Les propositions notamment salariales faites par le patronat de la grande distribution n'ont pas satisfait les syndicats de la branche. Plusieurs syndicats appellent à la grève et à des actions ce vendredi chez Carrefour, Auchan, Picard, Casino ou encore Lidl pour les salaires, contre les temps partiels imposés et le travail dominical.
La liste des revendications est longue et la mobilisation devrait être soutenue. Les propositions notamment salariales faites jeudi par le patronat de la grande distribution n'ont pas satisfait les syndicats de la branche, qui sont bien déterminés à réussir la journée de mobilisation dans les enseignes vendredi.
Trois syndicats majoritaires, CGT, FO et CFDT, appellent à la grève et à des actions vendredi chez Carrefour, Auchan, Picard, Casino ou encore Lidl pour les salaires, contre les temps partiels imposés et le travail dominical. Jeudi, la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD, patronat) a appelé "chacun à ses responsabilités, vis-à-vis des entreprises et des salariés de la branche (au nombre de 650.000, ndlr), compte tenu des propositions faites".
Dans l'accord salarial qu'elle soumet à signature jusqu'au 9 février, le paiement des pauses est relevé à 5% de la rémunération et s'ajoute au salaire mensuel, ce que réclamaient les syndicats en tant que "remise aux normes". Le salaire mensuel brut (hors pause) pour le premier niveau de la grille salariale s'élève à 1.280 euros, soit le Smic. En outre, la FCD a proposé "le lancement d'une négociation sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC)" en mars prochain, comme le demandaient les syndicats qui veulent discuter notamment de l'impact des nouvelles technologies (caisses automatiques, puces sur les produits...) sur l'emploi.
Sur les temps partiels, la FCD a accepté la réunion d'un groupe de travail paritaire en avril. La CGT estime que "du fait que ces bas salaires sont liés à des exonérations de charges, le patronat n'a aucun intérêt à des évolutions". Point positif cependant relevé par les syndicats : la proposition d'une négociation sur l'égalité hommes-femmes à partir d'avril. "Tout cela mis bout à bout va contribuer à une mobilisation historique vendredi", estime FO, qui souligne que c'est la première fois que les trois syndicats s'allient.
latribune.fr
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