A la veille de la conférence de Vienne, qui réunira jusqu'à vendredi plus de 120 pays, le Secrétaire général a souligné que l'impact inhumain des bombes à sous-munitions exige une action « urgente ».
« Je suis de près les efforts de la communauté internationale pour faire face à la question des bombes à sous-munitions », a déclaré Ban Ki-moon dans un message transmis aujourd'hui par sa porte-parole.
« J'ai exhorté les États Membres à interdire les bombes à sous-munitions qui causent des souffrances inacceptables aux civils et à prendre des mesures au niveau national pour en geler l'utilisation et le transfert jusqu'à l'adoption d'un nouvel instrument juridique », a-t-il souligné avant d'exprimer le souhait que les États Membres participant à la conférence donnent un élan significatif aux efforts déployés contre l'utilisation de ces armes.
« Les enjeux sont importants, qu'ils soient humanitaires ou liés aux droits de l'homme et au développement », a-t-il conclu.
La conférence de Vienne s'inscrit dans le `processus d'Oslo´, qui a démarré le 23 février dernier, lorsqu'un groupe d'États participant à la Conférence d'Oslo sur les armes à sous-munitions a signé une déclaration qui envisage la conclusion d'un nouvel accord interdisant les armes à sous-munitions en 2008 (dépêche du 23.02.2007).