Abeilles

Le miel de Paris

Un miel capital Evidemment, on est loin des apiculteurs bio de l’Ariège…Nichées sur le toit de l’Opéra de Paris, les abeilles de l’apiculteur Jean Paucton parviennent pourtant à produire du miel de qualité. Car contrairement aux idées reçues, Paris offre une plus large biodiversité que la campagne ! Les fleurs des jardins et des balcons de Paris sont en effet une très bonne source de nectar, puisqu'elles sont sans cesse renouvelées. Seule particularité du miel de Paris, il a un goût mentholé ! Cette saveur particulière est due au nectar du tilleul récolté par les ouvrières. C'est un arbre que l'on trouve en grande quantité du côté des Invalides et de l'Ecole militaire. Reportage | Les abeilles de l'opéra de Paris

Le miel bio d’Ariège

Le miel bio d’Ariège Le miel est la nourriture de l’abeille. Elles le produisent à partir du nectar des fleurs et le stockent pour l’hiver. Les larves consomment de la gelée royale pendant les trois premiers jours de leur existence, puis du pollen et enfin du miel lorsqu’elles sont adultes. En plus des contraintes qu’exige la production d’un miel classique (pour produire 1 kg de miel, 40 000 abeilles visitent 500 000 fleurs et parcourent chacune 1 km), le miel bio doit répondre à des critères très spécifiques : les abeilles doivent butiner sur des zones sauvages ou en agriculture bio, les ruches sont placées à une distance suffisante de toute sorte de production non agricole, aucun produit chimique, antibiotique, pesticide de synthèse n’est autorisé au cours des différents stades de fabrication du miel, et l’extraction du précieux liquide doit se faire à froid. Il n’est jamais chauffé et conserve ainsi toutes ses propriétés nutritionnelles. Des contraintes qui n’empêchent pas les abeilles des apiculteurs bio de souffrir des mêmes maux que leurs autres congénères. Reportage | Apiculteur bio en Ariège... Not so happy

Les abeilles soigneuses

Les abeilles soigneuses Si l’on a généralement tendance à éviter les ruches d’abeilles sous peine de goûter à leurs dards, certaines personnes estiment que ces piqûres sont bénéfiques si elles sont appliquées au bon endroit. À l’image de l’acupuncture, elles les utilisent pour soigner les douleurs. Un phénomène qui ne trouve aucune explication scientifique, mais a pourtant le mérite de soulager les volontaires. Reportage | Des abeilles soigneuses

Les abeilles, sentinelles de l’environnement

Les abeilles, sentinelles de l’environnement
	215 milliards de dollars. Ce serait selon une étude publiée en 2008 dans la revue Ecological Economics la valeur économique de la pollinisation dans le monde, soit environ 9,5 % de la production agricole mondiale. Principal acteur de ce phénomène, l’abeille est un maillon essentiel de notre écosystème. Albert Einstein avait estimé il y a un demi-siècle déjà, que si cet insecte venait à disparaître du globe, l'espèce humaine disparaîtrait au bout de quatre années.
	Victimes d’un mal inconnu La prédiction d’Einstein va-t-elle se vérifier ? Le dépérissement des abeilles est observé depuis les années 90, et s’est en effet accéléré ces dernières années. Ce "syndrome d'effondrement des colonies" s’est particulièrement vérifié aux Etats-Unis où des pertes de population comprises entre 30 % et 90 % ont été constatées selon les Etats. Mais les scientifiques peinent encore à expliquer cette soudaine baisse de population. Aucun cadavre d'abeille n'est retrouvé, et les ruches abandonnées sont vides d'occupants. Signe de l’importance des abeilles, les États-Unis ont donné en 2008 26 millions de dollars au Fonds mondial de l'environnement en vue de financer un projet d'une durée de cinq ans destiné à protéger les pollinisateurs en Afrique et en Asie du Sud. Et il y a urgence : 80 % des plantes ont absolument besoin des abeilles pour être fécondées. Documentaire | Miel ou déconfiture Entretien | Un café avec Natacha Calestrémé

Les frelons asiatiques envahissent Toulouse

Toulouse
Les frelons asiatiques envahissent la ville
Dans le jardin de leur résidence du quartier Saint-Michel, Maguy et Jean-Charles Serres ont découvert un phénomène peu commun. Un énorme nid de frelons asiatiques......

L’abeille domestique Apis Mellifera est-elle en danger ?

Les abeilles dans le cirage

En Europe, Apimondia annonce 30 % de pertes cette année (sur 13,6 millions de colonies), contre 5 % auparavant. Mais il n’y a aucune donnée officielle. Comme les apiculteurs reconstituent chaque fois leurs colonies, bien malin qui peut sortir un chiffre fiable.

Il capture d'un essaim d'abeilles à mains nues

 Albi. Il capture d'un essaim d'abeilles à mains nues
En début d'après-midi quelle ne fut pas la surprise de Jean-Jacques Chabrillat d'entendre un bourdonnement dans le figuier géant de son jardin qui lui sert de parasol. Quelques......

L'Apis mellifera fait plus de miel en milieu urbain que rural : la faute aux pesticides…

Abeilles : les villes accueillent les ruches

Pesticides, fongicides, insecticides… Les abeilles en ont plein la trompe. A la campagne, impossible de mettre la langue sur un nectar qui ne soit pas assaisonné aux produits chimiques. On le sait, les apiculteurs pestent depuis des années. Leurs légions de butineuses recrachent ce qu'elles ont dans les joues ou bien meurent intoxiquées. Alors qu'en ville, paradoxalement, les abeilles revivent… L'abeille des villes rit, celle des champs, point. Ce phénomène sera le thème principal d'Apimondia 2009, un congrès international qui va réunir des centaines de scientifiques et d'apiculteurs, du 15 au 20 septembre à Montpellier.Pour sensibiliser le public à la grande misère des abeilles des champs, l'Union nationale des apiculteurs de France (Unaf) a lancé, il y a quelques années le concept « Abeille, sentinelle de l'environnement. »

Les frelons asiatiques déciment les abeilles à Saint Vite

Saint-Vite. Les frelons asiatiques déciment les abeilles

Le miel aux mille vertus va se raréfier car les abeilles butineuses meurent dévorées. Un apiculteur st-vitois témoigne. Après avoir travaillé trente-sept ans à « l'Usine » de Fumel, ce Madrilène de souche et Fumélois depuis 1948 coule des jours heureux depuis une quinzaine d'années dans la campagne saint-vitoise où il s'adonne à la passion des abeilles. Dès la retraite, Antoine Rodriguez s'est découvert ce passe-temps en pur amateur après un petit apprentissage informel chez un apiculteur du coin. De quelques ruches bien exposées derrière sa maison au début jusqu'à une cinquantaine ensuite, le « parc » s'est actuellement stabilisé à environ 20 unités avec toujours un ou deux « logements vacants », des fois qu'il y aurait un essaim baladeur à récupérer dans la nature. C'est ainsi que bon an, mal an, grâce à ses « favorites » qu'il bichonne, notre amateur subvenait à sa consommation d'un miel de tout premier ordre, élaboré dans une vallée du Lot riche en fleurs d'acacia, châtaignier, fruitiers, tournesol. Sauf que…

L'apithérapie, une médecine verte à la conquête de ses lettres de noblesse

L'apithérapie, une médecine verte à la conquête de ses lettres de ...noblesse

 Utilisée de manière empirique depuis des millénaires, l'apithérapie, cette médecine alternative basée sur l'utilisation des produits de la ruche, s'offre aujourd'hui le luxe d'études scientifiques et cherche à se faire une véritable place dans le monde médical. Dans la ruche tout est bon pour la santé: le miel, le pollen, la gelée royale, la cire, la propolis, une substance résineuse butinée par les abeilles dans les bourgeons de certains arbres, et même le venin, assurent les adeptes de l'apithérapie présents à un congrès mondial sur les abeilles à Montpellier (sud de la France). Le miel "fait de belles cicatrisations", le pollen est "tonifiant", la propolis a des propriétés anti-infectieuses, la gelée royale "stimule le cerveau", la cire est utilisée pour des cosmétiques, résume Patrice Percie du Sert, président de l'Association francophone d'apithérapie qui regroupe des médecins, des chercheurs et des industriels.