Depuis une dizaine d’années, la dénomination « veau » est devenue un fourre-tout où coexistent des produits de qualité hétérogène.
On a vu arriver sur le marché, à des cours bien inférieurs à celui des produits traditionnels, des viandes de jeunes bovins de 10 ou 12 mois en provenance d’Espagne ou du Danemark […] Pauvres veaux ! Aujourd’hui, 90% d’entre eux sont élevés en batterie. Séparés de leur mère dès la naissance, ils seront enfermés en cases collectives toute leur courte vie et nourris au lait reconstitué. Le veau sous la mère est devenu très minoritaire. N’est-ce pas celui-là qu’il aurait fallu défendre en priorité ? Sources : Veau, on se paye notre tête, Que Choisir N°449, Juin 2007, p.8
Dans son infinie bonté, la Commission Européenne
Au delà des conditions désastreuses de l’élevage industriel de ces pauvres bêtes, les consomm’Acteurs devraient aussi être soucieux de la qualité de la viande qu’ils ingurgitent : un animal stressé et nourri avec du lait reconstitué sera-t-il vraiment sain ? N’est-il pas effroyable tout de même de pousser les humains à consommer du lait de vache à quasiment tous les repas tandis que l’on offre à leurs petits du lait reconstitué ? Dès que le profit est le seul objectif, on fait vraiment n’importe quoi !
Demandez, exigez, des veaux élevés sous le pis de leur maman ! Et si cela vous chagrine de les séparer avant huit mois, consommez donc moins de viande : ça pollue ( 15 000 litres