Le maire de Paris souhaite, d’ici la fin de l’année, pouvoir mettre à disposition de ses administrés des voitures non polluantes en libre-service.
L’idée, c’est d’offrir aux Parisiens la possibilité de ne pas posséder de voiture tout en ayant la latitude de pouvoir en utiliser une en fonction de ses envies.
La réservation, possible jusqu’à une minute avant l’utilisation de la voiture, est opérée par téléphone ou via le Web. Et sept jour sur sept, 24 heures sur 24.
En réalité, le dispositif existe déjà, à échelle réduite. Deux sociétés, Caisse Commune et Mobizen, proposent une offre variée qui a déjà retenu l’attention des Parisiens comme en témoigne leur succès grandissant.
A titre d’exemple, Caisse commune propose plusieurs formules :
- soirée chez des amis de banlieue, avec une voiture disponible de 20h à sept heures du matin, 20 kilomètres de forfait, carburant compris, pour 18,10 euros.
- Week-end à la campagne, pour deux jours et 400 kilomètres avec la carburant pour 135 euros.
- Meuble à récupérer, pour 3 heures et 15 kilomètres coûte 15 euros
Il existe aussi des formules plus globales permettant plus de flexibilité. Ainsi son tout nouveau concurrent Mobizen propose à partir de ses huit emplacements une Mercedes Classe A pour 9 euros par heure.
Pour l’instant seules quelques dizaines de véhicules sont disponibles dans ce qu’on appelle "l’autopartage" . Bertrand Delanoë souhaiterait porter ce nombre « à quelques milliers », notamment en incluant les initiatives privées du loueur Avis ou du gestionnaire de parkings Vinci Park.
Les gains espérés sont très importants que ce soit en matière de pollution, puisque cela pourrait favoriser la diminution du nombre de voitures à Paris, mais aussi pour la circulation et le parking : on estime qu’une voiture en autopartage remplace, excusez du peu, entre six et dix véhicules ! En effet, une voiture à Paris reste garée en règle générale 95 % de la journée…