Ce sont en Alaska, un Bangladesh et des îlots du Pacifique redessinés qui apparaissent dans la douzième édition de "L'Atlas complet du monde" publiée ce 3 septembre par le "Times".
- Désormais, le réchauffement climatique a aussi des effets sur les cartes. A l'occasion de la parution, lundi 3 septembre, du Times Comprehensive Atlas of the World (disponible en anglais, 544 p., 234 €), les auteurs ont indiqué avoir dû redessiner des rivages et changer certaines régions de classification par rapport à la dernière édition, de 2003. "Nous craignons vraiment que, dans un futur proche, des paysages célèbres disparaissent pour toujours", a indiqué Mick Ashworth, rédacteur en chef de l'atlas.
Parmi les sujets d'inquiétude des auteurs : le tracé du fleuve Jaune (Huang He), le deuxième plus long de Chine, le risque d'assèchement en été des rivières Rio Grande et Colorado aux Etats-Unis ou du Tigre en Irak. La région côtière du Bangladesh de même que des îles du Pacifique sont gagnées par les eaux. A Shishmaref, en Alaska, la mer grignote la côte de 3 mètres chaque année.Côté positif, les auteurs ont constaté que de vastes étendues du marais de Mésopotamie, l'un des plus grands au monde, situé au confluent du Tigre et de l'Euphrate, étaient réalimentées en eau et reverdissaient.
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Comparé au précédent opus, paru en 2003, les auteurs ont réalisé de nombreuses modifications des cartes notamment dans les zones côtières. Des évolutions pointées comme conséquences du réchauffement climatique.
« Nous pouvons littéralement voir les désastres environnementaux se développer sous nos yeux. Nous craignons vraiment que, dans un futur proche, des paysages célèbres disparaissent pour toujours », a indiqué Mick Ashworth, rédacteur en chef de l'ouvrage. « Le contour de certaines régions change, comme au Bangladesh. Le niveau de la mer monte de
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