Conséquence du dérèglement climatique, l’agriculture se montre évidemment frappée par la sécheresse.
Selon le dernier bulletin saisonnier de Météo France, si les modèles prévoient tous des températures moyennes supérieures aux normales saisonnières, aucun scénario ne se dégage par contre pour les précipitations. Or la situation est plutôt critique avant que ne débute l’été 2007.
L’hiver, d’octobre à mars, marque la période de recharge des nappes phréatiques et cette saison hydrolique 2007 est plutôt mauvaise : il a moins plu que d’habitude autour de l’Ile-de-France et dans le sud du pays, notamment le pourtour méditerranéen où les précipitations ont été jusqu’à deux fois plus faibles qu’en temps normal.
Comme on peut le voir sur une carte, dans le nord-est du pays les sols sont plus secs que la normale : le Nord-Pas-de-Calais, la Somme
, le sud de la Champagne
, la Bourgogne
, le nord de la Franche-Comté
, le sud de l’Alsace, le sud de la région Centre et le nord de Poitou-Charente les sols sont particulièrement secs. Plus inquiétant, la moitié sud du pays commence par être touchée par la sécheresse comme la haute vallée de l’Allier, les Bouches-du-Rhône, les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes et le nord-ouest de la Corse
sont plus particulièrement concernés.
Ce phénomène ne touche pas uniquement la France
: le journal anglais The Independent publie aujourd’hui sa une sur la sécheresse aux Etats-Unis, ’la pire depuis la dépression (économique)’ : ’La sècheresse des années 30 a
duré moins d’une décennie : celle-ci pourrait durer 100 ans’ selon un climatologue de l’Université de Columbia, Richard Seager. Ces phénomènes démontrent une fois de plus que la reconversion de certains secteurs d’activités est inéluctable.