Après la chancelière allemande Angela Merkel le 16 août, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso ou la présidente démocrate du Congrès américain, Nancy Pelosi, c’était au tour de Jean-Louis Borloo, tard hier soir, de s’offrir une petite virée éclair au Groënland, pour « constater les effets du réchauffement climatique».
Après José Manuel Barroso, le président de la Commission Européenne 200 km 2004. L
Le ministre d'Etat, accompagné d'une équipe de climatologues et de glaciologues français, ainsi que de certaines personnalités impliquées dans la défense de l'environnement tels que Jean-Louis Etienne et Yann Artus-Bertrand, a décidé de se rendre sur place pour constater de visu les conséquences du réchauffement climatique. Interviewé par l'agence AFP, Jean-Louis Borloo a précisé les raisons d'un tel déplacement : "L'idée est d'aller constater la réduction des glaces due à la fonte, l'accélération du vêlage (cassure de l'extrémité du glacier dans l'océan où il forme un iceberg), les traces de pollutions qui ne peuvent être d'origine locale ou régionale". Et de poursuivre : "Quand on voit les images satellites, le carottages glaciaires, il n'est plus discutable que tous les modèles de prévisions climatiques étaient conservateurs: en réalité tout va plus vite". "Alors qu'est-ce qu'on fait? On ne bouge plus? Chaque fois que je sors de mon bureau, j'apprend quelque chose", a-t-il conclu.
Le glacier Kanguerlua, situé dans le fjord d'Ilulissat sur la côte Ouest du Groenland, est classé au patrimoine mondial de l'humanité depuis