Depuis plusieurs mois, que ce soit en Haute-Garonne, dans le Gers, les Hautes-Pyrénées, les ruches se volatilisent par dizaines constate La Dépêche. "Au début des années quatre-vingts, on avait volé environ 200 ruches ici et en 1992, on a fait arrêter un voleur au Pays Basque. Il avait fauché plus de 900 ruches dans les Landes en 10 ans. C'est ponctuel. Aujourd'hui ça repart" explique à La Dépêche le président du syndicat national des apiculteurs professionnels.Mais quelle est la motivation des voleurs ? Le miel ? La ruche ? Les abeilles ? Le président du syndicat ne croit pas à un "trafic d'essaim" mais plutôt à une "délinquance opportuniste" dit-il à La Dépêche.
Contacté par Le Post, le Vice-Président de la Fédération des apiculteurs de Rhône-Alpes confirme que ce genre de vols est fréquent : "Plusieurs adhérents du Syndicat l'Abeille Ardéchoise et Drômoise ont été victimes de vols de ruches, ces derniers mois. Cela va de quelques ruches pour certains à plusieurs dizaines pour d'autres."
Quelle motivation selon vous?
"La motivation des voleurs est de 'repeupler' leurs ruchers sans frais. Le vol de ruches s'est en effet intensifié avec la surmortalité des abeilles, victimes des pesticides, des insecticides, des sources d'eau polluées, d'une raréfaction de la nouriture avec les monocultures, etc. Du coup, le prix des essaims s'est envolé et l'achat d'un essaim nu coûte en moyenne 100€."
Quelles parades pour éviter ce genre de vols?
"Un procédé simple et peu coûteux permet de rendre le vol de ruches difficile. Les apiculteurs étant bricoleurs, il suffit de percer préalablement à l'installation les planchers des ruches de quatre trous, puis de les visser sur les madriers qui supportent l'ensemble des ruches (cela prend cinq minutes par ruche), au niveau de l'emplacement situé en lisière de forêt ou de prairie. Les voleurs souhaitant généralement opérer rapidement pour ne pas être surpris, ce système de fixation s'avère assez dissuasif."
Si vous êtes apiculteur et avez été victime de vols, n'hésitez pas à témoigner en commentaires...
Contacté par Le Post, le Vice-Président de la Fédération des apiculteurs de Rhône-Alpes confirme que ce genre de vols est fréquent : "Plusieurs adhérents du Syndicat l'Abeille Ardéchoise et Drômoise ont été victimes de vols de ruches, ces derniers mois. Cela va de quelques ruches pour certains à plusieurs dizaines pour d'autres."
Quelle motivation selon vous?
"La motivation des voleurs est de 'repeupler' leurs ruchers sans frais. Le vol de ruches s'est en effet intensifié avec la surmortalité des abeilles, victimes des pesticides, des insecticides, des sources d'eau polluées, d'une raréfaction de la nouriture avec les monocultures, etc. Du coup, le prix des essaims s'est envolé et l'achat d'un essaim nu coûte en moyenne 100€."
Quelles parades pour éviter ce genre de vols?
"Un procédé simple et peu coûteux permet de rendre le vol de ruches difficile. Les apiculteurs étant bricoleurs, il suffit de percer préalablement à l'installation les planchers des ruches de quatre trous, puis de les visser sur les madriers qui supportent l'ensemble des ruches (cela prend cinq minutes par ruche), au niveau de l'emplacement situé en lisière de forêt ou de prairie. Les voleurs souhaitant généralement opérer rapidement pour ne pas être surpris, ce système de fixation s'avère assez dissuasif."
Si vous êtes apiculteur et avez été victime de vols, n'hésitez pas à témoigner en commentaires...
(Source: La Dépêche)