Le Secrétaire général Ban Ki-moon partira samedi pour la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de Bali où il attend l'adoption d'un accord sur un calendrier de négociation d'un des « traités multilatéraux les plus complexes » jamais rédigés.
Le Secrétaire général partira samedi pour la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de Bali où il attend l'adoption d'un accord sur un calendrier de négociation d'un des « traités multilatéraux les plus complexes » jamais rédigés.
La conférence de Bali sera un des plus grands événements de son genre, avec plus de 10.000 représentants : chefs d'Etat, ministre des Affaires étrangères, des finances, du commerce et de l'environnement et responsables d'organisations non gouvernementales (ONG), a rappelé le Secrétaire général lors d'une rencontre avec la presse au siège de New York.
« Notre objectif ultime est l'adoption d'un accord global sur les changements climatiques que tous les Etats puissent accepter. A Bali il nous faudra établir un calendrier – une feuille de route vers un avenir meilleur, avec un délai pour 2009 ».
« Le Protocole de Kyoto expire en 2012. On estime que la ratification du traité qui viendra à sa succession prendra environ 2 ans. Cela ne laisse que deux ans pour négocier l'un des traités multilatéraux les plus complexes jamais établis », a affirmé Ban Ki-moon.
Ce dernier a rappelé son optimisme quant au fait que cette lutte pourrait ouvrir une nouvelle révolution économique verte. Le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (IPCC) montre que ces mesures pourraient coûter aussi peu que 0,1% du Produit mondial brut au cours des trois prochaines décennies », a-t-il fait observer.
En réponse à une question de la presse, Ban Ki-moon s’est prononcé « pour l’imposition de plafond obligatoires » à l’émission de CO2, y compris pour des pays à l’économie émergente, comme la Chine et l’Inde.