Greenpeace France se félicite que les organisateurs du challenge “peaux bleues” de Noirmoutier (une compétition de pêche au requin dite sportive) aient finalement décidé d’imposer le “capturer/relâcher vivant” (no kill) aux participants.
Le 16 août, Greenpeace et le WWF avaient vivement protesté contre la tenue de la compétition du 18 août à l’issue de laquelle les prises, environ 1 tonne, devaient être vendues aux enchères. L’état de la biodiversité marine et les douloureuses mutations imposées au monde de la pêche professionnel ne permettent en effet plus d’organiser ce type de safari.
Greenpeace demande aux organisateurs de concours de pêche au gros des façades atlantique et méditerranéenne, ciblant requins et thons, d’adopter le “no kill” comme règle standard.
« L’expérience de Noirmoutier le montre : imposer le no kill ne nuit en rien à l’attractivité des manifestations. Il faut en finir avec le schéma “concours / vente de charité” que l’on rencontre sur toutes les côtes de France. Le no kill doit devenir le standard, y compris sur la façade méditerranéenne où c’est le thon rouge qui est ciblé » déclare Stephan Beaucher, responsable de la campagne océans à Greenpeace France.
Plus globalement, Greenpeace s’inquiète de l’effet que peut avoir ce type d’événement sur les pêcheurs professionnels. A l’heure où des efforts de plus en plus importants leur sont imposés (les pêcheurs de Noirmoutier sont par exemple privés de quotas de requins en 2007), autoriser une vente aux enchères de peaux bleues était pour le moins incohérent. La vente de poissons est et doit rester l’apanage des professionnels.
De la même manière en Méditerranée, organiser en juillet, août et septembre des concours sur le thon rouge alors que la pêcherie est fermée depuis le 30 juin ne peut que soulever l’incompréhension, voir la rancoeur de certains professionnels.
Rappels :
- Le requin peau bleue, principalement ciblé par la pêche dite sportive sur la côte atlantique, est une espèce à croissance lente, dont la maturité sexuelle n’est atteinte qu’entre 5 et 6 ans, pour une taille d’environ 1,9 mètres. Ses captures ont augmenté de 50 % entre 1990 et 2003. Dans son dernier rapport, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agrculture (FAO) s’inquiète de l’état des stocks de requins : les deux tiers sont appauvris ou surexploités. L’Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN) a quant à elle décrété l’année dernière le peau bleue “en danger critique d’extinction”.
- Le thon rouge, principalement ciblé en méditerranée, fait l’objet depuis 2005 de signaux d’alarmes de tous les scientifiques. A court terme, les possibilités d’effondrement du stock sont réelles et l’Union européenne a adopté en juin 2007 un plan de restauration de l’espèce.
« L’expérience de Noirmoutier le montre : imposer le no kill ne nuit en rien à l’attractivité des manifestations. Il faut en finir avec le schéma “concours / vente de charité” que l’on rencontre sur toutes les côtes de France. Le no kill doit devenir le standard, y compris sur la façade méditerranéenne où c’est le thon rouge qui est ciblé » déclare Stephan Beaucher, responsable de la campagne océans à Greenpeace France.
Plus globalement, Greenpeace s’inquiète de l’effet que peut avoir ce type d’événement sur les pêcheurs professionnels. A l’heure où des efforts de plus en plus importants leur sont imposés (les pêcheurs de Noirmoutier sont par exemple privés de quotas de requins en 2007), autoriser une vente aux enchères de peaux bleues était pour le moins incohérent. La vente de poissons est et doit rester l’apanage des professionnels.
De la même manière en Méditerranée, organiser en juillet, août et septembre des concours sur le thon rouge alors que la pêcherie est fermée depuis le 30 juin ne peut que soulever l’incompréhension, voir la rancoeur de certains professionnels.
Rappels :
- Le requin peau bleue, principalement ciblé par la pêche dite sportive sur la côte atlantique, est une espèce à croissance lente, dont la maturité sexuelle n’est atteinte qu’entre 5 et 6 ans, pour une taille d’environ 1,9 mètres. Ses captures ont augmenté de 50 % entre 1990 et 2003. Dans son dernier rapport, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agrculture (FAO) s’inquiète de l’état des stocks de requins : les deux tiers sont appauvris ou surexploités. L’Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN) a quant à elle décrété l’année dernière le peau bleue “en danger critique d’extinction”.
- Le thon rouge, principalement ciblé en méditerranée, fait l’objet depuis 2005 de signaux d’alarmes de tous les scientifiques. A court terme, les possibilités d’effondrement du stock sont réelles et l’Union européenne a adopté en juin 2007 un plan de restauration de l’espèce.