Pour la 2ème année consécutive, Deloitte Conseil a réalisé une analyse des pratiques en matière de vérification des indicateurs de développement durable publiés par les entreprises du SBF 120. Les résultats de cette étude seront commentés le jeudi à 8H30par Jérôme Rathle, Senior Manager de Deloitte, dans le cadre d’un atelier de la Journée Du Développement Durable (J3D) qui se tiendra à Paris, le 11 octobre 2007.
L’analyse des informations publiées dans les rapports annuels et les rapports de développement durable au titre de l’exercice 2006 confirme les tendances observées l’année précédente.
Le nombre de sociétés faisant vérifier leurs indicateurs de développement durable augmente ; elles sont 33 pour les données publiées en 2006 – elles étaient 29 l’année précédente, et représentent 62,5% du CAC 40 (27,5% du SBF 120). Les rapports sont signés par les Commissaires aux Comptes dans plus de 90% des cas.
Comme lors de l’exercice 2005, cette étude fait ressortir des disparités importantes dans les pratiques de vérification selon les secteurs :
- La totalité des entreprises du SBF 120 des secteurs service aux collectivités, production d’énergie, chimie et pharmacie font vérifier une partie des indicateurs de développement durable publiés
- Aucune entreprise des secteurs aérospatial et défense, hôtellerie et loisirs et métallurgie n’a eu recours à une vérification externe de ses indicateurs de développement durable.
Les indicateurs de développement durable vérifiés portent principalement sur les aspects environnementaux (11 indicateurs en moyenne) et les aspects liés aux ressources humaines et à la sécurité (6 indicateurs en moyenne) mais aussi sur des aspects relatifs à l’éthique, à la contribution sociétale, ou à la capacité d’innovation de l’entreprise.
L’étude met également en évidence une amélioration sensible de la fiabilité des indicateurs de développement durable publiés par les entreprises, qui se traduit par un niveau d’assurance plus élevé dans les rapports signés par les Commissaires aux comptes.
Pour Sylvie Noguer, Directrice au sein du cabinet et responsable de l’activité Environnement et Développement Durable, « cette évolution est liée à la formalisation et au renforcement des systèmes de reporting et de contrôle interne mis en œuvre par les entreprises. Les systèmes de reporting deviennent de plus en plus matures ce qui permet de viser des niveaux d’assurance plus élevé ».
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