L’économiste américain Robert Bell prédit que le changement climatique va bouleverser l’économie, faire grimper la Bourse Robert Bell porte bien son nom et sonne le tocsin dans un livre récent, La Bulle « Le problème du réchauffement est passé de scientifique à commercial. » Le prophète de la bulle verte date d’ailleurs le commencement de la gonflette : « Deux ans après l’élection du prochain président des états-Unis, même s’il est républicain ». Car la bulle ne sera pas une décision politique. Mais la victoire d’un lobby sur un autre, celui des assurances contre celui des pétroliers. « Le problème du réchauffement de la planète est passé de scientifique à commercial », écrit Robert Bell. Déjà certaines compagnies refusent d’assurer des résidences exposées aux cyclones sur la côte Est des états-Unis. Bientôt, prévoit-il, des plaignants attaqueront les constructeurs de 4 x 4 pour les dégâts qu’ils infligent à la planète. « Le changement climatique pourrait bien devenir une nouvelle “amiante” », estime ainsi Chris Fox, directeur des programmes d’investissements chez Ceres, un regroupement d’investisseurs et d’environnementalistes (www.ceres.org ). Voilà le contexte.Si on lui dit que le processus est déjà entamé, que son bouquin arrive trop tard, que les Mexicains protestent contre les producteurs d’éthanol ricains qui sucrent le maïs des tortillas, il répond que ce ne sont que des épiphénomènes. Que la vraie révolution commencera quand on fabriquera de l’éthanol à partir de la biomasse. Et que ce sont les Espagnols qui le feront. Pas les Américains. Quand on lui fait remarquer que des actions repérées dans Newzy il y a un an, comme celles du fabricant allemand de turbines d’éoliennes REpower, ont déjà monté de 210 % en douze mois because, entre autres, deux OPA, il rétorque que ce n’est rien. Que son action Gamesa (premier producteur mondial d’éoliennes) a déjà fait cinq fois la culbute depuis qu’il l’a en portefeuille. Et qu’elle va continuer sur cette lancée jusqu’à l’éclatement de la bulle.Mais qu’a-t-il d’autre dans son portefeuille, cet Américain qui partage sa vie entre NYC et Paris ? Il nous répond en se gardant bien de nous donner des conseils… |