C’est officiel depuis quelques jours: la FDA (Food and Drug Administration - Agence américaine de l’alimentation et des médicaments) a donné, après les autorités médicales taïwanaises et japonaise, son autorisation de mise sur le marché d’un médicament d’origine naturelle prometteur, venant de Taïwan: L'Antrodia Camphorata. L'Antrodia Camphorata est un champignon qui vit sur les camphriers dans les forêts montagneuses de Taïwan.
Depuis plus d’un siècle, les populations rurales de montagne de ce pays connaissent et utilisent ce champignon pour un certain nombre de maladies, notamment relatives au foie et au sang. Ses propriétés curatives manifestes ont attiré l’attention des cercles médicaux depuis environ dix ans.
Jusqu’ici, son usage médical avait été restreint, malgré son efficience constatée, par sa rareté et la difficulté d’accès aux zones où il existe et se reproduit naturellement.
Mais, la biotechnologie taïwanaise a réussi à le reproduire en laboratoire et à le fabriquer en masse, permettant à ce traitement d’être accessible au public mondial.
Un médicament aux vertus curatives multiples
Antrodia Camphorata est donc maintenant reproduit en laboratoire par une société de pointe en biotechnologie basée à Taipei, mais qui dispose déjà de locaux en Californie (Los Angeles) et au Japon (Tokyo) : la Well Shine Biotechnology Development Co Ltd.
Elle a présenté récemment au public scientifique de Taïwan, du Japon et des Etats-Unis les études effectuées qui ont permis de mesurer les qualités thérapeutiques du produit, seul ou associé, et donc d’obtenir les feux verts des autorités du Japon et des Etats-Unis.
D’abord, un rapport d’expérimentation a été présenté par une équipe de l’Institut national de recherche sur la santé (de Taïwan), Département de la recherche contre le cancer.
L’équipe de huit chercheurs a d’abord démontré l’efficacité d’Antrodia Camphorata contre les cancers du foie et des lymphômes. Le traitement a été encore amélioré avec des extraits de CDA-2, molécules provenant d’urine humaine. Cependant, s’appuyant sur ces premiers résultats très positifs, l’équipe poursuit ses recherches sur d’autres types de cancer et les applications possibles du produit face à ces derniers.
Parallèlement, ces mêmes chercheurs ont mis au jour, dans leur travail sur l’efficience d’Antrodia Camphorata, des possibilités curatives sur les premiers signes physiologiques connues
(altération des fonctions mitochondriales) de l’apparition de la maladie d’Alzheimer. A cette étape, et avec une réserve prudente, l’équipe a décidé de poursuivre ses travaux sur les potentialités que pourraient avoir - on insistera bien ici sur le conditionnel qui est de mise tant que toutes les expérimentations de traitement n’auront pas confirmé les premiers résultats - Antrodia Camphorata contre la genèse de la maladie d’Alzheimer.
Mais une piste semble cependant s’ouvrir, ce qui peut être utile à connaître et donc à suivre pour les spécialistes de cette terrible maladie.
Enfin, une équipe du Département de pharmacologie de l’université de médecine de Taipei a démontré des résultats d’une grande efficacité d’Antrodia Camphorata dans le traitement de plusieurs pathologies hépatiques, notamment un action anti-oxydante et protectrice du sang. Là aussi, les résultats positifs obtenus ont validé la continuation des recherches afin d’explorer toutes les pistes thérapeutiques possibles.
Pour conclure sur ce nouveau médicament qui a donc maintenant obtenu, par ses qualités thérapeutiques validées tant par les chercheurs japonais qu’américains, son droit d’entrée au Japon et aux Etats-Unis, il reste à dire deux choses qui peuvent intéresser patients, médecins, chercheurs et autorités publiques de santé en Europe et en France, voire au Canada et en Suisse :