Deux attentats à la voiture piégée ont été perpétrés, mardi 11 décembre tôt dans la matinée, à Alger. Au moins 62 personnes ont été tuées et et un nombre indéterminé de personnes ont été blessées, dont des étrangers qui ont été grièvement atteints, selon des sources hospitalières citées par l'AFP.
La première explosion a été provoquée par une voiture piégée lancée de plein fouet contre un bus de transport d'étudiants bondé, à proximité de la Cour la Cour
VAGUE DE VIOLENCES EN ALGÉRIE
Le second attentat, perpétré, selon le ministre de l'intérieur algérien, Yazid Zerhouni, par un kamikaze à bord d'un véhicule piégé, a été commis aux abords du siège du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) dans le quartier voisin de Hydra, une zone diplomatique et résidentielle, pourtant très sécurisée. Un responsable onusien à Genève fait état de dix morts parmi le personnel des Nations unies. Hydra abrite plusieurs ministères, dont ceux de l'énergie et des finances, ainsi que des chancelleries et résidences diplomatiques. De nombreux étrangers et des hauts dignitaires de l'Etat vivent aussi dans ce quartier huppé.
Ces deux attentats n'ont pas encore été revendiqués, mais l'Algérie est confrontée à une recrudescence des violences depuis le ralliement, en septembre 2006, du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) au réseau Al-Qaida, dont il est devenu la Branche la Baqmi.