Le premier immeuble qui produit l'énergie qu'il consomme devrait voir le jour fin 2008. Une tour à énergie positive dont le principe est de produire une partie de sa propre énergie tout en baissant drastiquement sa consommation, sera construite d'ici la fin 2008 à Dijon, dans un souci de développement durable. Ce bâtiment de 5000 m2 sur dix niveaux, haut de 32 m, abritera le siège social de la société Elithis.
Promoteurs immobiliers et constructeurs sont dans les starting-blocks. C'est à celui qui, en France, fera sortir de terre le premier immeuble à énergie positive. Autrement dit, un bâtiment qui produit plus d'énergie qu'il n'en consomme pour son fonctionnement (chauffage, climatisation, bureautique, éclairage, ascenseurs...). Cette mobilisation est d'autant plus forte que logements et bureaux représentent 25 % des émissions de CO2 et 42 % de la consommation d'énergie finale en France.
À quelques jours de la conclusion du « Grenelle de l'environnement », c'est au tour de Bouygues Immobilier, deuxième promoteur français, de se jeter dans la course avec Green Office, « premier immeuble de grande ampleur à énergie positive », qui regroupera à Meudon (Hauts-de-Seine) une partie de son siège social. La livraison de ce chantier de 23 300 m², qui débutera en 2008, est prévue fin 2009.
« En produisant l'énergie sur le site, cet immeuble sera indépendant en termes d'énergie et il ne rejettera plus de CO2 », résume Éric Mazoyer, directeur général délégué de Bouygues Immobilier. La production d'énergie sera assurée par 5 000 m² de panneaux photovoltaïques et par une chaudière à cogénération, qui fabriquera simultanément chaleur et électricité. L'excédent de chaleur sera transformé en énergie puis revendu. Green Office sera également doté d'une éolienne.
Il fonctionnera sur la base de 60 kilowattheures annuels au mètre carré. Soit une réduction de 60 % de la consommation énergétique par rapport aux standards de la réglementation de 2005, pour un surcoût de construction de 10 % à 15 %. L'immeuble, qui sera mis en vente au premier trimestre 2008, a vocation à intégrer un portefeuille spécialisé dans ce type de bâtiments, indique Éric Mazoyer.
Le HQE vendu à prix d'or
La preuve que le label HQE (haute qualité environnementale) dans son ensemble, synonyme de durabilité et d'économies d'exploitation, est devenu un critère de choix à la fois pour les investisseurs et les utilisateurs. Plusieurs tours HQE de la Défense se sont ainsi arrachées à prix d'or au cours des derniers mois avant même leur construction.
Bouygues Immobilier devrait devancer de quelques mois un autre projet similaire, un immeuble à énergie positive de 70 000 m², situé à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), conçu par le cabinet d'architectes Skidmore Owings Merrill.
Mais la surprise pourrait venir, dès décembre 2008, d'un « challenger », la société d'ingénierie Elithis, qui lancera cette semaine les travaux de sa tour de bureaux de trente-cinq mètres conçue par l'architecte Jean-Marie Charpentier. Montant des travaux : 7 millions d'euros.
En matière de logement ou de bâtiments publics, les exemples se multiplient également. L'organisme HLM Logirep a ainsi inauguré à Fontenay-sous-Bois une maison à énergie positive. Une crèche a par ailleurs été mise en service à Narbonne en septembre.
« En produisant l'énergie sur le site, cet immeuble sera indépendant en termes d'énergie et il ne rejettera plus de CO2 », résume Éric Mazoyer, directeur général délégué de Bouygues Immobilier. La production d'énergie sera assurée par 5 000 m² de panneaux photovoltaïques et par une chaudière à cogénération, qui fabriquera simultanément chaleur et électricité. L'excédent de chaleur sera transformé en énergie puis revendu. Green Office sera également doté d'une éolienne.
Il fonctionnera sur la base de 60 kilowattheures annuels au mètre carré. Soit une réduction de 60 % de la consommation énergétique par rapport aux standards de la réglementation de 2005, pour un surcoût de construction de 10 % à 15 %. L'immeuble, qui sera mis en vente au premier trimestre 2008, a vocation à intégrer un portefeuille spécialisé dans ce type de bâtiments, indique Éric Mazoyer.
Le HQE vendu à prix d'or
La preuve que le label HQE (haute qualité environnementale) dans son ensemble, synonyme de durabilité et d'économies d'exploitation, est devenu un critère de choix à la fois pour les investisseurs et les utilisateurs. Plusieurs tours HQE de la Défense se sont ainsi arrachées à prix d'or au cours des derniers mois avant même leur construction.
Bouygues Immobilier devrait devancer de quelques mois un autre projet similaire, un immeuble à énergie positive de 70 000 m², situé à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), conçu par le cabinet d'architectes Skidmore Owings Merrill.
Mais la surprise pourrait venir, dès décembre 2008, d'un « challenger », la société d'ingénierie Elithis, qui lancera cette semaine les travaux de sa tour de bureaux de trente-cinq mètres conçue par l'architecte Jean-Marie Charpentier. Montant des travaux : 7 millions d'euros.
En matière de logement ou de bâtiments publics, les exemples se multiplient également. L'organisme HLM Logirep a ainsi inauguré à Fontenay-sous-Bois une maison à énergie positive. Une crèche a par ailleurs été mise en service à Narbonne en septembre.