Le Conseiller spécial pour la prévention du génocide, Francis Deng, s'est dit « profondément troublé par la situation au Kenya », appelant à mettre fin immédiatement au « cycle destructeur d'attaques et de représailles ».
Francis Deng a appelé les leaders nationaux et locaux de tous bords à demander l'arrêt des violences et des déclarations incitant à la violence, a rapporté aujourd'hui la porte-parole adjointe du Secrétaire général lors de son point de presse quotidien, au siège de l'ONU, à New York.
« Les leaders politiques et communautaires pourraient être tenus pour responsables des violations du droit international commis à leur instigation », a souligné le Conseiller spécial, qui les a exhortés à « prendre leurs responsabilités pour protéger la vie des civils et prévenir les violences ».
Francis Deng a indiqué qu'il enverrait dès que possible un membre de son équipe sur le terrain, afin d'évaluer la situation.
Le Conseiller sur la prévention du génocide a rappelé les récentes déclarations de Louise Arbour, la Haut Commissaire aux droits de l'homme, qui avait souligné que « le gouvernement du Kenya devait respecter ses obligations aux termes du droit international dans sa réponse face aux manifestations, y compris en tenant la police pour responsable de ses actions ».