Les moissons de blé seraient en repli de 3,6 % selon certaines estimations, du fait du mauvais temps. Et en un an, le cours a bondi de 59 %. Les stocks mondiaux de céréales sont au plus bas depuis vingt-cinq ans. La fièvre qui s'est emparée des marchés des matières premières agricoles depuis plusieurs mois ne sera pas passagère.
Les récoltes céréalières en France seront mauvaises, comme presque partout dans le monde. Alors que la demande ne cesse de croître, les stocks mondiaux sont au plus bas depuis vingt-cinq ans. Le prix du blé a augmenté de 56 % en un an, à plus de 6,5 dollars le boisseau. Les industries de l'agroalimentaire s'inquiètent. Parviendront-elles à répercuter les hausses du coût de ces matières premières auprès des distributeurs ? C'est tout l'enjeu des négociations tarifaires qui ont récemment commencé et s'annoncent tendues. La question pourrait s'inviter dans le débat sur le pouvoir d'achat.