Cette bande de terre d'une longueur de 5000 kilomètres, située au sud du désert saharien, comprend des pays parmi les plus défavorisés dans le monde, tels que la Mauritanie le Mali, le Tchad et le Soudan.
Cette «modeste proposition» a été évoquée par Pierre J. Jeanniot, président du 16e World Air Transport Forum, lors de son mot de bienvenue aux dirigeants et experts de l'industrie, réunis à Cannes pour discuter des moyens que l'industrie pourrait prendre «pour en faire davantage afin de relever le plus grand défi du XXIe siècle: le réchauffement de la planète».
L'ancien directeur général et chef de la direction de l'IATA et ancien p.-d.g. d'Air Canada retient que de nombreuses lignes aériennes (dont Air Canada) ont déjà annoncé des programmes permettant aux passagers de compenser les émissions en investissant dans des projets d'énergie réutilisable. Or «les initiatives des compagnies individuelles sont perçues comme étant trop modestes pour faire une véritable différence.
Presque tous les experts climatiques s'entendent pour dire que seuls des projets de reboisement à grande échelle peuvent entraîner une réduction substantielle des gaz à effet de serre». Le projet serait financé par de modestes contributions des passagers. Le trafic annuel d'environ 1,5 milliard de passagers se traduirait par un fonds de six milliards d'euros.