Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon s'est inquiété mardi à Madrid de l'impact du tourisme sur le réchauffement climatique.
«Environ 840 millions de personnes traversent chaque année les frontières. Et un nombre plus important de gens se déplacent à l'intérieur de leur pays. Ces voyages de masse contribuent lourdement à l'émission de gaz à effet de serre», a-t-il déclaré devant l'Organisation mondiale du tourisme (OMT).
M. Ban a encouragé le développement de mesures destinées à réduire l'impact sur l'environnement du tourisme, lequel, selon lui, permet de développer la compréhension entre cultures, apporte la croissance économique et fait reculer la pauvreté.
«Le tourisme a démontré qu'il pouvait être un moyen pour les pays les moins développés d'accroître leur participation dans l'économie globale», a-t-il déclaré.
«Et en soutenant certains secteurs économiques traditionnels, comme l'artisanat et le textile, il joue un rôle significatif dans la préservation des cultures», a-t-il affirmé.
Le transport aérien, souvent utilisé par les touristes, contribue à l'émission de gaz à effets de serre, qui jouent un rôle important dans le réchauffement climatique de la planète.
Ban Ki-moon devait aussi rencontrer mardi à Madrid le roi Juan Carlos, et
s'entretenir mercredi avec le ministre espagnol des affaires étrangères Miguel Angel Moratinos et le chef du gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero.