Elle ne survit plus que dans le Var et en Corse, dans les garrigues et les maquis. Végétation dont la simple évocation est synonyme de vacances, de chant des cigales mais aussi malheureusement de terribles incendies !
Seules de petites populations subsistent et les mesures mises en œuvre depuis vingt ans pour les préserver n'ont pas permis d'enrayer un processus de déclin dû à de multiples causes dont :
- collecte illicite d'individus,
- abandon des pratiques traditionnelles d’agriculture et d’élevage,
- urbanisation…
Alors que la tortue d’Hermann est protégée à de multiples niveaux : elle est sur la liste des espèces protégées de France, fait partie des espèces prioritaires européennes, et de plusieurs conventions internationales, comme la CITES*.
Mais la principale cause de régression des populations de tortues d’Hermann reste encore les feux de forêts auxquels s’ajoutent également les effets de la lutte contre les incendies quand le débroussaillage se fait à l’aide d’engins de type gyrobroyeur ou tractopelle.
Chaque année des centaines d’individus meurent asphyxiés par les fumées ou brûlés, et c’est à chaque fois un peu plus de notre patrimoine animalier qui disparaît ! Cependant si ces feux ont un impact négatif dans l'immédiat, ils ont également un impact positif, en ré-ouvrant ces milieux souvent laissés en friche, et qui ne procuraient plus assez de végétaux à la « hauteur » de ces charmants animaux. En effet les tortues reviennent coloniser les espaces dévastés par le feu au printemps suivant, quand une strate herbacée bien tendre et donc très attrayante (pour une tortue terrestre) s’y développe. Toutefois, si les incendies sont trop fréquents, ils finissent par empêcher toute reconquête par les populations. C'est ainsi que la tortue d'Hermann, encore présente dans les Albères françaises en 1986, a disparu de cette région frontalière à la suite du violent incendie intervenu cette année là.
Note
Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, dite CITES ou Convention de Washington. Elle réglemente les passages en frontières, commerciaux ou pas, de nombreuses espèces d’animaux et plantes, vivants ou morts, et les produits qui en sont dérivés.
En savoir plus
Notre dossier sur la biodiversité
Auteur
notre-planete.info (Gaëlle Naze)
- collecte illicite d'individus,
- abandon des pratiques traditionnelles d’agriculture et d’élevage,
- urbanisation…
Alors que la tortue d’Hermann est protégée à de multiples niveaux : elle est sur la liste des espèces protégées de France, fait partie des espèces prioritaires européennes, et de plusieurs conventions internationales, comme la CITES*.
Mais la principale cause de régression des populations de tortues d’Hermann reste encore les feux de forêts auxquels s’ajoutent également les effets de la lutte contre les incendies quand le débroussaillage se fait à l’aide d’engins de type gyrobroyeur ou tractopelle.
Chaque année des centaines d’individus meurent asphyxiés par les fumées ou brûlés, et c’est à chaque fois un peu plus de notre patrimoine animalier qui disparaît ! Cependant si ces feux ont un impact négatif dans l'immédiat, ils ont également un impact positif, en ré-ouvrant ces milieux souvent laissés en friche, et qui ne procuraient plus assez de végétaux à la « hauteur » de ces charmants animaux. En effet les tortues reviennent coloniser les espaces dévastés par le feu au printemps suivant, quand une strate herbacée bien tendre et donc très attrayante (pour une tortue terrestre) s’y développe. Toutefois, si les incendies sont trop fréquents, ils finissent par empêcher toute reconquête par les populations. C'est ainsi que la tortue d'Hermann, encore présente dans les Albères françaises en 1986, a disparu de cette région frontalière à la suite du violent incendie intervenu cette année là.
Note
Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, dite CITES ou Convention de Washington. Elle réglemente les passages en frontières, commerciaux ou pas, de nombreuses espèces d’animaux et plantes, vivants ou morts, et les produits qui en sont dérivés.
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notre-planete.info (Gaëlle Naze)