La pression de la part des actionnaires, la complexité des relations d’affaires et les menaces associées au changements climatiques sont les trois principaux facteurs qui motivent les entreprises à évaluer plus étroitement les risques environnementaux dont elles font face, selon un récent sondage du Economist Intelligence Unit (EIU) conjointement commandité par ACE Group of Companies (NYSE:ACE). Parmi les 320 gestionnaires de risque qui ont été interrogés pour ce sondage effectué dans le monde entier, une majorité de gestionnaires affirment qu’ils consacrent de plus en plus de considération et de ressources à la gestion des risques environnementaux. Cependant, les résultats du sondage démontrent également que beaucoup d'entreprises ne sont qu’à un stade précoce du processus et ne prennent que rarement en compte la gestion des risques environnementaux lors de la planification des activités stratégiques majeures. Les résultats démontrent qu’actuellement cette catégorie de risque n’a été considérée que comme une activité ponctuelle ou indépendante du cadre global de la gestion du risque.
Karl Russek, vice-président exécutif de ACE Environmental Risk, déclare : « Lors de la planification des activités majeures, la prise en compte des risques environnementaux reste une exception plutôt qu’une règle pour la plupart des entreprises. Moins de la moitié des répondants au sondage de l'EIU déclarent avoir entreprit une évaluation formelle des risques pour l'environnement lors du développement de nouveaux produits ou services, et moins de un sur cinq le font lors de la planification des fusions ou acquisitions. » « La gestion du risque environnemental prend de plus en plus de place sur l'agenda des entreprises, mais la plupart d’entre elles commencent à peine a considérer ce problème, » déclare Rob Mitchell, éditeur du rapport. « Certaines entreprises considèrent avec beaucoup de sérieux les risques environnementaux et on mis en place des processus strictes afin d’identifier, d'évaluer et d’atténuer leur exposition, mais bien d’autres continuent de gérer les problèmes environnements de façon ponctuelle, et ne les prennent pas en considération lors de la planification des activités stratégies majeures, telles que les fusions et acquisitions. » Russek conclut : « En nous basant sur notre expérience avec les organisations de toutes tailles, nous pensons qu’à mesure que le nombre de règlements dans le monde augmente et que le regard des gens face à ce problème devient plus insidieux, les entreprises et les gestionnaires de risque auront tout intérêt à rester proactif dans ce domaine. »
Ces résultats font partie d’un nouveau sondage et rapport du Economist Intelligence Unit, Under the Spotlight: the transition of environmental risk management, commandité conjointement par l’ACE, KPMG, SAP et Towers Perrin. Le rapport examine les courants de pensées actuels sur la gestion des risques environnementaux et explore les différentes approches utilisées par les entreprises pour identifier, évaluer et gérer les risques dont elles font face, au sein de même de leur organisation ou, de façon plus générale, dans leur chaîne d’approvisionnement et chez leurs partenaires. Under the spotlight: the transition of environmental risk management est disponible en téléchargement gratuit au www.eiu.com/globalriskbriefing