Dans le cadre du Grenelle de l'environnement qui devrait s'ouvrir à l'automne, les patrons routiers avancent une série de mesures applicables dans leur profession pour réduire de façon spectaculaire les émissions de CO2 des camions
Une manière de montrer qu'ils sont eux aussi des partenaires à part entière de ce débat, capables de s'engager sur "une voie responsable".
A une quasi-unanimité, les patrons routiers ont approuvé une série de mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Alors que le Grenelle de l'environnement doit s'ouvrir dans quelques semaines, pour remettre à plat toutes les questions qui touchent au respect de la planète, c'est toute une profession qui semble se mobiliser, sur une voie qu'elle qualifie elle-même de "responsable". la Fédération
Les patrons routiers veulent participer à la protection du climat et ils avancent une série de mesures pour réduire de façon spectaculaire les émissions de CO2 des camions. Parmi les mesures proposées, la plus spectaculaire concerne la baisse de la vitesse. Selon Jean-Paul Deneville, délégué général de
Pour limiter la pollution,
la Fédération
Mais pour TLF "leur impact sur les émissions de CO2 ne peut qu'être infime et non significativement mesurable". Le transport routier de marchandises, assuré par des poids lourds , représente ainsi 35 millions de tonnes de CO2 émis chaque année en France.
La FNTR estime qu'elles se traduiraient par une réduction des émissions de poids lourds de 1,5 million de tonnes de C02 par an.
La FNTR propose de réduire ces émissions d'un tiers, soit environ 12 millions de tonnes, en soulignant que cela représenterait "10% de l'effort total de réduction demandé à la France d'ici à 2020".
Parmi les mesures envisagées par la FNTR, figurent la limitation de la vitesse maximale des camions à 80 km/h sur les autoroutes contre 90 km/h, pour une économie escomptée de 1,5 Mt C02/an, le passage des poids lourds en flux libre aux péages autoroutiers (1,35 Mt CO2), le développement de biocarburants (6,2 Mt CO2), une "éco-prime" pour l'achat de véhicules écologiquement performants (450.000 tonnes de CO2) et la promotion de modes de "conduite écologique" (1,5 Mt CO2).
"Nous allons vérifier les ordres de grandeur de la FNTR", a indiqué un porte-parole de l'Agence pour l'environnement et la maîtrise de l'énergie (Ademe).
Le CO2 est un des principaux gaz à effet de serre responsables du changement climatique.
TLF, qui se présente comme la première organisation professionnelle du secteur du transport et de logistique, compte 10.500 entreprises adhérentes employant plus de 300.000 salariés.
La FNTR estime être la première organisation professionnelle du transport routier avec 12.500 entreprises adhérentes représentant plus de 240.000 salariés.