Nicolas Sarkozy se rend dimanche à New York pour assister à la 62e Assemblée générale de l'Onu, présider une réunion au sommet du Conseil de sécurité et participer à une conférence sur le climat.
C'est la France, présidente en exercice du Conseil de sécurité, qui a pris l'initiative d'organiser une réunion au sommet de cette instance sur le thème de "l'Afrique face aux défis à la paix et à la sécurité internationale".
Nicolas Sarkozy a déclaré le 27 août, lors de la conférence annuelle des ambassadeurs de France, qu'il entendait "mobiliser davantage la communauté internationale" sur ces questions.
Le président américain George Bush participera à cette réunion, qui aura lieu mardi après-midi.
Outre les chefs d'Etat et de gouvernement des 15 pays qui siègent au conseil sont conviés le président de la Commission de l'Union africaine, Alpha Omar Konare, et le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-Moon.
"L'objectif de cette réunion est de prendre un certain nombre de mesures très concrètes, clairement orientées vers l'action", a déclaré jeudi le porte-parole de l'Elysée.
Selon David Martinon, il sera notamment question, parmi d'autres dossiers, de la situation dans la province soudanaise du Darfour et des efforts de stabilisation de cette région.
"Il s'agit d'accélérer les négociations sur le déploiement d'une présence internationale dans l'est du Tchad et le nord-est de la République centrafricaine", a-t-il précisé.
C'est seulement la troisième fois de son histoire que le Conseil de sécurité tient une réunion au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement, souligne David Martinon, selon qui "c'est un message très important adressé au continent africain".
Auparavant, le président de la République aura prononcé mardi matin un discours de 10 à 12 minutes devant l'Assemblée général de l'Onu, sa première intervention dans ce cadre.
"Ce sera l'occasion pour le président de rappeler son soutien au multilatéralisme en rappelant certaines des propositions qu'il a faites lors de la conférence des ambassadeurs", a dit David Martinon, sans autre précision.
CONFERENCE SUR LE CLIMAT
Si le chef de l'Etat français est attendu dimanche à New York, la partie officielle de sa visite ne commence que lundi.
Selon son programme, il interviendra lundi matin, "au nom de l'Union européenne", dans le cadre d'une conférence sur les changements climatiques réunie à l'initiative de Ban Ki-Moon.
L'Elysée rappelle que la lutte contre le réchauffement climatique est "une priorité" pour Nicolas Sarkozy.
L'objectif de la conférence de New York est de "mobiliser l'ensemble de la communauté internationale sur la question du réchauffement climatique" avant l'ouverture à Bali, en décembre, de négociations sur l'après protocole de Kyoto.
L'enjeu de ces négociations sera notamment d'impliquer tous les pays dans la lutte contre le réchauffement climatique selon un principe de "responsabilité commune mais différenciée", en fonction de la production de gaz à effet de serre de chaque pays et de leur niveau de développement, précise David Martinon.
Mais "les efforts des pays industrialisés resteront vains s'ils ne sont pas étroitement coordonnés avec l'action des grands pays émergents - l'Inde, la Chine, le Mexique, le Brésil, l'Afrique du Sud - qui sont en pleine croissance et à leur tour fortement producteurs de gaz à effet de serre", souligne le porte-parole de l'Elysée. "Il est donc essentiel que s'établisse entre ces deux groupes de pays un dialogue sur ces sujets-là."
Nicolas Sarkozy aura par ailleurs des entretiens bilatéraux avec d'autres chefs d'Etat et de gouvernement.
Selon David Martinon, il verra ainsi le président colombien Alvaro Uribe, avec qui il est régulièrement en contact dans le cadre des efforts de Paris pour tenter d'obtenir la libération de l'otage franco-colombienne des Farc, Ingrid Betancourt.
Il verra aussi le président afghan Hamid Karzaï, son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, le Premier ministre turc, Tayyip Erdogan, la chancelière allemande Angela Merkel, et déjeunera avec Ban Ki-Moon.
En revanche, il ne devrait pas avoir d'entretien bilatéral avec George Bush, qui l'a reçu en août sur son lieu de vacances, dans le Maine, et qu'il doit revoir dans quelques semaines lors d'une visite officielle à Washington.
C'est la France, présidente en exercice du Conseil de sécurité, qui a pris l'initiative d'organiser une réunion au sommet de cette instance sur le thème de "l'Afrique face aux défis à la paix et à la sécurité internationale".
Nicolas Sarkozy a déclaré le 27 août, lors de la conférence annuelle des ambassadeurs de France, qu'il entendait "mobiliser davantage la communauté internationale" sur ces questions.
Le président américain George Bush participera à cette réunion, qui aura lieu mardi après-midi.
Outre les chefs d'Etat et de gouvernement des 15 pays qui siègent au conseil sont conviés le président de la Commission de l'Union africaine, Alpha Omar Konare, et le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-Moon.
"L'objectif de cette réunion est de prendre un certain nombre de mesures très concrètes, clairement orientées vers l'action", a déclaré jeudi le porte-parole de l'Elysée.
Selon David Martinon, il sera notamment question, parmi d'autres dossiers, de la situation dans la province soudanaise du Darfour et des efforts de stabilisation de cette région.
"Il s'agit d'accélérer les négociations sur le déploiement d'une présence internationale dans l'est du Tchad et le nord-est de la République centrafricaine", a-t-il précisé.
C'est seulement la troisième fois de son histoire que le Conseil de sécurité tient une réunion au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement, souligne David Martinon, selon qui "c'est un message très important adressé au continent africain".
Auparavant, le président de la République aura prononcé mardi matin un discours de 10 à 12 minutes devant l'Assemblée général de l'Onu, sa première intervention dans ce cadre.
"Ce sera l'occasion pour le président de rappeler son soutien au multilatéralisme en rappelant certaines des propositions qu'il a faites lors de la conférence des ambassadeurs", a dit David Martinon, sans autre précision.
CONFERENCE SUR LE CLIMAT
Si le chef de l'Etat français est attendu dimanche à New York, la partie officielle de sa visite ne commence que lundi.
Selon son programme, il interviendra lundi matin, "au nom de l'Union européenne", dans le cadre d'une conférence sur les changements climatiques réunie à l'initiative de Ban Ki-Moon.
L'Elysée rappelle que la lutte contre le réchauffement climatique est "une priorité" pour Nicolas Sarkozy.
L'objectif de la conférence de New York est de "mobiliser l'ensemble de la communauté internationale sur la question du réchauffement climatique" avant l'ouverture à Bali, en décembre, de négociations sur l'après protocole de Kyoto.
L'enjeu de ces négociations sera notamment d'impliquer tous les pays dans la lutte contre le réchauffement climatique selon un principe de "responsabilité commune mais différenciée", en fonction de la production de gaz à effet de serre de chaque pays et de leur niveau de développement, précise David Martinon.
Mais "les efforts des pays industrialisés resteront vains s'ils ne sont pas étroitement coordonnés avec l'action des grands pays émergents - l'Inde, la Chine, le Mexique, le Brésil, l'Afrique du Sud - qui sont en pleine croissance et à leur tour fortement producteurs de gaz à effet de serre", souligne le porte-parole de l'Elysée. "Il est donc essentiel que s'établisse entre ces deux groupes de pays un dialogue sur ces sujets-là."
Nicolas Sarkozy aura par ailleurs des entretiens bilatéraux avec d'autres chefs d'Etat et de gouvernement.
Selon David Martinon, il verra ainsi le président colombien Alvaro Uribe, avec qui il est régulièrement en contact dans le cadre des efforts de Paris pour tenter d'obtenir la libération de l'otage franco-colombienne des Farc, Ingrid Betancourt.
Il verra aussi le président afghan Hamid Karzaï, son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, le Premier ministre turc, Tayyip Erdogan, la chancelière allemande Angela Merkel, et déjeunera avec Ban Ki-Moon.
En revanche, il ne devrait pas avoir d'entretien bilatéral avec George Bush, qui l'a reçu en août sur son lieu de vacances, dans le Maine, et qu'il doit revoir dans quelques semaines lors d'une visite officielle à Washington.