Après la destruction d’une parcelle d’OGM ce week-end, le semencier français envisage de poursuivre ses recherches hors de France.
La fin de la recherche sur les OGM en France ?
Premier semencier européen, Limagrain affirme « s’interroger sérieusement » sur la poursuite de ses essais en France. Il devrait prendre une décision définitive à l’automne, à la suite du « Grenelle de l’Environnement », qui doit réunir associations, experts et professionnels fin octobre.
Après la destruction d’une des parcelles de maïs transgénique de Biogemma, la filiale détenue à 55 % par Limagrain, à Malintrat (Puy-de-Dôme), la coopérative a lancé un « cri d’alarme » en direction des pouvoirs publics.
« Ces destructions n’empêcheront pas Limagrain d’avancer en dehors du territoire national », affirme Daniel Chéron, le directeur général de la coopérative dans un communiqué. D’ici dix ans, le semencier prévoit de doubler le nombre de ses chercheurs, pour atteindre 2 600, dont 80 % seront à l’étranger. Actuellement, 60 % de la recherche est effectuée en France. « Autant de croissance qui ne se fera pas en France ».
L’entreprise, qui a dégagé un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros en 2006 et emploie 6 000 personnes dans le monde est le dernier acteur privé à mener des recherches de biotechnologie végétale en France.
Selon la coopérative implantée à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), la France doit « donner à ses chercheurs, publics et privés, le cadre et les moyens nécessaires pour continuer à produire les connaissances et les outils indispensables » sous peine de s’inscrire « définitivement dans une logique de dépendance technologique ».
Il réclame notamment la prise en compte de « ceux qui via les biotechnologies végétales œuvrent pour offrir aux agriculteurs et aux filières agro industrielles des solutions de performance durable » et l’inscription de la génomique végétale dans les priorités de financement de la recherche nationale
« Dans dix ans, si on n’y prend pas garde, toutes les technologies de l’agriculture risquent d’être sous dépendance américaine, chinoise ou indienne », a affirmé également Daniel Chéron.
Depuis 2000, une trentaine d’essais menés par Biogemma ont été détruites dans toute la France. En dehors du champ fauché de Malintrat, Limagrain mène en 2007 deux autres essais en plein champ dans le Tarn-et-Garonne et le Gers.
Après la destruction d’une des parcelles de maïs transgénique de Biogemma, la filiale détenue à 55 % par Limagrain, à Malintrat (Puy-de-Dôme), la coopérative a lancé un « cri d’alarme » en direction des pouvoirs publics.
« Ces destructions n’empêcheront pas Limagrain d’avancer en dehors du territoire national », affirme Daniel Chéron, le directeur général de la coopérative dans un communiqué. D’ici dix ans, le semencier prévoit de doubler le nombre de ses chercheurs, pour atteindre 2 600, dont 80 % seront à l’étranger. Actuellement, 60 % de la recherche est effectuée en France. « Autant de croissance qui ne se fera pas en France ».
L’entreprise, qui a dégagé un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros en 2006 et emploie 6 000 personnes dans le monde est le dernier acteur privé à mener des recherches de biotechnologie végétale en France.
Selon la coopérative implantée à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), la France doit « donner à ses chercheurs, publics et privés, le cadre et les moyens nécessaires pour continuer à produire les connaissances et les outils indispensables » sous peine de s’inscrire « définitivement dans une logique de dépendance technologique ».
Il réclame notamment la prise en compte de « ceux qui via les biotechnologies végétales œuvrent pour offrir aux agriculteurs et aux filières agro industrielles des solutions de performance durable » et l’inscription de la génomique végétale dans les priorités de financement de la recherche nationale
« Dans dix ans, si on n’y prend pas garde, toutes les technologies de l’agriculture risquent d’être sous dépendance américaine, chinoise ou indienne », a affirmé également Daniel Chéron.
Depuis 2000, une trentaine d’essais menés par Biogemma ont été détruites dans toute la France. En dehors du champ fauché de Malintrat, Limagrain mène en 2007 deux autres essais en plein champ dans le Tarn-et-Garonne et le Gers.