L'accord prévoit de diviser par trois la facture énergétique des 660 écoles maternelles et primaires parisiennes.
La Ville de Paris va œuvrer en coopération avec la Fondation Clinton contre le réchauffement climatique. Elles ont signé, vendredi 5 octobre, un partenariat afin de diviser par trois la consommation énergétique des 660 écoles maternelles et primaires de la capitale.
Dans cette convention signée par le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et l'ancien président américain Bill Clinton, les deux parties s'engagent également sur la lutte du Sida en Afrique, notamment au Bénin et Togo.
13 millions d'euros par an
La consommation d'énergie des 660 écoles représente aujourd'hui une facture de 13 millions d'euros par an. L'objectif de Paris et de la fondation est de la diviser par trois.
Les travaux seront lancés l'année prochaine dans une centaine d'écoles, après la réalisation en 2007 d'une première cartographie des consommations de référence. Une grande campagne de sensibilisation sera menée en parallèle auprès de la communauté scolaire.
Bertrand Delanoë s'est dit "heureux et fier" que la Fondation Clinton et la Ville de Paris "puissent oeuvrer concrètement à des objectifs communs".
Et Bill Clinton a fait part de sa "reconnaissance pour les activités que mène la Ville de Paris dans le domaine du changement climatique". La "réduction des émissions de gaz à effet de serre est "un objectif qui relève de la bonne économie, nous ne pouvons pas résoudre les problèmes si nous ne joignons pas nos efforts", a-t-il estimé.
Plan Climat
Ce partenariat s'inscrit dans deux projets. Le premier, celui de la fondation, s'engage à soutenir les métropoles internationales dans leur politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre; le second, baptisé Plan Climat, adopté le 1er octobre par la Ville de Paris, a pour objectif une réduction de 75% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050.
Il prévoit aussi de diminuer de 30% d'ici 2020 les consommations énergétiques dans les bâtiments du patrimoine municipal.