Ça promet. Les Etats-Unis viennent discrètement de faire savoir qu'ils sont "fondamentalement opposés" aux mesures prônées par l'Allemagne pour lutter contre le réchauffement climatique.
Angela Merkel comptait pourtant profiter de la tenue du G8, qui doit s'ouvrir dans quinze jours, en Allemagne, pour obtenir des engagements des pays riches sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. 50 % de moins d'ici 2050, par rapport à leur niveau de 1990. la Russie. Et la Chine La France
L'administration américaine, elle, affirme qu'il faut lutter contre le réchauffement par la technologie et non par la réduction des émissions. Elle réclame du même coup le retrait de toute référence à l'urgence de la crise climatique du communiqué final du G8. Comme pour bien signifier qu'elle tuera tout accord sur l'environnement les 6 et 7 juin prochains.
A l'heure d'une prise de conscience planétaire pourtant, toute l'Europe se tient derrière l'Allemagne. Et le Canada et
Dès jeudi, Angela Merkel envisageait clairement un possible échec du G8 sur cette question centrale.
Parce que l'environnement est désormais au centre de toutes les réflexions politiques et économiques sur la planète. Et de tous les engagements. La tournée de promotion de son dernier livre que vient d'entamer en Californie l'ex-vice président américain Al Gore, chantre de la croisade contre le réchauffement climatique, a ainsi tout du galop d'essai pour la présidentielle de 2008.