En 2014 pour les Etats Unis, 2010 pour la France, 2009 pour l’Irlande. Qui dit mieux ? Petit à petit les pays décident d’interdire les ampoules à incandescence. Ces lampes qui nous éclairent depuis plus d’un siècle sont des gouffres énergétiques : elles produisent 5% de lumière seulement et 95% de chaleur. Si la France remplaçait toutes ses ampoules elle économiserait la production d’un réacteur nucléaire. Les fabricants européens ont promis d’abandonner progressivement les lampes classiques d’ici 2015. L’association française de l’éclairage explique que pour le moment, nous n’avons pas la capacité industrielle de les remplacer d’un seul coup. Il faut adapter les chaines de fabrication. Faux répondent les écologistes
Les lampes basse consommation sont apparues dans les années 80 mais elles brillent encore par leur absence dans les foyers européens. En France, on vent plus de 200 millions d’ampoules à incandescence par an, 10 fois plus que les lampes basse consommation. Elles consomment pourtant 5 fois moins d’énergie et durent 8 à 10 fois plus longtemps. D’après la commission européenne, l’éclairage électrique produit 32 millions de tonnes de C02 par an.
Si la France remplaçait toutes ses ampoules elle économiserait la production d’un réacteur nucléaire. Les fabricants européens ont promis d’abandonner progressivement les lampes classiques d’ici 2015.
L’association française de l’éclairage explique que pour le moment, nous n’avons pas la capacité industrielle de les remplacer d’un seul coup. IL faut adapter les chaines de fabrication. Faux répondent les écologistes : si l’Europe ne taxait pas les importations de lampes économes, nous pourrions du jour au lendemain interdire les ampoules les plus gourmandes en énergie.
C’est vrai, depuis 2001, l’Europe taxe les importations venues de Chine, du Pakistan, de Philippine et du Vietnam. Jusqu’à 66%. Mais c’est une taxe anti dumping répondent les industriels européens. Pour lutter contre une concurrence déloyale et préserver les emplois européens. Les lampes basse consommation qui sont importées sont donc vendues au même prix que celles qui sont fabriquées en Europe.
Et un prix visiblement trop cher pour déclencher l’acte d’achat. Pour convaincre les consommateurs, la France et son Grenelle de l’environnement envisage de leur appliquer le système du bonus malus : bonus pour les lampes les plus économes, malus pour les autres.