«La valeur d'une marque est de plus en plus liée à l'attitude de l'entreprise vis-à-vis du développement durable», a expliqué Al Gore, vendredi à Cannes.
Des 176 films inscrits par les agences françaises au Festival de Cannes, seuls deux spots réalisés par TBWA Paris ont été récompensés.
NI PÉTROLE ni idées. Le Festival international de la publicité s'est clos, samedi soir, sans que la création publicitaire française ne se soit distinguée. Agence de l'année de 2003 à 2006, TBWA Paris peut se consoler cette année d'avoir été la seule agence française primée dans la catégorie film, avec un lion d'or et un lion d'argent pour sa campagne Amnesty International. Convoité par 4 474 films de 63 pays, le grand prix a été attribué à Ogilvy & Mather Toronto pour son spot Evolution réalisé pour Dove. Également lauréate de la catégorie cyber, cette création qui montre la transformation accélérée d'une femme ordinaire en top-modèle à l'aide du maquillage, de l'éclairage et de Photoshop, incarne ce qui a été l'obsession de tous les jurys de ce festival : une grande idée, assez forte pour être déclinée sur tous les supports.
Voire même en inventer de nouveaux, comme l'a prouvé l'agence américaine Crispin Porter + Bogusky dans sa campagne pour Burger King, récompensée par le grand prix titanium. Pour promouvoir des hamburgers, l'agence est allée jusqu'à créer un jeu vidéo pour la console Xbox 360 que les consommateurs se sont arrachés. Pour Alex Bogusky, président de l'agence primée, cette campagne montre l'exemple en invitant le jeu vidéo dans la communication publicitaire.
« Notre métier est de changer les comportements et les perceptions », a indiqué Hamish McLennan, président du réseau Young & Rubicam qui accueillait à Cannes la vedette de ce festival : l'ancien vice-président américain Al Gore. L'intervention de ce dernier venait nourrir une autre « grande idée » au coeur de l'édition 2007 : l'engagement de la communauté publicitaire pour le développement durable, fortement défendu entre autres par l'association ACT Responsible et l'Association des agences conseil en communication.
Un lion vert
« La valeur d'une marque est de plus en plus liée à l'attitude de l'entreprise vis-à-vis du développement durable », a affirmé Al Gore devant un auditoire nombreux, dont le nouveau ministre de l'Écologie, Jean-Louis Borloo. L'ancien vice-président américain est ensuite reparti avec un prix spécialement créé pour lui : un lion vert pour saluer « le plus grand des communicateurs sur la plus grande des crises aujourd'hui », selon Terry Savage, président du festival.
Voire même en inventer de nouveaux, comme l'a prouvé l'agence américaine Crispin Porter + Bogusky dans sa campagne pour Burger King, récompensée par le grand prix titanium. Pour promouvoir des hamburgers, l'agence est allée jusqu'à créer un jeu vidéo pour la console Xbox 360 que les consommateurs se sont arrachés. Pour Alex Bogusky, président de l'agence primée, cette campagne montre l'exemple en invitant le jeu vidéo dans la communication publicitaire.
« Notre métier est de changer les comportements et les perceptions », a indiqué Hamish McLennan, président du réseau Young & Rubicam qui accueillait à Cannes la vedette de ce festival : l'ancien vice-président américain Al Gore. L'intervention de ce dernier venait nourrir une autre « grande idée » au coeur de l'édition 2007 : l'engagement de la communauté publicitaire pour le développement durable, fortement défendu entre autres par l'association ACT Responsible et l'Association des agences conseil en communication.
Un lion vert
« La valeur d'une marque est de plus en plus liée à l'attitude de l'entreprise vis-à-vis du développement durable », a affirmé Al Gore devant un auditoire nombreux, dont le nouveau ministre de l'Écologie, Jean-Louis Borloo. L'ancien vice-président américain est ensuite reparti avec un prix spécialement créé pour lui : un lion vert pour saluer « le plus grand des communicateurs sur la plus grande des crises aujourd'hui », selon Terry Savage, président du festival.