La société civile dénonce la faillite du système d'aide au développement rural et met en garde contre son intensification
Dans une déclaration intitulée ‘'la ruralité est la clé'', la cinquantaine d'Ong présentes à Berlin, pour le compte du 2e forum européen sur le développement rural, ont dénoncé l'appui faite aux politiques agricoles nationales qui jusqu'ici n'ont pas produit d'effet malgré l'importance des sommes qui ont été injectées. ‘'Les politiques agricoles nationales, aussi bien des pays du nord que du Sud marginalisent les populations rurales ne prenant pas en compte entièrement leurs besoins'', ont-elles soutenu. Les participants ont estimé que plus de 75% des sous alimentés et des malnutris vivent dans les zones rurales.
Source : Le Matin
''La plupart d'entre eux n'ont qu'un accès très réduit aux terres cultivables et deux personnes sur trois parmi ceux-ci sont des femmes'', ont-ils signalé. Ce forum est marqué par l'absence de représentants des gouvernements africains en charge de mettre en pratique les politiques de développement. Bien représentés, les représentants de la société civile ‘'ont dénoncé un système mondialisé désormais contrôlé par les agro-industriels qui suivent les mêmes logiques de profit des grands groupes industriels et qui non seulement ont établi un système d'exclusion, mais ne respectent aucune norme de bien-être (des populations)''.
A ce titre, la société civile dénonce ‘'le réchauffement climatique'' qui, selon ses représentants, en grande partie est le fait des agro-industriels coupables également de modifier les équilibres en instaurant de plus en plus ‘'les organismes génétiquement modifiés'' et en promouvant ‘'l'usage massif de produits phytosanitaires qui détruisent les écosystèmes''. Critiquant le ''système de la faim'', la déclaration issue de la pré-conférence de la société civile présente à Berlin, met en garde contre le projet d'intensification de l'aide européenne qui a contribué à maintenir la pauvreté en Afrique en subventionnant un modèle économique inadapté aux sociétés rurales du continent.
Aussi, le thème retenu du forum sur le développement rural de Berlin ne semble pas agréer les représentants de la société civile qui disent leur anxiété de voir le projet de révolution verte, tant vanté et qui doit consister à une amorce de développement basé sur l'intensification des projets agricoles, ne répondre qu'aux intérêts financiers de certains. Ils soulignent à cet effet que ‘'les 200 millions de dollars injectés annuellement pour appuyer le développement rurale en Afrique n'a pas encore produit d'effet'' et qu'il serait dangereux à ce titre d'annoncer une nouvelle ‘'révolution verte'' axée sur le même modèle de financement et de soutien de la communauté internationale à l'Afrique ne prenant pas en compte les spécificités des populations auxquelles elle est destinée.
‘'Une nouvelle révolution verte est en train d'être promue en négligeant les techniques habituelles des paysans ainsi que l'expertise des cultivateurs'', ne mettant l'accent, selon la société civile que ‘'sur la recherche de profits à grande échelle''. Les intérêts des populations doivent ‘'primer sur tout projet de développement'', ont-ils indiqué. ''La misère actuelle des populations rurales est la plus grande cause de l'immigration à tout prix que l'on note à travers le monde'', poursuivent les Ong présentes à Berlin pour donner leur avis sur la nouvelle politique de soutien de l'Union européenne au développement rural en Afrique.
A ce titre, la société civile dénonce ‘'le réchauffement climatique'' qui, selon ses représentants, en grande partie est le fait des agro-industriels coupables également de modifier les équilibres en instaurant de plus en plus ‘'les organismes génétiquement modifiés'' et en promouvant ‘'l'usage massif de produits phytosanitaires qui détruisent les écosystèmes''. Critiquant le ''système de la faim'', la déclaration issue de la pré-conférence de la société civile présente à Berlin, met en garde contre le projet d'intensification de l'aide européenne qui a contribué à maintenir la pauvreté en Afrique en subventionnant un modèle économique inadapté aux sociétés rurales du continent.
Aussi, le thème retenu du forum sur le développement rural de Berlin ne semble pas agréer les représentants de la société civile qui disent leur anxiété de voir le projet de révolution verte, tant vanté et qui doit consister à une amorce de développement basé sur l'intensification des projets agricoles, ne répondre qu'aux intérêts financiers de certains. Ils soulignent à cet effet que ‘'les 200 millions de dollars injectés annuellement pour appuyer le développement rurale en Afrique n'a pas encore produit d'effet'' et qu'il serait dangereux à ce titre d'annoncer une nouvelle ‘'révolution verte'' axée sur le même modèle de financement et de soutien de la communauté internationale à l'Afrique ne prenant pas en compte les spécificités des populations auxquelles elle est destinée.
‘'Une nouvelle révolution verte est en train d'être promue en négligeant les techniques habituelles des paysans ainsi que l'expertise des cultivateurs'', ne mettant l'accent, selon la société civile que ‘'sur la recherche de profits à grande échelle''. Les intérêts des populations doivent ‘'primer sur tout projet de développement'', ont-ils indiqué. ''La misère actuelle des populations rurales est la plus grande cause de l'immigration à tout prix que l'on note à travers le monde'', poursuivent les Ong présentes à Berlin pour donner leur avis sur la nouvelle politique de soutien de l'Union européenne au développement rural en Afrique.