Contre la faim et pour l'agriculture familiale, en Afrique. mobilisons-nous !
pour en savoir plus : http://www.cfsi.asso.fr/netkali/CFSI.aspx?idDoc=139
En 2007, la chute de la production mondiale de lait provoque une flambée des cours. Les consommateurs de Dakar ou Bamako s’inquiètent : va-t-on encore trouver du lait ? Et à quel prix? Cette situation illustre les risques d’une dépendance excessive par rapport aux importations. La hausse des prix du lait en poudre importé devrait bénéficier aux éleveurs africains et encourager la production locale.
Signé la pétition en ligne pour soutenir les producteurs de lait africains et défendre le droit à la souveraineté alimentaire. :
http://www.cfsi.asso.fr/netkali/CFSI.aspx?idItem=64
Chaque année, la faim progresse ! Elle touche aujourd’hui 852 millions de personnes et tue 6 millions d’enfants ! 80 % des victimes de la faim sont des paysans et leurs familles. Si les causes sont multiples, l’Union Européenne et la France portent une part de responsabilité. Les citoyens français peuvent et doivent interpeller leurs dirigeants.
La production laitière en Afrique illustre parfaitement les causes de la crise de l'agriculture africaine.
Au Mali, au Sénégal, au Kenya ou en Tanzanie, le lait est un aliment de base pour la population. Pourtant la production locale est rarement suffisante pour répondre à la demande. Ce secteur pourrait donc se développer, créer des emplois et ainsi contribuer à éradiquer la faim et la pauvreté dans les zones rurales. Au manque de volonté politique des gouvernements africains, s’ajoutent les politiques françaises et européennes qui :
> poussent les pays africains à ouvrir leurs marchés aux produits agricoles européens qui viennent concurrencer leurs propres productions. C’est le cas, notamment, des négociations d’Accords de partenariat économique (APE) qui entrent dans une phase cruciale puisqu’elles doivent en principe se conclure le 31 décembre 2007.
> réduisent drastiquement leur aide au développement en faveur de l’agriculture africaine depuis 20 ans.
En 2007, la chute de la production mondiale de lait provoque une flambée des cours. Les consommateurs de Dakar ou Bamako s’inquiètent : va-t-on encore trouver du lait ? Et à quel prix? Cette situation illustre les risques d’une dépendance excessive par rapport aux importations. La hausse des prix du lait en poudre importé devrait bénéficier aux éleveurs africains et encourager la production locale. Mais pour combien de temps? Les cours peuvent s’effondrer à nouveau dans les prochaines années. Il est donc essentiel que les Etats africains se voient reconnaître le droit de protéger leur agriculture dans les accords commerciaux internationaux (APE…). Ils doivent accroître leur aide au développement de l’agriculture et en améliorer la qualité, comme le demandent les organisations paysannes africaines. Il est important que la France et l’Union européenne les soutiennent dans cet effort.
C'EST POURQUOI LE CFSI,
DANS LE CADRE DU PROGRAMME ALIMENTERRE,
LANCE LA CAMPAGNE "LAIT : NE TARISSONS PAS LA SOURCE AFRICAINE !"
Comment se mobiliser ?
Signez la pétition en ligne dès maintenant !
Découvrez dans le dossier de presse les portraits de Gilles Vias, Amadou Diallo, Bocar Diaw et Noëlison Augustin Rabearivelo
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