Pesticides, fongicides, insecticides… Les abeilles en ont plein la trompe. A la campagne, impossible de mettre la langue sur un nectar qui ne soit pas assaisonné aux produits chimiques. On le sait, les apiculteurs pestent depuis des années. Leurs légions de butineuses recrachent ce qu'elles ont dans les joues ou bien meurent intoxiquées. Alors qu'en ville, paradoxalement, les abeilles revivent… L'abeille des villes rit, celle des champs, point. Ce phénomène sera le thème principal d'Apimondia 2009, un congrès international qui va réunir des centaines de scientifiques et d'apiculteurs, du 15 au 20 septembre à Montpellier.Pour sensibiliser le public à la grande misère des abeilles des champs, l'Union nationale des apiculteurs de France (Unaf) a lancé, il y a quelques années le concept « Abeille, sentinelle de l'environnement. »
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