Pour la première fois des sites historiques sont gravement menacés par le réchauffement climatique, affirme le World Monuments Fund qui a publié mercredi à New York la liste 2008 des 100 sites et chefs-d’œuvre de l’architecture en péril dans le monde.
« La liste 2008 des 100 sites et monuments en danger dans le monde montre clairement que l’activité humaine est devenue la plus grande menace pour notre héritage culturel », a affirmé le fonds privé américain fondé en 1965 pour protéger le patrimoine culturel. Le World Monuments Fund cite « les conflits politiques, le développement industriel et, pour la première fois, le changement climatique ».
Parmi les sites mis en danger par le réchauffement du climat figure La Nouvelle-Orléans, qui a été noyée par la rupture de digues après le cyclone Katrina en 2005 et qui fait face au défi de la montée du niveau de la mer, souligne la fondation.
Les autres sites sont notamment l’île Herschel au nord-ouest du Canada, un site inuit sur les rives des territoires du Yukon menacé par la montée des eaux et la péninsule de Hut Point dans l’Antarctique, où l’expédition de Robert Scott en 1901 a laissé un camp de base. La « cabane de Scott » (Scott’s Hut) risque de disparaître sous de violentes chutes de neige.
Les autres sites sont notamment l’île Herschel au nord-ouest du Canada, un site inuit sur les rives des territoires du Yukon menacé par la montée des eaux et la péninsule de Hut Point dans l’Antarctique, où l’expédition de Robert Scott en 1901 a laissé un camp de base. La « cabane de Scott » (Scott’s Hut) risque de disparaître sous de violentes chutes de neige.
En Mauritanie, la mosquée de Chinguetti est menacée par la progression du désert, tandis qu’au Bangladesh et en Inde, les pluies et les inondations abîment les cités médiévales de Sonargaon-Panam City et de Leh dans la région du Ladakh.
Les guerres et les conflits ainsi que le développement industriel à outrance sont également pointés du doigt comme causes majeures de destruction et de dégradation des sites historiques mondiaux. Ainsi, les sites culturels et archéologiques d’Irak sont en danger permanent, « le conflit ayant conduit à des pertes catastrophiques dans ces lieux de patrimoine parmi les plus anciens et les plus importants du monde », souligne le World Monuments Fund. En Afghanistan, ce qu’il reste des bouddhas de Bamiyan, déjà mis en pièce par les talibans, est menacé de disparaître.
Dans les territoires palestiniens, l’église de la nativité à Bethléem se détériore. Au Sierra Leone, les monuments historiques de Freetown, autrefois surnommée l’« Athènes de l’Afrique de l’Ouest », doivent être protégés.
Le développement économique menace également de nombreux lieux, « victimes d’intérêts à court terme », affirme la fondation. Ainsi, le paysage sacré d’Irlande, Tara Hill, risque d’être saccagé par la construction d’une autoroute.
Au Pérou, le célèbre site archéologique du Machu Picchu dans la cordillère des Andes est mis en danger par un accès touristique non protégé. Des cités historiques comme le vieux Damas sont démolies pour des constructions modernes. Les toits de Saint-Pétersbourg vont être défigurés par la construction d’un gratte-ciel, futur siège du groupe gazier Gazprom, s’indigne encore la fondation.
Aux États-Unis, l’organisation tire notamment la sonnette d’alarme pour ce qu’il reste de la fameuse route 66 et d’une université construite par le célèbre architecte Frank Lloyd Wright en Floride (Sud-Est). Depuis 1995, année où la fondation a commencé à signaler les monuments mondiaux en danger, quelque 75 % des sites mis en avant « ont été sauvés ou sont hors de danger », affirme le World Monuments Fund.
Les guerres et les conflits ainsi que le développement industriel à outrance sont également pointés du doigt comme causes majeures de destruction et de dégradation des sites historiques mondiaux. Ainsi, les sites culturels et archéologiques d’Irak sont en danger permanent, « le conflit ayant conduit à des pertes catastrophiques dans ces lieux de patrimoine parmi les plus anciens et les plus importants du monde », souligne le World Monuments Fund. En Afghanistan, ce qu’il reste des bouddhas de Bamiyan, déjà mis en pièce par les talibans, est menacé de disparaître.
Dans les territoires palestiniens, l’église de la nativité à Bethléem se détériore. Au Sierra Leone, les monuments historiques de Freetown, autrefois surnommée l’« Athènes de l’Afrique de l’Ouest », doivent être protégés.
Le développement économique menace également de nombreux lieux, « victimes d’intérêts à court terme », affirme la fondation. Ainsi, le paysage sacré d’Irlande, Tara Hill, risque d’être saccagé par la construction d’une autoroute.
Au Pérou, le célèbre site archéologique du Machu Picchu dans la cordillère des Andes est mis en danger par un accès touristique non protégé. Des cités historiques comme le vieux Damas sont démolies pour des constructions modernes. Les toits de Saint-Pétersbourg vont être défigurés par la construction d’un gratte-ciel, futur siège du groupe gazier Gazprom, s’indigne encore la fondation.
Aux États-Unis, l’organisation tire notamment la sonnette d’alarme pour ce qu’il reste de la fameuse route 66 et d’une université construite par le célèbre architecte Frank Lloyd Wright en Floride (Sud-Est). Depuis 1995, année où la fondation a commencé à signaler les monuments mondiaux en danger, quelque 75 % des sites mis en avant « ont été sauvés ou sont hors de danger », affirme le World Monuments Fund.