"L'Assemblée générale est le seul lieu où nous pouvons aborder nombre de ces questions de façon complète", a observé Srgjan Kerim, président de la 62e session de l'Assemblée générale. "En répondant aux défis posés par les changements climatiques, vous avez adressé un signal politique très fort, celui que le temps de l'action est venu".
Marco Hausiko, ministre des affaires étrangères de la Namibie, a rappelé que son pays considère les changements climatiques comme l'un des plus grands défis auxquels fait face l'humanité. "Les changements climatiques sont une question globale avec de sérieuses implications sur le développement économique, le développement durable et la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement", a-t-il précisé.
Aider les pays en développement
Pour lui, la communauté internationale doit respecter ses engagements, c'est-à-dire octroyer des ressources aux pays en développement pour qu'ils s'adaptent aux effets induits par les changements climatiques. Le ministre a déclaré que tous les pays ont la responsabilité d'agir sur la base du principe de responsabilités communes mais différenciées et selon leurs capacités.
Lygia Kraag-Keteldjik, ministre des affaires étrangères du Suriname, s'est inquiétée de l'impact des changements climatiques sur son pays, dont la majorité de la population et des activités économiques est concentrée sur le littoral. La montée du niveau de la mer serait catastrophique pour le Suriname, a-t-elle déclaré.
La ministre a souligné que son pays contribuait de manière significative à rééquilibrer les effets du réchauffement climatique alors que l'essentiel du territoire est couvert par la forêt tropicale. Elle a appelé la communauté internationale à augmenter son soutien technique et financier aux pays en développement pour protéger l'environnement mondial.
"Sujet vedette"
Rosemary Banks, qui représentait la Nouvelle-Zélande, a souhaité qu'une "feuille de route" soit adoptée à Bali et qu'elle contienne tous les éléments du puzzle que représentent les changements climatiques. Elle a rappelé que la Nouvelle-Zélande a annoncé une série de mesures nationales pour lutter contre le réchauffement climatique.
Selon Srgjan Kerim, le changement climatique a été le "sujet vedette" de la réunion des Nations-Unies. "Les derniers rapports sur l'accélération de la fonte des glaces dans l'Arctique ont perturbé les experts. Nous devons être en état d'alerte maximale", a-t-il estimé.
"En tout, ce sont 67 chefs d'Etat, 25 chefs de gouvernement, 4 Vice-présidents, 13 Vice-ministres, 66 ministres des Affaires étrangères, 2 autres ministres et 2 sous-ministres et 8 chefs de délégations qui sont intervenus", a déclaré Janos Tisovszky, porte-parole du président de l'Assemblée générale.