Les problèmes liés au climat pourraient générer 200 millions de réfugiés dans les 30 prochaines années, estime mercredi l'organisation de protection de l'environnement Greenpeace, en se basant sur l'étude d'un professeur de l'université de Hambourg (nord de l'Allemagne).
Les conditions de vie pour des centaines de millions de personnes, en particulier dans les pays les plus pauvres du monde, vont se détériorer dans une telle mesure qu'ils seront forcés de quitter leur pays pour survivre, selon l'étude de Cord Jakobeit. Déjà aujourd'hui, plus de 20 millions de personnes sont déplacées à cause des conséquences du réchauffement climatique, surtout dans le Sahel africain, le Bangladesh et des îles du Pacifique sud, d'après cette source.
«Alors que les plus pauvres de ce monde, qui ne peuvent rien au réchauffement climatique, sont les premiers touchés, les États industriels nient leurs responsabilités et se protègent des exilés par des lois», s'est insurgé l'expert pour le climat de Greenpeace, Andree Böhling.