Le secteur aérien mondial, via son association IATA, va tenir son assemblée annuelle à partir de dimanche à Vancouver (Canada) avec en bonne place dans son ordre du jour les moyens de lutter contre le réchauffement climatique, sur fond de croissance du trafic aérien.
"Cette année, l'un des sujets phares sera l'environnement", affirme Anthony Concil, porte-parole de l'IATA. "C'est un sujet de premier plan dans les ordres du jour politiques, les Nations Unies doivent plancher dessus en septembre via l'organisation de l'aviation civile internationale (OACI), et notre industrie a déjà commencé à faire des efforts" pour polluer moins, explique-t-il.
Bénéfices
Outre la nécessité pour le secteur aérien de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, de nouvelles prévisions financières de l'IATA seront publiées lundi et devraient attester de la bonne santé du secteur. L'IATA avait déjà relevé ses estimations en avril dernier, fort d'une conjoncture économique favorable au tourisme et au transport aérien. Après six ans et plus de 40 milliards de pertes, l'industrie aérienne mondiale devrait renouer avec les bénéfices cette année avec quelque 3,8 milliards de dollars.
Sur la période janvier-avril 2007, le trafic passagers a progressé de 6,7% en un an, plus vigoureux que le trafic cargo, qui a lui progressé de 2,6%. "La demande est plus forte qu'attendue", selon l'IATA, notamment dans la région Moyen-Orient (trafic en hausse de 17,6%) et l'Afrique (+10,1%). Parmi les autres sujets de l'assemblée figurent les normes de sécurité et leur harmonisation entre pays.
Billet électronique
La libéralisation en cours du secteur aérien devrait également être abordée, dans un contexte où la première phase des accords de ciel ouvert entre les Etats-Unis et l'Europe doit entrer en application en octobre prochain. Deux autres thèmes devraient également alimenter les débats: la réalisation par 95% des compagnies membres d'un audit de sécurité certifié par l'association, dit IOSA, et l'avènement dans les délais prévus du billet électronique.
D'ici fin 2007 le billet papier doit avoir totalement disparu pour être remplacé par sa version électronique. Outre un gain de temps pour les passagers, le passage au billet électronique doit permettre aux compagnies de réaliser des économies de coûts opérationnels, environ 1,5 milliard de dollars en 2007 pour l'ensemble du secteur. Il s'agira de la 63e assemblée annuelle de l'association, fondée en 1945. Environ 600 industriels sont attendus et près de 250 compagnies aériennes sont membres de l'IATA, représentant 94% du trafic aérien mondial.
Bénéfices
Outre la nécessité pour le secteur aérien de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, de nouvelles prévisions financières de l'IATA seront publiées lundi et devraient attester de la bonne santé du secteur. L'IATA avait déjà relevé ses estimations en avril dernier, fort d'une conjoncture économique favorable au tourisme et au transport aérien. Après six ans et plus de 40 milliards de pertes, l'industrie aérienne mondiale devrait renouer avec les bénéfices cette année avec quelque 3,8 milliards de dollars.
Sur la période janvier-avril 2007, le trafic passagers a progressé de 6,7% en un an, plus vigoureux que le trafic cargo, qui a lui progressé de 2,6%. "La demande est plus forte qu'attendue", selon l'IATA, notamment dans la région Moyen-Orient (trafic en hausse de 17,6%) et l'Afrique (+10,1%). Parmi les autres sujets de l'assemblée figurent les normes de sécurité et leur harmonisation entre pays.
Billet électronique
La libéralisation en cours du secteur aérien devrait également être abordée, dans un contexte où la première phase des accords de ciel ouvert entre les Etats-Unis et l'Europe doit entrer en application en octobre prochain. Deux autres thèmes devraient également alimenter les débats: la réalisation par 95% des compagnies membres d'un audit de sécurité certifié par l'association, dit IOSA, et l'avènement dans les délais prévus du billet électronique.
D'ici fin 2007 le billet papier doit avoir totalement disparu pour être remplacé par sa version électronique. Outre un gain de temps pour les passagers, le passage au billet électronique doit permettre aux compagnies de réaliser des économies de coûts opérationnels, environ 1,5 milliard de dollars en 2007 pour l'ensemble du secteur. Il s'agira de la 63e assemblée annuelle de l'association, fondée en 1945. Environ 600 industriels sont attendus et près de 250 compagnies aériennes sont membres de l'IATA, représentant 94% du trafic aérien mondial.