Un an après la sortie de son premier classement, Greenpeace publie son cinquième classement des entreprises les plus vertes de la high-tech, récompensant ceux qui ont su agir et mettant à l'index ceux dont les belles promesses n'ont pas été suivies d'effet.
Un an après la sortie de son premier classement, Greenpeace publie son cinquième classement des entreprises les plus vertes de la high-tech, récompensant ceux qui ont su agir et mettant à l'index ceux dont les belles promesses n'ont pas été suivies d'effet.
« Nous sommes satisfaits des progrès accomplis par l'industrie électronique. Il y a un an, notre guide ne donnait pas la moyenne à plus de la moitié des entreprises notées, aujourd'hui elles ont toutes franchi ce cap », se réjouit Yannick Vicaire, chargé de campagne Toxique à Greenpeace International.
« Certaines sont encore loin du compte mais la dynamique générale est très encourageante, d'autant qu'elle touche aussi des entreprises du secteur que nous ne ciblons pas. » Effectivement, si en août 2006 la plus mauvaise note était le 1,3 sur 10 attribué à Lenovo, en ce mois de septembre 2007, elle n'est que de 5 sur 10 et revient à Panasonic.
Lenovo, quant à lui, est dans le peloton de tête avec 7,3/10 en troisième position ex-aequo avec Dell, derrière Sony Ericsson (avec 7,7/10) et enfin Nokia (avec 8/10) qui tient le haut du classement.
Ce classement récompense à la fois des actions matérielles, comme la commercialisation de produits exempts de PVC, mais également organisationnelles. Pour n'avoir pas fourni d'échéances concrètes dans l'élimination complète des substances dangereuses, HP perd des points et se classe en avant-dernière position avec 5,3/10. Ex-aequo avec Apple.
En effet, selon Greenpeace, les annonces de Steve Jobs en mai dernier n'ont pas été suivies d'effets, tandis que les concurrents de la firme à la pomme, alors plus mal notés à l'époque, ont progressé. Par exemple, LG Electronics et Sony proposent désormais des produits sans PVC ni retardateurs de flammes bromés (RFB).