"Le monde a les moyens de mettre en œuvre le droit à l’alimentation. Il est temps d’agir", a déclaré aujourd’hui M. Jacques Diouf, Directeur général de la FAO, à la tribune des Nations Unies, à New York, à l’occasion des cérémonies marquant la Journée mondiale de l’alimentation (JMA) et le lancement de l’Année internationale de la pomme de terre.
"Pour de nombreux pays, appliquer le droit à l’alimentation demeure un défi majeur. Pourtant, il s’agit-là d’une action possible s’inscrivant dans le long terme", a souligné M. Diouf.
"Le coût de la non réalisation du droit à l’alimentation est incalculable", a ajouté le Directeur général de la FAO tout en plaidant pour la mise en place de "mécanismes de recours", car "un droit n’est pas un droit s’il ne peut être revendiqué".
Cette année, le thème choisi pour la JMA (célébrée tous les ans le 16 octobre, anniversaire de la création de la FAO) est "Le droit à l’alimentation" pour bien marquer la nécessité de redoubler d’efforts pour assurer une alimentation adéquate et régulière à chaque être humain dans un monde qui compte encore 854 millions de personnes sous-alimentées.
Selon le Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies, le droit à l’alimentation est réalisé lorsque chaque homme, femme et enfant, seul ou en communauté, a physiquement et économiquement accès à tout moment à une nourriture suffisante ou aux moyens de se la procurer.
M. Diouf a rendu hommage à M. Jean Ziegler, Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation, "dont les analyses et les rapports ont donné naissance à de nombreux processus nationaux pour la réalisation de ce droit".
Le Directeur général de la FAO a souligné que le fait de "garantir à chaque être humain une alimentation adéquate et régulière n’est pas seulement un impératif moral et un investissement rentable sur le plan économique: il s’agit de la réalisation d’un droit fondamental, universel et inaliénable".
De son côté, le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, dans son message pour la Journée mondiale de l’alimentation, a qualifié d’"inacceptable" le fait qu’il y ait encore 854 millions de personnes qui souffrent de la faim "dans un monde d’abondance".
Tout en rappelant que le droit à l’alimentation est inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, le Secrétaire général de l’ONU a rendu hommage à la FAO qui, a-t-il dit, a élaboré des directives en la matière qui fournissent un ensemble de recommandations pour des politiques visant à "combler le fossé entre la reconnaissance légale et la mise en pratique" de ce droit.
Un aliment de base
Par ailleurs, M. Diouf a rappelé le rôle important que la pomme de terre joue dans l’agriculture, l’économie et la sécurité alimentaire mondiale.
La pomme de terre est un aliment de base consommé depuis plus de 7 000 ans. Elle arrive aujourd’hui au quatrième rang des cultures vivrières mondiales. C’est la principale culture non céréalière avec une production annuelle de quelque 315 millions de tonnes, dont la moitié est récoltée dans les pays en développement.
Cette Année internationale de la pomme de terre (2008), a déclaré M. Diouf, est une excellente occasion de rappeler les Objectifs du Millénaire pour le développement et, en particulier, celui qui consiste à réduire de moitié la proportion du nombre de personnes souffrant de la faim à l’horizon 2015.
Contact:
Pierre Antonios
Relations médias, FAO
[email protected]
(+39) 06 570 53473
(+39) 348 25 23807
"Le coût de la non réalisation du droit à l’alimentation est incalculable", a ajouté le Directeur général de la FAO tout en plaidant pour la mise en place de "mécanismes de recours", car "un droit n’est pas un droit s’il ne peut être revendiqué".
Cette année, le thème choisi pour la JMA (célébrée tous les ans le 16 octobre, anniversaire de la création de la FAO) est "Le droit à l’alimentation" pour bien marquer la nécessité de redoubler d’efforts pour assurer une alimentation adéquate et régulière à chaque être humain dans un monde qui compte encore 854 millions de personnes sous-alimentées.
Selon le Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies, le droit à l’alimentation est réalisé lorsque chaque homme, femme et enfant, seul ou en communauté, a physiquement et économiquement accès à tout moment à une nourriture suffisante ou aux moyens de se la procurer.
M. Diouf a rendu hommage à M. Jean Ziegler, Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation, "dont les analyses et les rapports ont donné naissance à de nombreux processus nationaux pour la réalisation de ce droit".
Le Directeur général de la FAO a souligné que le fait de "garantir à chaque être humain une alimentation adéquate et régulière n’est pas seulement un impératif moral et un investissement rentable sur le plan économique: il s’agit de la réalisation d’un droit fondamental, universel et inaliénable".
De son côté, le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, dans son message pour la Journée mondiale de l’alimentation, a qualifié d’"inacceptable" le fait qu’il y ait encore 854 millions de personnes qui souffrent de la faim "dans un monde d’abondance".
Tout en rappelant que le droit à l’alimentation est inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, le Secrétaire général de l’ONU a rendu hommage à la FAO qui, a-t-il dit, a élaboré des directives en la matière qui fournissent un ensemble de recommandations pour des politiques visant à "combler le fossé entre la reconnaissance légale et la mise en pratique" de ce droit.
Un aliment de base
Par ailleurs, M. Diouf a rappelé le rôle important que la pomme de terre joue dans l’agriculture, l’économie et la sécurité alimentaire mondiale.
La pomme de terre est un aliment de base consommé depuis plus de 7 000 ans. Elle arrive aujourd’hui au quatrième rang des cultures vivrières mondiales. C’est la principale culture non céréalière avec une production annuelle de quelque 315 millions de tonnes, dont la moitié est récoltée dans les pays en développement.
Cette Année internationale de la pomme de terre (2008), a déclaré M. Diouf, est une excellente occasion de rappeler les Objectifs du Millénaire pour le développement et, en particulier, celui qui consiste à réduire de moitié la proportion du nombre de personnes souffrant de la faim à l’horizon 2015.
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