier, sous réserve de la conduite d’un audit indépendant et en l’absence de mesure corrective entreprise par Smart.
Or un tel audit, publié ce mois-ci, a confirmé certaines allégations de l’ONG, notamment l’absence de déclaration d’impact environnemental dans certains cas et des plantations sur des tourbières (voir le JDLE du 23 août). Smart a toutefois déclaré avoir depuis restauré certaines tourbières et obtenu toutes les autorisations administratives nécessaires. Et Cargill s’est déclaré vendredi 27 août satisfait du résultat de l’audit, selon Reuters.
Une décision déplorée par les environnementalistes. « Il est désormais clair que les allégations de Greenpeace contre Smart étaient justifiées et que Sinar Mas demeure un fournisseur controversé », a déclaré Ashley Schaeffer du RAN.
Les commentaires récents