Ça ressemble à un gros besoin de vacances : à en croire un sondage Ipsos réalisé pour le compte d'Europ Assistance (1), cet été les Européens sont encore plus nombreux à vouloir se mettre les doigts de pied en éventail par rapport à l'an passé. C'est bien simple, deux Européens sur trois (66 %) ont l'intention de s'offrir du farniente (en hausse de 6 % par rapport à 2006).
Dans le détail, les Britanniques et les Italiens sont plus nombreux qu'en 2006 à rêver de vacances, tandis que chez les Espagnols ce désir s'envole littéralement : en hausse de 15 % par rapport à l'an passé. Et les Français, là-dedans ? Ils sont dans la moyenne avec 65 % d'intentions de départ. Exactement comme en 2006.
Mais comment tous ces gens comptent-ils se faire la malle ? A en croire le sondage, il y a cette année un sacré changement dans la façon de préparer ses vacances. Avec, on s'en doutait, un recours de plus en plus intense à Internet. 35 % des Européens l'utilisaient déjà en 2006. Cette année, ils seront 39 %. Mais où vont aller tous ces gens ? 80 % des Européens partent en... Europe.
Le budget, le climat et les risques sanitaires restent des critères de choix essentiels, de même bien sûr que la qualité de l'offre touristique proposée. Mais il n'y a pas que ça : les Européens se révèlent très attentifs à la situation du pays où ils comptent se rendre. Ainsi le travail des enfants, le niveau de pollution, le statut des femmes, la politique et les conditions de travail d'un pays, sans être des facteurs discriminatoires, sont pris en compte. Une fois sur place, les vacanciers recherchent le repos, la découverte et les retrouvailles en famille. De préférence au bord de la mer, où ils séjournent en moyenne deux semaines.
La vraie bonne nouvelle de ce sondage, enfin, c'est que ces vacanciers n'ont pas l'intention de jouer les crados : 45 % des Européens qui déclarent avoir l'intention de partir en vacances cet été affirment aussi qu'ils feront davantage attention à la protection de l'environnement que dans leur vie quotidienne.
(1) Enquête réalisée auprès d'un échantillon de 3 500 Européens : Français, Allemands, Britanniques, Italiens, Espagnols, Belges et Autrichiens.