Le semencier américain porte plainte contre les auteurs de l'arrachage d'une de ses parcelles de maïs transgénique le 18 août dernier en Eure-et-Loir.
Le groupe évalue son préjudice à 50.000 euros.
Monsanto porte plainte contre les 59 faucheurs volontaires qui ont détruit samedi dernier une parcelle de maïs génétiquement modifié à Poinville (Eure-et-Loir). La firme américaine estime qu'outre le préjudice moral pour les employés et le retard pris dans ses travaux de recherche, la destruction de cette parcelle de 2.000 m² représente un dommage de 50.000 euros.
Le semencier a rappelé que "loin de constituer un quelconque risque environnemental, les essais biotechnologiques menés dans le respect de la loi permettent justement d'évaluer la sécurité et l'efficacité des plantes concernées".
Les faucheurs volontaires arrêtés ont été mis en examen pour "destruction de biens d'autrui commis en réunion" et sont cités à comparaître le 9 octobre prochain devant la chambre correctionnel de Chartres.
Les membres des collectifs des faucheurs volontaires réclament un moratoire sur les essais de cultures transgéniques en milieu fermé comme préalable à la tenue du "Grenelle de l'environnement".