Abeilles

Diminution des colonies d'abeilles en Europe centrale et du nombre d'apiculteurs en Europe depuis 1985

Une équipe de scientifiques a constaté une diminution du nombre de colonies d'abeilles en Europe centrale ces dernières années, et un déclin du nombre d'apiculteurs en Europe depuis 1985. Publiés dans le Journal of Apicultural Research, les résultats soulignent la gravité croissante du problème. L'étude s'inscrit dans le projet ALARM (" Assessing large-scale environmental risks with tested methods "), financé par l'UE à hauteur de plus de 12,5 millions d'euros au titre du domaine thématique " Développement durable, changement planétaire et écosystèmes " du sixième programme-cadre (6e PC).

Les résultats de l'étude sont importants car ils portent sur la majorité de l'Europe plutôt que sur des pays seuls. Les abeilles domestiques ne sont pas les seules à souffrir de cette situation, qui concerne également les abeilles sauvages et les syrphes. Les résultats montrent que la crise va se répercuter sur la pollinisation, et donc sur les cultures arables.

Les scientifiques ont utilisé des données provenant de rapports nationaux et de magazines d'apiculture pour évaluer le nombre de colonies d'abeilles et d'apiculteurs. L'équipe a ainsi reconstitué l'évolution des colonies de 1965 à 1985 pour 14 pays d'Europe, puis de 1985 à 2005 pour 18 pays (à l'exception de l'Espagne, de la France et de quelques États membres d'Europe de l'Est).

L'étude montre que l'Europe de l'Ouest et l'Europe centrale présentent un déclin régulier des colonies d'abeilles depuis 1965. Il en va de même pour la République tchèque, la Norvège, la Slovaquie et la Suède, depuis 1985. Point positif, l'Europe du Sud a enregistré une augmentation du nombre de colonies entre 1965 et 2005, notamment en Grèce, en Italie et au Portugal.

La plupart des scientifiques supposent que l'évolution sociale et économique est responsable du déclin constaté, l'élevage d'abeilles n'étant plus le passe-temps qu'il était. Le travail manuel a laissé la place aux machines, et l'élévation du niveau de vie des populations rurales a mis les produits à base de sucre à la portée de toutes les bourses.

" Le coût annuel des soins d'une colonie d'abeilles a augmenté au point qu'il peut dépasser celui du revenu qu'elle génère, annulant tout l'intérêt de l'apiculture à petite échelle», déclare le Dr Simon G. Potts de l'université de Reading au Royaume-Uni, l'auteur principal de l'étude «En outre, les efforts nécessaires pour lutter contre les maladies, notamment le V. destructor [Varroa destructor, un acarien parasite externe des abeilles], ont probablement contribué à réduire l'intérêt de l'apiculture comme passe-temps. "

En dépit de ces résultats, il est nécessaire de conduire d'autres études. " Avec le peu de preuves dont nous disposons, il n'est pas possible de déterminer la cause réelle du déclin des abeilles en Europe ni de fournir une réponse complète sur les tendances concernant les colonies et les apiculteurs ", explique le co-auteur de l'étude, le Dr Josef Settele du Centre Helmholtz de recherche sur l'environnement (UFZ) en Allemagne. " Il faut donc clairement normaliser les méthodes d'évaluation, surtout en ce qui concerne le nombre de colonies, et de manière urgente. De telles méthodes fiables et harmonisées seront la base évidente de toute étude visant à comprendre et limiter le déclin des colonies d'abeilles. "

En savoir plus ; Sous la direction du Dr Settele, le projet ALARM a regroupé plus de 200 chercheurs, représentant 35 pays et 68 organisations partenaires.

Potts, S.G., et al. (2010) Declines of managed honey bees and beekeepers in Europe.

Journal of Apicultural Research, 49, 15-22. DOI: 10.3896/IBRA.1.49.1.02© Communautés européennes, 1990-2010 / CORDIS, http://cordis.europa.eu/

Etude PWC : Etat de la filière photovoltaïque en France

Etat de la filière photovoltaïque en France > 2009 : croissance et transition . Après avoir entamé un cycle de croissance remarquable depuis 2007, le secteur photovoltaïque double sa capacité installée en 2009, avec une estimation par les acteurs du secteur de 250 MW en 2009 à comparer aux 105 MW installés en 2008. Selon le deuxième rapport de PricewaterhouseCoopers sur l’état de la filière photovoltaïque, la France passe ainsi de la 12e à la 7e position derrière l’Italie et devant la Chine. Les changements réglementaires de ce début d’année devraient se traduire par une croissance moindre mais plus saine en 2010, avec un rééquilibrage à attendre des projets de centrale au sol entre les régions plus ou moins ensoleillées mais un déséquilibre en faveur du sud de la France sur les toitures. Du côté des installateurs et distributeurs, la consolidation risque de se polariser plus tôt que prévu autour de grands acteurs structurés et de petits acteurs locaux. En amont de la filière, les technologies continuent d’évoluer et des ruptures sont attendues, sur fond de prédominance du silicium. L’avenir de ce secteur stratégique dépend aujourd’hui de sa capacité à poursuivre le développement d’un aval structuré et à convertir ce développement en opportunités industrielles pour la France. Consultez le Communiqué de Presse

Le 13 Février: un programme Wild pour une journée Mild!

Il y a quelques temps, nous vous demandions de marquer d’une croix dans vos agendas la date du 13 février 2010. Aujourd’hui, nous sommes en mesure de vous en dire plus et de vous dévoiler le programme de cette journée que nous voulons conviviale, poétique et écologique!

En effet, alors que toute l’équipe (ou presque) d’Ecolo-Info se réunira à Paris du 12 au 14 février, nous avions envie d’organiser une journée de partage, d’échanges, une journée “cocoon”, aussi douce et inspirante que la danse d’une plume dans le soleil d’hiver… Alors nous avons cogité, échangé entre nous et avec d’autres amis qui sont devenus partenaires de l’événement, et nous sommes heureux de vous convier aujourd’hui à faire ce plongeon doux d’un jour avec nous!

9h45-14h: avec les Colibris

Le matin, nous organisons, avec Terre et Humanisme (l’association fondée par Pierre Rabhi) une “rencontre Colibris”, qui sera suivie d’un Déjeuner “sur les Pousses”, concocté par notre équipe, à partir de 13h.

Les rencontres Colibris sont nées pour redonner de la voix à chaque personne qui aspire à reprendre en main sa destinée et à participer à la construction d’une société où l’être humain et la nature sont au cœur des priorités.

Les participants à ces rencontres en sortent généralement (re)motivés comme jamais, avec la sensation d’être capables d’agir sereinement et utilement pour un monde durable.

Pour cette matinée, nous avons décidé d’inviter des personnes de notre réseau, d’ores et déjà convaincues, avec qui nous avons envie de partager un tel moment…

Le nombre de places étant limité à 120 personnes, nous ne pouvions inviter tout le monde, donc si vous n’avez pas reçu d’invitation, ce sera pour la prochaine fois car, promis, il y aura d’autres occasions!:-)

14h30 - 17h - Ateliers ludiques, poétiques et biodivertissants

En début d’après midi, nous avons réfléchi à des animations et des ateliers vous permettant de venir en famille.

Ainsi, vos enfants pourront assister au Conte Musical “La Petite Terre”, pendant que vous participerez à un atelier “réflexes au naturel” (cosmétiques, alimentation, ménage, jardin, etc.) en compagnie de toutes les filles de l’équipe (ou presque;-)

Cette première partie d’après midi se terminera par un goûter animé par les surprises et créations handmade in Toulouse de Cathy Combarnous (une graphiste talentueuse de Toulouse) ainsi que par un Quiz Biodivertissant pendant lequel vous pourrez gagner des éco-lots!

17h-19h - Conférences indécentes

Place aux conférences en cette fin de journée, avec deux propositions (presque indécentes tant le choix sera difficile entre les deux;-):

En effet, vous pourrez choisir de rencontrer Ghislain Bardout, le fondateur et chef de l’expédition polaire sous-marine Under The Pole, une aventure humaine novatrice, à la rencontre de la face sous-marine de la banquise du pôle Nord, un univers caché encore méconnu tant son accès est difficile. Ghislain viendra avec quelques membres de son équipe vous parler de leur périple à venir!

L’expédition UNDER THE POLE

Son objectif est de réaliser un témoignage audiovisuel totalement inédit sur ce monde en perdition du fait du réchauffement climatique, afin de constituer sa “mémoire” et de le présenter comme jamais il ne l’a été. Le travail photographique et cinématographique réalisé s’intéressera donc à l’endroit et à l’envers de la banquise. Il est destiné notamment à la publication d’un livre et à la réalisation d’un film de 90 minutes.

En parallèle sera mené un programme scientifique lié au suivit de la fonte de la banquise, à travers les relevés d’épaisseur de neige et de glace qui seront réalisés le long du parcours. D’autre part, le programme de plongée sous-marine permettra de valider certains protocoles de réimmersion thérapeutique en collaboration avec les médecins hyperbare de l’association Géo-Scaph.

Pour atteindre ces objectifs dans leurs diversités, 6 équipiers progresseront à ski en tirant des traîneaux de mars à juin 2010 à travers 800 km de banquise et en réalisant 90 plongées sous-marines entre le pôle Nord géographique et l’île Ellesmere à l’extrême nord du Canada.

 

Vous pourrez aussi choisir d’en savoir plus sur le lin avec la conférence “le lin à 360°” présentée par Julie Pariset, de la Confédération Européenne du Lin et du Chanvre.

Savez vous en effet que le lin ne sert pas que pour le textile: il est possible de l’utiliser en agro-ressource non alimentaire, pour la biomasse, pour l’écoconstruction, pour l’isolation de la maison, les encadrements de portes et fenêtres, les plans de travail ou porte, les dalles de sol etc (sans oublier les avantages du lin en déco… pour la santé)…? Non? Eh bien, venez en apprendre plus à cette occasion!

A 18h, il est probable que l’équipe d’Ecolo-Info se mette à nu: vous ne savez peut être pas très bien qui nous sommes et ce que nous faisons exactement, donc ce sera là l’occasion d’en savoir plus et de venir à notre rencontre en IRL (et non en URL;-)

A partir de 19h - Apéro Soul & Reggae avec Shad Murray, puis Auberge Espagnole et surprises

Alors que la fin de journée approchera, nous vous proposerons un apéritif musical Soul et Reggae en compagnie de l’artiste bordelais Shad Murray…

Puis le tout sera suivi d’une grande Auberge Espagnole. Le principe est simple: vous venez avec des spécialités bien de chez vous à partager avec tout le monde!

Sachez que nous vous réservons quelques surprises au cours de la soirée, mais nous ne pouvons en dire plus bien sûr!;-)

C’est où?

L’ensemble de la journée se déroulera au Comptoir Général, un espace événementiel responsable à Paris dédié à la solidarité et l’environnement.

Le Comptoir Général est équipé et géré de façon à réduire l’impact environnemental des événements accueillis (isolation optimisée, récupération des eaux de pluie, utilisation prioritaire de matériaux recyclés, de produits bio…). Le lieu fait la place belle au réemploi et à la récupération. L’ouverture sur le monde, les objets venus d’un ailleurs géographique comme temporel, le végétal, la lumière du jour ont été privilégiés.

Parfois troublante, toujours poétique, l’ambiance du Comptoir Général propose un regard inhabituel sur le monde d’aujourd’hui et vous incite à remettre vos modèles en question.

Comme le nombre de personnes est limité à 200 personnes à la fois, il est nécessaire de vous inscrire en nous indiquant quand vous pensez venir!

Informations Pratiques

• RDV le Samedi 13 Février
• 10h-13h: rencontre colibris - sur invitation et inscription uniquement
• 14h30 – minuit: ouvert à tous
• Le Comptoir Général 80, quai de Jemmapes, 75010 Paris
• Métro République ou Jacques Bonsergent
• PAF : 5€
• Pour venir, il est important de vous inscrire!

Anne-sophie Economiste de formation (spécialisée sur les questions de commerce et développement et sur les liens entre économie et terrorisme), j'use de mon "virus de l'info" pour essayer de transmettre au plus grand nombre une grille de lecture plus verte de l'actualité!

Les abeilles, victimes du blanchiment ecologique du gouvernement !

Les secrétaires d’Etat à l'Ecologie et aux Transports ont annoncé le lancement d’un plan expérimental de protection des abeilles par l’ensemencement de plantes mellifères le long des routes. Agir pour l’environnement souhaite réagir sur ce qui apparaît comme une politique du management voire du blanchiment davantage qu’une politique ambitieuse de protection de la biodiversité.
 
Le plan annoncé par les secrétaires d’Etat  à l’écologie et aux transports a pour objectif affiché de lutter contre la régression des pollinisateurs, de « réduire les impacts environnementaux des infrastructures routières et de leur faire jouer un rôle positif en matière de biodiversité ». Agir pour l'Environnement s'interroge sur le sens à donner à cette opération de communication à l'heure où l'Etat français vient d'homologuer pour un an le Cruiser, insecticide hautement toxique considéré comme l'une des causes de la surmortalité des abeilles en France.
 
L'association regrette que l'Etat français opte pour une écologie cosmétique qui passe par des meurettes insipides et inefficaces. Pire, au lieu d'agir sur les causes réelles de la surmortalité des abeilles, notamment en limitant l'artificialisation des milieux issus de la construction de nouvelles infrastructures routières et autoroutières, les secrétaires d'Etat à l’Ecologie et aux Transports préfèrent peindre en vert très pale les abords de quelques kilomètres de routes.

Agir pour l'Environnement note par ailleurs que cette opération ne présuppose absolument pas que la direction des routes cesse l'épandage massif de pesticides le long route. Et pour cause : l'Etat a choisi, pour mener à bien ce plan d'expérimentation, le « réseau biodiversité pour les abeilles » représentant les intérêts des firmes phytosanitaires et semencières ! C'est donc à une double opération de blanchiment écologique à laquelle nous assistons.

Alors que l’année mondiale de la biodiversité commence, les pouvoirs publics font habilement d’une pierre deux coups en verdissant artificiellement le réseau routier et en donnant l’illusion d’un plan de sauvetage des abeilles.
 
Bonne année, la biodiversité !

Des bords de routes seront fleuris pour sauver les abeilles

Des bords de routes fleuris pour sauver les abeilles

source : http://www.maxisciences.com

Les abeilles connaissant un fort taux de mortalité

Au printemps prochain, des fleurs vont être plantées sur les bords de certaines routes de France. But de la manœuvre : aider les abeilles menacées de disparition en raison d'un manque de pollen, mais aussi de l'émergence de maladies qui les déciment. Cette initiative des ministères de l'Environnement et des Transports pourrait rapidement être étendue à l'ensemble du réseau routier national.

Les apiculteurs bretons piquent une colère

Les apiculteurs bretons piquent une colère . Le Gaucho et le Cruiser sont dans le collimateur. Les molécules toxiques de ces insecticides, utilisées sur les cultures, se retrouvent dans le pollen et le nectar, accusent les apiculteurs. Ils estiment à 30 % la mortalité dans leurs cheptels.

Lancement de « Planète Abeille : 2010 Biodiversité »

La S
ociété Européenne des Réalisateurs de L’Environnement  vous invite le : Mardi 19 Janvier 
2010, de 9h30 à 12h30 une Rencontre – Débat au  Pavillon Davioud Jardin du Luxembourg Sénat - 55 Bis rue D’Assas 75006 Paris

2010 : Lannée de la BIODIVERSITE  PLANETE ABEILLE

Cette matinée se place dans le cadre de la célébration de 2010 comme année  de la biodiversité dans le monde. Elle illustrera le rôle écologique des abeilles et la préservation des insectes pollinisateurs. Elle soulignera également l’importance des écos-gestes, petits ou grands à notre mesure, de la Conservation des espèces vivantes, et du rôle des campagnes de sensibilisation pour le grand public. Avec, notamment, un cas exemplaire : Le Rucher école du Jardin du Luxembourg, dans son histoire et son fonctionnement

En tribune : Rencontre animée par Roger Cans , Journaliste

- Ouverture de la Rencontre par Monsieur Gilles Boddaert, Président de La Société Centrale d’Apiculture,

- Michel Ricard, Vice-Président de La Société Centrale d’Apiculture,

- Thierry Duroselle, Vice-Président de La Société Centrale d’Apiculture,

- Alain Sandmeyer, Coordonnateur du Rucher du Jardin du Luxembourg,

- Jacques Beccaletto, Maitre Jardinier Au Potager du Roi à Versailles,

- Yves Leers, Consultant,

- Sylvie Carlier, Société de Production Animaviva,

Projection du reportage et bilan de la campagne « Nettoyons vite nos déchets ça déborde » avec Le Conseil Municipal des Jeunes de Noisy sur Ecole, Présentation du film « Les ventileuses » de Sylvère Petit. A l’issue de la Rencontre-Débat, une visite du Rucher  et de L’Ecole d’Apiculture créée en 1872 au Jardin du Luxembourg avec l’aide du Sénat et du Ministère de L’Agriculture. Dégustation de miel.

Pour tous renseignements complémentaires vous pouvez joindre sur le 06 25 50 30 01 et par mail sur : [email protected] . L’enregistrement de votre inscription est necessaire

Conférence publique Natureparif le 17 décembre : "l'Abeille, Sentinelle de l'environnement"

Dans le cadre de son cycle de conférences publiques, Natureparif a le plaisir d’inviter le public à la rencontre :« L’Abeille, Sentinelle de l’environnement »
Conférence de Henri Clément, Président de l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF)
Le Jeudi 17 décembre 2009 de 17h30 à 20h00
Dans les locaux de Natureparif (84, rue de Grenelle – 75007 Paris)
Entrée libre dans la limite des places disponibles

Apparus sur terre bien avant l’homme et les dinosaures, les insectes représentent le plus grand ensemble du règne animal. Riches de trois à quatre millions d’espèces différentes, voire plus selon certains chercheurs, la plupart d’entre eux ne seraient pas encore répertoriés.

On dénombre environ 25 000 sortes d’abeilles différentes dans le monde, et près d’un millier sur notre seul territoire national. Quatre vingt pour cent d’entre elles sont solitaires. Pourtant, une seule peut produire le miel que nous consommons. C’est la plus répandue et aussi la plus emblématique de toutes : notre abeille domestique…

Depuis la seconde guerre mondiale, l’évolution de l’environnement, et notamment celui des milieux agricoles dans lesquels elle butine, porte préjudice à sa qualité de vie et l’on observe aujourd’hui des surmortalités inquiétantes et récurrentes dans les zones de production intensive du monde entier.

Sur tous les continents, nombreux sont les chercheurs qui étudient les causes de cette situation devenue préoccupante et s’inquiètent des conséquences – pour la biodiversité et donc notre propre existence – de l’affaiblissement toujours croissant des populations d’abeilles. Car l’avenir de l’abeille pose des questions essentielles :
Quelle agriculture demain ?
Quel environnement ?
Quel lien entre l’homme et la nature ?...

Notre avenir sur cette planète dépend de la résolution au cours des prochaines décennies de plusieurs problématiques essentielles comme le réchauffement climatique, la gestion des ressources alimentaires, l’énergie, l’eau… Si discrète et pourtant incontournable, l’abeille est une formidable sentinelle de l’environnement et l’un des symboles majeurs de ce défi.

Pour tout renseignement, n'hésitez pas à contacter : Ophélie ALLOITTEAU - Chargée de Communication
01 75 77 79 04 - [email protected]

Site Internet : http://www.natureparif.fr

Un virus pourrait être à l'origine de l'effondrement des colonies d'abeilles

Un virus pourrait être à l'origine de l'effondrement des colonies d'abeilles 

Depuis 2006, les ruches américaines sont victimes d'effondrements brutaux des colonies d'abeilles. Différents facteurs ont été identifiés comme potentiellement responsables de ce fléau : pathogènes, stress environnemental (pesticides notamment) ou encore stress parasitaire et infections virales. L'équipe de May Berenbaum, de l'Université de l'Illinois, s'est intéressée aux différences génomiques entre des abeilles mortes lors de la crise d'effondrement des colonies de 2006 et des individus prélevés lors de campagnes antérieures. Comme le goût est la première interface entre l'abeille et son environnement biologique et chimique, les chercheurs se sont intéressés à la comparaison de l'expression des gènes (ARN) impliqués dans les organes gustatifs. Les prélèvements d'abeilles proviennent de la côte ouest comme de la côte est des États-Unis. Des variations considérables apparaissent dans l'expression des gènes suivant l'origine géographique des abeilles, mais une liste consensus de 65 transcrits a pu être établie comme marqueurs potentiels du syndrome d'effondrement des colonies. Reférence : Changes in transcript abundance relating to colony collapse disorder in honey bees .

La jachère apicole

La jachère apicole Les jachères apicoles ont pour objectif de participer au renforcement des populations d’insectes butineurs en leur assurant des approvisionnements plus réguliers et plus diversifiés en pollen de bonne qualité (et accessoirement en nectar). Principalement utilisée dans les régions caractérisées par une diversité florale réduite, la jachère apicole représente, au-delà d’un simple outil de renforcement des butineurs, une pratique d’agriculture durable qui a un impact positif sur de nombreux animaux. Documentaire | La jachère apicole