Pour aborder ces deux thématiques pour le moins complexes et qui méritent une expertise globale et précise, le président de la République n’a pas hésité à consulter les plus éminents spécialistes. Ainsi, il a téléphoné à Bono, le leader du groupe U2. Avec le rocker irlandais au grand coeur, très impliqué il est vrai dans l'aide à l'Afrique au sein de l'organisation Data (Debt, Aids, trade, Africa) et qui avait souhaité avoir un contact téléphonique avec le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy a fait part de sa détermination et a rappelé qu’il "partageait le combat de Bono".

"Le président a félicité Bono pour son engagement en faveur du développement de l'Afrique. Il a rappelé partager avec Bono le sentiment de la nécessité et de l'urgence à agir", a rapporté David Martinon. "Le président a dit que si l'Afrique connaissait un drame, c'est l'Europe qui en serait affectée. 'J'ai une claire conscience que nos deux destins sont liés'", a-t-il ajouté, selon son porte-parole qui a indiqué la conversation entre les deux homes avait porté "sur la qualité et la quantité de l'aide publique au développement".

L’oreille encore chaude de sa conversation avec Bono mais la question de l’Afrique traitée, Nicolas Sarkozy avait à peine raccroché que le téléphone sonnait. A l’autre bout du fil, l’ancien vice-président américain Al Gore devenu pourfendeur du réchauffement climatique. L’interlocuteur idéal pour aborder le grave sujet de l’environnement.

Après avoir été félicité pour son élection par l’Américain, Nicolas Sarkozy lui a assuré "qu'il allait reprendre le flambeau du combat que M. Gore a lancé dans la lutte contre le réchauffement climatique". Le président de la République reprendra ainsi à son compte la thèse d’Al Gore lors du prochain G8.

La politique internationale, les grands problèmes du monde ? Avec Nicolas Sarkozy, c’est simple comme un coup de fil !