Le réchauffement climatique a des effets sur le nombre d’espèces de pucerons et sur leur activité. C’est ce que montre une étude de l’Inra de Rennes en partenariat avec plusieurs organismes.
Le réchauffement climatique est l’une des préoccupations majeures de notre société. Les chercheurs de l’Inra et leurs partenaires ont démontré et évalué son impact sur les pucerons. Ils se sont penchés sur les populations de pucerons de 4 sites français, 3 sites anglais et 1 site écossais au travers de la base de données Examine. Résultats : le nombre d’espèces a augmenté en moyenne d’une espèce par an et par site étudié sur ces quarante dernières années. En parallèle, les températures ont également augmenté. Les années à forte température correspondent en général à un nombre d’espèces nouvelles fort et inversement. Pour chaque degré Celsius supplémentaire, les chercheurs de l’Inra estiment que 8 espèces de pucerons sont apparues. Ce sont surtout les espèces présentes en petite quantité, dites « rares » qui sont affectées par ce changement climatique. La hausse des températures favoriserait l’installation de ces espèces. Jusqu’à 3 semaines d’avance De plus, le réchauffement climatique influe sur la date des premières migrations de printemps des pucerons. Les chercheurs de l’Inra ont montré que cette date a avancé de 1 à 3 semaines en 40 ans suivant les sites étudiés, soit de 1 jour tous les 5 ans jusqu’à 3 jours par an sur l’un des sites anglais. | <>
Source : Terre-net Média
Auteur : Marion Géraud
N.B : Les organismes partenaires de l'Inra de Rennes pour cette recherche sont : Consortium Examine http://www.rothamsted.bbsrc.ac.uk/examine/
Rothamsted Research; Institut français de la biodiversité; Agroclim; Météo France