Une des possibilités pour diminuer le taux de CO2 dans l’air, c’est de replanter des forêts pour qu’elles absorbent les gaz à effet de serre que nous produisons.
Malheureusement, la tendance est plutôt à la déforestation dans le monde, en particulier dans l’amazonie qui est un des poumons de ce monde. Une des raisons de cette tendance, c’est la croissance économique dans les pays en voie de développement, c’est l’accroissement de population dans le monde qui exige de plus grandes surfaces arables, c’est aussi l’utilisation de ces surfaces arables pour suppléer aux produits pétroliers en voie de disparition via les biocarburants ,les éoliennes ou les centrales solaires.
Tout ceci pour dire que le problème est loin d’être résolu et que la technique de la séquestration du CO2 qui est sans doute intéressante est très loin de pouvoir devenir opérationnelle et acceptable en cout à cout terme. La recherche de moyens d’absorber le CO2 continue donc. Une autre technique vient de faire l’objet d’éssais, malheureusement pas encore concluants,qui mérite d’être reporté. Il s’agit de la captation du CO2 dans les océans par l’intermédiaire d’un des composants de ses chaines alimentaires, le phytoplancton.
Le processus de cette capture de CO2 vous est donné ci contre.Le phytoplancton se developpe par photosynthèse en absorbant du CO2 dissous dans l’eau pour construire leur squelette. Cette croissance est néanmoins liée à l’absorption par ce plancton de sels de fer en provenance des fonds marins proches, un catalyseur en quelque sorte. De ce fait un tiers de la surface des océans de la planète( Océan Austral, Pacifique Nord et pacifique Est), ceux qui sont loin des cotes, ne contiennent pas de phytoplancton et sont donc des zones dans lesquelles l’on pourrait ,par ensemencement, générer du phytoplancton et donc capturer du CO2 en large quantité.
Restait à tester la fertilisation des océans dans ces régions dites paradoxales. De nombreuses expériences ont été réalisées dont une récente aux Iles Kerguelen par le bateau océanographique français Le Marion Dufresne. Les résultats en ont été à la fois positifs et négatifs. Négatifs en ce sens que les sels de fer utilisés pour l’ensemencement ne se sont pas revelés aussi éfficaces que les sels naturels. Par contre, par rapport aux expériences précédentes, la fertilisation naturelle semble permettre de stocker de 10 à 100 fois plus de CO2 que les méthodes artificielles.
Il reste à developper un vrai substitut des sels de fer naturels...