Un officiel des Nations Unies a demandé à ce que le forum sur la vie sauvage, qui réunissait 171 Nations des Nations Unies, prenne des mesures pour protéger les animaux du réchauffement climatique.
La CITES, Convention Internationale sur le Commerce des Espèces en voie de disparition, discutera aussi des mesures pour aider les animaux à valeur commerciale et les espèces d’arbres menacées par une sur-utilisation.
Un rapport des Nations Unies a estimé que les activités humaines exterminent trois espèces animales ou végétales toutes les heures. Le rapport a aussi exhorté le monde à faire plus que de simplement ralentir le pire torrent d’extinctions depuis les dinosaures, d’ici 2010. Le réchauffement climatique, dû principalement aux utilisation d’énergies fossiles par les humains, va sûrement accentuer les menaces actuelles qui planent sur les habitats tels que la forêt tropicale d’Amazonie.
« La CITES n’est pas un forum pour discuter du réchauffement climatique, mais les décisions que l’on prendra ici auront vraiment un impact sur les espèces qui sont menacées dans le monde », a déclaré Shafgat Kakaklhel, dirigeant du programme Environnement des Nations Unies, lors de l’ouverture de la cession.
La plupart des 37 propositions qui vont être discutées au meeting de la Hague reflète l’inquiétude grandissante à propos de la diminution rapide des ressources marines et forestières. Le sort des espèces à valeur commerciale, tels que le poisson-scie, le requin taupe ou l’anguille européenne – tous menacés à cause d’une surconsommation- va aussi être discuté lors du meeting. L’attention des participants sera aussi portée sur les bijoux faits à base de corail, les instruments de musique et le mobilier en bois.
Les espèces menacées, tels que le corail rose ou rouge et les rosiers et les cèdres, sont protégées par des régulations commerciales très strictes. On s’attend aussi à ce que la question des éléphants provoque des débats passionnés. Les pays africains sont divisés sur la question de la protection des éléphants, certains proclamant que la population des éléphants a augmenté à un rythme qui ne peut pas continuer.
La CITESavait interdit en 1989 le commerce international de l’ivoire.
Mais les scientifiques affirment que la chasse aux éléphants pour leur défenses, principalement en Afrique centrale, a atteint des niveaux jamais vus depuis 1989 à cause du réseau criminel asiatique.
Les discussions aideront aussi à déterminer l’avenir de la CITES, qui avait banni le commerce de 530 espèces animales et de 300 espèces végétales.
La CITES a aussi régulé le commerce de 4460 espèces animales et 28000 espèces végétales.